Mondialisation ou occidentalisation ?

Il y a derrière  la mondialisation une volonté cachée d’occidentalisation des mœurs.

Occidentaliser tout ce qui peut l’être comme usage pour d’une part faire adhérer plus fortement aux principes de la mondialisation, ou de l’Occident, d’autre part rompre avec des pratiques culturelles différentes dans l’esprit de faire apparaître sa prédominance.

L’adoption petit à petit de caractéristiques économiques internationales peut-elle influer, jusqu’à un certain point, sur les particularismes culturels, lesquels iront empiéter sur d’autres domaines ?

C’est peut-être le dessein caché, à long terme, du nouvel ordre mondial. Tout le monde devra s’aligner, sans réserve, sur son diktat. C’est peut-être une vue d’esprit, exagérée, je l’espère.

Ce point de vue mérite toutefois d’être développé par des exemples concrets : — l’Irak, encore ce pays, a fait l’objet d’une destruction presque totale de ses infrastructures, du massacre de milliers de civils, pour y promouvoir, non pas une démocratie à l’occidentale, chose impossible – mais une démocratie infligée et bâclée, pouvant, à moyen terme, influer sur le remodelage du Moyen-Orient — le Liban, tout récemment, a fait l’objet d’une même tentative de déstabilisation, à travers les mêmes procédés, par des intervenants alliés .– les exemples sont légion d’une intervention militaire dans l’intention de briser le cou à toute opposition et poser les bases d’une recomposition politique globale   Ces actions délibérément programmées se cachent derrière des missions de bienfaisance ou de sauvetage d’un peuple tyrannisé par ses gouvernants ; la litanie est toujours la même, formulée par des messages hypocritement condescendants, happés au passage par des autorités locales, ambitieuses du pouvoir, heureuses de trouver dans ces ‘’mécènes’’ le moyen d’atteindre leurs objectifs, chacune des deux parties peuvent y trouver leur compte, momentanément.   Bon gré mal gré, les peuples sont tenus à l’obéissance et au respect des clauses imposées, quelque soient les sacrifices.    Les gouvernants des peuples arabes doivent réaliser que l’heure n’est plus au régime despotique, dans lequel ils se plaisent à diriger indéfiniment en usant de procédés souvent inacceptables, uniquement pour perdurer ; ils doivent se plier aux règles égalitaires, qui dans leur plus simple expression permettent à toutes les couches sociales de s’impliquer dans le processus de développement de la société, en usant de leur expérience des choses de la vie, et de leur perception à juste titre des solutions idoines.