Vendredi débute ce qui est probablement la plus prestigieuse des compétitions sportives : la coupe du monde de football. 32 nations sont sur la ligne de départ et s’affronteront du 11 juin au 11 juillet en Afrique du sud.

C’est la première fois que le tournoi prend place sur le continent africain. Pour cette grande occasion, des stades ont été construits et d’autres rénovés pour accueilir au mieux les spectateurs. 

De nombreux doutes sur les capacités du pays à organiser l’événement ont jalonné les années et les mois précédents, mais il semble aujourd’hui que tout soit prêt pour le jour J.

Et quid de l’aspect sportif ? Aux yeux de la plupart des spécialistes, un favori se détache au vu des éliminatoires et des matchs de préparation : L’Espagne. La Roja se distingue par un jeu technique et rapide particulièrement attrayant tout en étant efficace. Derrière elle, le peloton des outsiders se compose de l’éternel Brésil, cinq fois vainqueur, de l’Angleterre, des Pays Bas ou encore de l’Argentine de Messi.

 

La liste n’est pas exhaustive et il faudra certainement compter sur les Italiens, tenants du titre, ou encore sur une équipe surprise, pourquoi pas africaine.

 

Plusieurs stars du ballon rond sont malheureusement forfaits et ne participeront, pas à la fête : Ballack, Essien, Ferdinand, Drogba,…

 

Et nos bleus dans tout ça ? Entre un sélectionneur constamment décrié, une équipe souvent en froid avec son public, des polémiques à répétition et des matchs de préparation dans l’ensemble décevants voire inquiétants (avec la défaite face à la Chine vendredi dernier en  guise de triste conclusion), le moral n’est pas au beau fixe. Mais le constat était le même il y quatre ans, ce qui n’empêcha pas les tricolores d’arriver jusqu’en finale après un superbe parcours. Tous les espoirs sont donc permis.

 

Coup d’envoi vendredi avec un match d’ouverture opposant l’Afrique du Sud au Mexique. Quelques heures plus tard, au Cap, les français affronteront l’Uruguay dans ce qui s’annonce comme un match compliqué et déjà décisif.