Moisson favorable pour les Français aux mondiaux d’athlétisme.

 

Même si les athlètes français sont loin de l’euphorie des championnats d’Europe de Barcelone en 2010 où ils avaient eu 18  podiums, ils reviennent de Corée la tête haute avec 4 médailles de bronze et d’argent et un record de France pulvérisé sur 200 m pour Christophe Lemaitre.

La France est bien sûr loin des Etats-Unis dans le classement des médailles aux mondiaux de Daegu, elle se retrouve seulement à la 18e place avec une médaille en argent et 3 en Bronze. L’Allemagne, la Grande Bretagne et la Pologne se retrouvent devant dans ce classement.

Mais cette semaine de compétition a tout de même été très intéressante pour certains de nos athlètes et permet de faire le point sur l’état des troupes avant les Jeux Olympiques de Londres de l’année prochaine.

Si Renaud Lavillenie a paru trop confiant dans le saut à la perche en restant coincé à 5,85, derrière le Polonais Wojciechowski et le Cubain Borges, alors que d’habitude il atteint les 6 mètres, il reste cependant une valeur sûre pour les prochains rendez-vous.

Autre déception, la disqualification de Yohann Diniz au 50 km marche pour « marche non conforme » alors qu’il domine normalement cette discipline.

Par manque d’expérience, Myriam Soumaré a échoué aux portes des demi-finales du 200 m féminin alors qu’elle avait bien couru dans les séries.

Et puis cette malheureuse Antoinette Nana Djimou,  spécialiste de l’heptathlon, diminuée par une vive douleur aux ischios dès la première épreuve, a poursuivi la compétition avec beaucoup de courage, mais a seulement terminé 7e.

Mais cette compétition mondiale a révélé et confirmé d’autres talents, comme Jimmy Vicaut qui est arrivé 6e au 100 m masculin et a fait une magnifique course dans le relai 4 x 100 m. Agé seulement de 19 ans il a un avenir prometteur dans le sprint.

Mahiedine Mekhissi  a su tirer son épingle du jeu en terminant 3e au 3 000 m steeple et confirme ses succès précédents de Pékin et de Barcelone.

Enfin Christophe Lemaitre a très nettement confirmé sa fulgurante ascension avec un prodigieux 200 m et un remarquable relai  au côté de Teddy Tinmar, Yannick Lessourd et Jimmy Vicaut.

Même s’il a laissé passer sa chance sur une finale du 100 m particulièrement ouverte, suite à la disqualification d’Usain Bolt, il commence à s’immiscer parmi les grands du sprint  et rêve maintenant à une possible médaille olympique.

   

 

Une réflexion sur « Moisson favorable pour les Français aux mondiaux d’athlétisme. »

  1. Moisson favorable pour les français aux mondiaux d’athlétisme

    Moisson favorable pour les Français aux mondiaux d’athlétisme

    Ça serait mieux comme cela, mais hélas vous n’êtes pas la seule

    Les noms (« gentilés ») désignant les habitants d’un pays, d’une province, d’une localité…. (Note de l’expéditeur : et même donc d’un quartier de grande ville !!!) prennent la majuscule initiale :  les Français, les Anglais, les Poitevins, les Parisiens.
    Les noms de langues correspondants gardent une minuscule : parler le français, l’anglais, le poitevin…
    L’adjectif garde la minuscule : la population française, la cuisine anglaise, le
    Marais poitevin, le Bassin parisien.
    L’usage est incomplètement fixé et les codes typographiques  diffèrent quant au traitement de l’attribut : Il est anglais (adjectif) ou Il est Anglais (nom). L’Imprimerie nationale tranche en faveur du nom, comme on le fait par exemple en allemand  (Sie ist Franzüsin).
    L’Académie considère que l’on a affaire à un adjectif, que l’on ne dira jamais Elle est Suissesse, mais Elle est suisse, et met donc la minuscule : Ils sont albanais, corses… Elle n’est pas parisienne.
    Enfin, on distingue généralement les noms désignant proprement des habitants de leurs emplois dérivés : les Albigeois aiment leur ville ; la croisade contre les albigeois, Cathares du Midi de la France, au XIIe siècle.

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