Le fiasco de la diplomatie française face aux évènements de la Tunisie, l’Égypte et la Libye, dernièrement, n’a rien à voir avec le hasard.

Depuis le début des années 2000 l’axe essentiel de nos relations avec le reste du monde et en particulier certains pays, s’est orienté sur la vente de notre technologie de l’armement et de l’aéronautique, plus précisément EADS et Dassault industries.

 

La société de Mr MILED signait un accord de partenariat avec Eurocopter en avril 2010, de longue date préparé alors que MAM était Ministre de la Défense, de même que pour Dassault Industries qui y vendait ses FALCON et négociait d’importants contrats RAFALE.

Il n’y a pas une décision importante de notre diplomatie qui n’est pas une arrière pensée commerciale de l’AIRBUS ou du RAFALE pour nos dirigeants. La moralité et la décence laissent la place à la réale-politique de Monsieur SARKOZY et ses collaborateurs.

Le soutien indécent à BEN ALI et plus cynique au terroriste KADAFI n’ont d’autres intérêts que ceux de Dassault et d’EADS. L’État français et certaines personnalités politiques n’ont pas hésité à se compromettre avec les dictateurs du Maghreb et du proche orient sous prétexte de créer un rempart à l’intégrisme, la belle affaire!

Derrière cela se cache en réalité des intérêts financiers, souvent inavouables, d’hommes et de femmes aux commandes, comme les implications de la Ministre des affaires étrangères et son compagnon le démontrent aujourd’hui. Mais il aura fallu attendre les évènements en Tunisie et en Libye pour le découvrir.

EADS, fleuron de l’industrie aéronautique franco-européenne, mais aussi par où l’affaire Clearstream s’est révélée, tiens donc l’affaire Clearstream!, à son terrain privilégié dans ces mêmes pays. Les comptes luxembourgeois n’étaient qu’une vue de l’esprit d’enquêteurs ou autres journalistes d’investigation?

Ceci explique aussi la fanfaronnade du procès lorsque MAM était encore Ministre de la Justice.

Il y a certes les intérêts de la France qu’il faut promouvoir à travers le monde, mais lorsque les amitiés douteuses y sont omniprésentes, il n’y a plus de politique internationale, il reste des considérations privées et avantageuses.

Ce que beaucoup de diplomates dénoncent aujourd’hui (Marly), c’est l’affairisme de nos dirigeants avec des états dont l’autoritarisme et l’appauvrissement des populations sont la marque.