Situées dans le Japon des années 1980, les premières aventures de Kiryu et Majima se veulent assez réalistes. Non seulement on y retrouve tous les appareils de l’époque, mais aussi certaines particularités de langage et des personnages marquants. Il n’est donc pas surprenant de voir deux grandes stars internationales débarquer dans ce jeu.

Michael Jackson en vidéo

Le mieux, c’est vraiment de voir ces Michael Jackson et Steven Spielberg en mouvement, car on apprécie mieux leur façon de s’exprimer et de bouger :

Michael Jackson, star planétaire

C’est donc par le biais des « sub stories », les quêtes secondaires du jeu, qu’on peut découvrir avec Kiryu deux étrangers venus tourner un spot à Tokyo. Ces deux personnages, dénommés Stephen Spining et Miracle Johnson, ne sont rien d’autre que les versions parodiques de Steven Spielberg et Michael Jackson. Bien entendu, le jeu se déroulant en 1988, ces deux célèbres individus ont été grandement rajeunis. Mais on les reconnait très bien.

Le choix des deux stars n’est pas anodin : Steven Spielberg est responsable des plus gros succès cinématographiques de l’époque, remaniés dans le jeu en « A.T. » et « Indian Jeans » (E.T. et Indiana Jones pour ceux qui n’auraient pas suivis). Quant à Michael Jackson, le « king of pop » était fortement apprécié au Japon. A sa mort, le gouvernement japonais à même fait part de sa tristesse ! On ne pouvait donc pas faire un jeu sur cette époque sans en parler de lui.

 

SEGA, c’est plus rigolo que toi !

Si vous avez regardé la vidéo ci-dessus, vous avez peut-être été étonné du caractère un peu ridicule des personnages. Il faut prendre cette séquence au second degré : Yakuza est une série toujours pleine d’humour, et cette quête annexe ne déroge pas à la règle. Mais si on se concentre sur les sous-titres anglais (et même sur les dialogues), on constate que les développeurs ont inséré plusieurs références comme « Who’s bad ?« . Il y en a d’autres, mais il est plus rigolo de les retrouver soi-même. En plus, ces références sont glissées de manière assez naturelle. On retrouve aussi pendant le tournage du spot une parodie de Thriller et une référence à Black or White lorsqu’on doit choisir sa récompense. On sent vraiment que les développeurs se sont bien amusés à imaginer cette séquence.

Mais cela ne s’arrête pas là ! Plus tard dans le jeu, Kiryu se lance dans l’immobilier et recrute des conseillers. Parmi eux, Stephen Spinning : sa présence n’est donc pas uniquement récréative. Encore plus tard, Kiryu participe à un jeu radiophonique et, quand il raconte son expérience lors du tournage du spot, l’animateur radio fait un commentaire qui doit certainement être là en référence à « Don’t stop till you get enough« . Et ce n’est pas fini !

Les jeux vidéo permettent ainsi de retrouver avec plaisir des personnes disparues. On aimerait bien retrouver plus souvent des séquences aussi bien faites, un peu grotesques au premier abord mais pleines de subtilités. Un grand bravo aux équipes de SEGA pour ce Yakuza Zero, véritable pépite destinée à un public adulte.