Meurtre d’une mère à la frontière égyptienne

Une bien lugubre frontière, que la clôture séparant l'Egypte de Gaza. Un jour symbole de l'oppression d'un peuple qui suffoque, le lendemain emblème des drames du continent noir.

S'étendant sur 250 kilomètres, le long du désert du Sinaï, la frontière israélo-égyptienne est bien gardée. La police égyptienne veille au grain. Un ministre n'avait-il pas récemment rappelé que quiconque violerait la limite aurait les jambes brisées ? Cela semblait alors s'adresser aux Palestiniens qui tenteraient de s'aventurer sur le territoire de Pharaons. Quant aux Ivoiriens, Ethiopiens, et autres Africains qui oseraient franchir la frontière dans le sens contraire, leur sort n'est pas meilleur. Ils sont pourtant nombreux à s'y risquer, et à y laisser leur peau.

Dernière en date, une Erythréenne, Samedi à l'aube. Elle n'a pas écouté les sommations. A continué son chemin. A reçu une balle en pleine tête. Ses deux fillettes étaient présentes, huit ans l'une, dix ans l'autre.

A la frontière israélo-égyptienne, l'on déplore d'importants trafics de contrebande et de clandestins.

Auteur/autrice : Ted Turner

Témoin du monde.

Une réflexion sur « Meurtre d’une mère à la frontière égyptienne »

  1. L’explication
    L’Egypte ne supporte pas qu »‘Israel soit terre d’espoir pour les Africains, alors, elle les descend avant qu’ils passent la frontière. C’est dégueulasse et cela en dit long aussi sur le racisme de l’Egypte à l’égard des Noirs

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