Chers frères et sœurs,
J’ai appris avec un profond regret le décès de son Excellence J. Atta-Mills Président de la République du Ghana. Cette mort brusque survenue à 68 ans, l’âge de la sagesse, au moment où la jeunesse aveugle et turbulente a besoin de son expérience pour se parfaire, nous a fait couler beaucoup de larmes.
Emérite Professeur, Président exemplaire en Afrique de l’Ouest en matière de démocratie, pion essentiel dans la stabilité de la paix sociale, nous ne vous oublierons pas de sitôt… La mort étant un passage obligé pour tous les êtres vivants, le bon Dieu a fait sa volonté contre notre gré mais votre nom restera à tout jamais gravé dans le livre d’or de nos références ; du coup, vous êtes immortel.
Comme l’a dit le poète Sénégalais Birago Diop et je cite : « Les morts ne sont pas morts », vous n’êtes pas mort, mais vous dormez de votre paisible sommeil !
C
Chers fils du docteur Kwamé N’Nkrumah, partageant avec vous la terrible douleur de cette séparation, l’Afrique entière se joint à moi pour vous vous présenter nos condoléances les plus attristées.
Certes, votre président cher aimé est parti, mais il a sûrement formé dans l’ombre quelqu’un qui peut le représenter dignement, en poursuivant son combat.
L’essentiel est que vous soyez soudés autour de votre nouveau Président Drahami jusqu’aux élections présidentielles prochaines. En la matière, vous n’êtes plus des novices, et l’Afrique entière saura compter sur vous.
Ensemble chantons : « Atta-Wills est mort, mais n’est pas mort. Son nom est enregistré à jamais dans le livre Guinness des meilleurs présidents du monde ! »
Keita Boh.
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