Menaces de mort au pays de l’oncle Sam

L’Iran a été longtemps le meilleur ami des États-Unis au Moyen-Orient mis à part Israël.  Mais depuis le conflit Iran-Irak, l’Iran fait partie de la longue liste des pays ennemis des États-Unis.

Maintenant que les politiques étrangères américaines sont de plus en plus controversées et que le programme nucléaire iranien est de plus en plus montré du doigt, les relations entre l’Iran et le pays de l’oncle Sam sont au plus bas.

Au sommet des Nations Unies de New York qui devait au départ trouver des moyens de contrer la pauvreté à l’échelle mondiale, le président iranien, M. Ahmadinejab a évoqué des menaces d’une guerre sans limites et qui serait du jamais vu aux États-Unis.

D’une part,  les États-Unis accusent l’Iran d’essayer de se doter de l’arme atomique sous le couvert de son programme civil et  l’ONU a également mis plusieurs sanctions sur son programme nucléaire et les États-Unis ont appelé à la destruction rapide et complète de son programme qui d’après plusieurs, est une menace aussi importante et même plus qu’un deuxième 9/11 sur le sol Américain.

Le président iranien dit que si les Américains ne cessaient pas de se mêler aux conflits de son pays et du reste du Moyen-Orient, ce serait le début d’une guerre sans limites envers les Américains.

Il ne semble pas pour le président Iranien que le fait que les Américains  puissent laisser les bombardiers Israéliens bombarder les installations nucléaires serait un acte de guerre de la part des Américains pour la simple raison que personne ne voudrait défier la puissance iranienne.

Le président iranien a indiqué que son pays était prêt à reprendre les discussions sur son programme nucléaire. Les Américains sont de leurs côté prêts pour les négociations pour régler ce problème de façon diplomatique.

Il est vrai que d’une part, il est inadmissible qu’on laisse un pays comme l’Iran se doter de l’arme atomique ou même de développer un programme atomique avec le gouvernement en place présentement dans ce pays. Mais dans l’autre main, on ne peut débuter une nouvelle guerre au Moyen-Orient qui pourrait prendre des proportions inégalées. Nous devons régler les conflits avec l’Iran de façon diplomatique et éviter une crise nucléaire.

Nous sommes en guerre contre le terrorisme depuis environ 10 ans au Moyen-Orient. Nous ne devons pas en créer une nouvelle qui pourrait être encore plus dévastatrice.