Ou faits divers et d’hiver dans la boucle du Doubs…

  On se demande si finalement, pour faire parler de sa ville, il ne faut pas plutôt braquer une maternelle…. Non, elle est très mauvaise comme plaisanterie..  

  Ceci dit, entendre parler en boucle de cette "prise d’otage" par un jeune en crise à longueur de média, peut être sujet à questionnement! et devient assez vite lassant…. les enfants vont bien. Le psychologue a bien dit que c’était le fait d’en entendre beaucoup parler et d’être assailli de questions qui sera plus traumatisant pour eux… (mais bon… ce n’était pas "mes" enfants, j’aurais sans doute "balisé" aussi).

J’entends que l’on reproche à un journal de faire la une avec une photo du GIGN et pas de l’institutrice… qui sait ? peut-être qu’elle n’a pas envie de voir sa figure dans les bureaux de presse en allant travailler… C’est vrai que professeur et instituteur devient réellement un métier à risque de nos jours; les écoles deviendraient donc la proie de tous les coups de folie ? De là à penser que les "névrosés" jouent, comme les organisations humanitaires, sur notre "ressenti" en mettant en avant les enfants, il y a un pas que je ne ferai qu’hésitant.

 Mais en tout cas, on peut dire que côté médiatisation, cela fonctionne à plein.

 

 

Mais, ce dernier samedi, 11 décembre 2010 à 11 heures, le héros du jour, si je puis dire, était la ligne LGV qui doit relier Strasbourg Lyon, si un jour la motivation se motive sur la branche sud. Et là, je doute fort que la France entière en ait été informée à grand coup de gros titres et de flash-info. Les bisontins que j’ai rencontré ne le savaient même pas ! Et combien d’entre eux ont regardé le documentaire (réalisé par deux journalistes de la télévision régionale à Besançon : Jean-Marie Baverel pour les images et Laurent Ducrozet pour les textes et la réalisation ) sur les travaux qui ont durés plus de 6 ans et remués tous les riverains qui continuent à se poser des questions sur le bruit et l’impact du TGV quand il sera mis en service?

Ce documentaire a été diffusé sur FR3 région samedi après midi et est visible sur le site internet. Pourquoi le 11 décembre 2010? En fait, ce samedi à 11 heures, commençait le décompte J-365 jours avant la première mise en circulation du premier TGV reliant deux villes de provinces sans passer par PARIS (oui, c’est possible!!!) Le département voisin, la Haute-Saône verra passer les trains mais n’aura pas de gare. Elle aura pourtant pu faire sa promotion auprès des travailleurs du rail, via la population locale. Et apparemment, si j’en crois le reportage, c’est gagné!!! Des bruits de voie (voix) racontent que certains hommes du chantier sont tombés amoureux de la région et ont acquis des maisons, les restaurants, gites et autres hébergements auraient largement mis dans le positif leur bilan annuel.

Et puis…. il y a cette histoire… Oui! c’est l’histoire d’un anglais qui travaillait sur une machine en qualité de mécanicien. Sa fiancée anglaise voulait se marier dans la neige en Islande. Lui, la neige, ne l’inspirait pas trop, mais à VILLERSEXEL (70), il trouvait que le château ferait un joli cadre. Quelques photos et la belle est convaincue. Le mariage a donc été fait au Château de Grammont à VILLERSEXEL (Haute-Saône).   

 

Mais aujourd’hui, BESANCON (Doubs) est ENCORE sous les feux de l’actualité !!! On y annonce en boucle sur ITV que les premières chutes de neige sont tombées sur la capitale comtoise!!!! les premières chutes de neige ????? Révisez votre titre! pendant l’épisode parisien, et même avant, la neige avait déjà blanchi la ville aux sept collines, la citadelle de Vauban et son zoo vivaient déjà dans un environnement cotonneux.

 Et voici, qu’à l’aube, sans doute le même journaliste envoyé à la rentrée de la maternelle, a rencontré un automobiliste mécontent car les parkings et voiries ne sont pas salés (?); et entre la maternelle et la neige et cet automobiliste, BESANCON fait la UNE !   BESANCON, qui cette année a fait dans le gigantesque pour son marché de Noël en installant une grande roue parisienne.

Pour 3,50.€ vous pourrez aller photographier BESANCON vue du ciel, ou presque…