A la suite du sommet de Prague, la question qui se pose : Est-ce que les relations entre la Chine et l’Union Européenne vont vers le bon sens avec des relations meilleures ? Le sommet de Prague, de l’avis des analystes, est une « coquille vide ». Il s’agit plutôt d’un sommet de réconciliation. En tout cas, ce sommet à le mérite de mettre les relations Chine et Union Européenne dans les rails. Il y a une volonté de tourner la page dans le fait de vouloir faire un sommet à tout prix et rapidement. Les relations bilatérales sont assez complexes et il est difficile d’être ferme avec la Chine, notamment à cause des relations commerciales : Un déficit de 169 milliards d’euros ; cela représente le déficit commercial de l’Union Européenne avec la Chine. C’est un poids énorme ! La négociation est difficile : l’Union Européenne a une politique qui date des années 1985 (le marché Chinois restant fermé aux entreprises Européennes) au moment ou les relations commerciales avec la Chine ont été nouées à l’époque ou la Chine était un pays en voie de développement. L’Europe est un marché ouvert mais la Chine a conservé « des zones de fermetures aux entreprises » alors qu’elle fait parti intégrante de l’OMC depuis 2001 et que la règle est le libre échange. Se dirige-t-on vers une meilleure collaboration entre la Chine et l’Union Européenne ? Déjà il faut considérer la Chine comme un « pays émergé » et « non émergente » maintenant ! Avec un système issu de l’OMC depuis 2001 même si au niveau local cela ne s’applique pas pour des raisons évidentes. La Chine demande à être reconnu comme une économie de marché par l’Union Européenne (sans savoir les inconvénients de l’économie de marché !!!). L’Union n’est pas assez ferme dans ces relations commerciales et la Chine à de gros défi pour son avenir : Parmi les secteurs concernés par le plan de relance Chinois, le secteur pétrolier mérite qu’on s’y attarde un peu. En effet, les analystes considèrent le plan de relance Chinois trop orienté vers l’investissement et pas assez vers la consommation. Il y a une inflation de projets d’infrastructures dans ce secteur. Il y a trop de chantiers en court et il ne faut pas en rajouter. L’industrie du pétrole est une industrie cyclique : Cycle descendant du point de vue de la demande et cycle ascendant du point de vue de l’investissement (ce qui était différent l’année dernière !). Ce qui entraine des difficultés pour les opérateurs. Mais la Chine a toujours besoin d’immenses ressources en matière de gaz et de pétrole. A long terme, le prix du pétrole sera à la hausse car les capacités de productions sont insuffisantes. Mais d’après Total en Chine, d’ici 2 à 3 ans, la production sera excédentaire par rapport à la consommation. Il y aura une pression sur les prix et les marges. Des réserves stratégiques sont faites actuellement par la Chine avec un prix faible (pour ne pas arriver à une situation comparable comme l’année dernière). Le fait de faire des réserves stratégiques est un facteur qui contribue à l’augmentation de la demande mondiale. Environ 70% de l’énergie Chinoise provienne du charbon. 2,5 milliards de tonnes de charbon par an : c’est immense ! Ce qui pose des problèmes environnementaux comme vous pouvez l’imaginer avec des problèmes de santé publique.etc. Il y a une dépendance vis-à-vis du charbon que la Chine voudrait en sortir, mais l’énergie du charbon Chinois à l’avantage d’être une production Nationale. La Chine aimerait bien augmentée la part du gaz, du nucléaire et des énergies renouvelables. L’idéal pour la Chine est d’utiliser un charbon propre : est-ce possible ?, il faudrait dépasser les contraintes techniques pour cela quant à la production et à la consommation.