Médias et politiques – La question de confiance

Le Crepol, Centre d’étude de la vie politique française, vient derendre son étude annuelle, un baromêtre de la confiance politique…

Onnotera que cette information a bénéficié d’un assez net anonymat, ilfaut dire que Johnny a été bien malade, que les fêtes de fin d’annéeont été propices aux niaiseries en tout genre et que notre Présidentoccupe l’ensemble de son mois de janvier a célébré ses voeux a à peuprès tout le monde en âge de voter ou de faire voter…

 

Toujours est il que l’enquête émanant de cette instance de Science Po révèle que 23% des personnes interrogées font confiance aux partis politiques. En fait il n’y a pas pire. Même le centre des impôts du coin ou le garagiste le plus proche sont mieux considérés. 71% ne leur font pas confiance. Un score délectable pour tout bon média sauf que les médias sont également cités. Mais avec 27% de côte de confiance, ils s’avèrent même moins bien notés que …les banques (37%).

Voilà qui éclaire d’un jour particulier le psychodrame Peillon lors d’une récente émission politique sur la télévision publique.
A la question « Pour la défense de vos intérêts, en qui avez-vous le plus confiance ? » il faut bien admettre qu’ils sont… 1% à répondre, les partis politiques !
"A vous de juger" était consacré au débat sur l’identité nationale. Un choix pour le moins curieux puisque tous les sondages relatent le non-intérêt des français pour ce sujet sulfureux. Avec en invité vedette Eric Besson, affublé pourtant du sobriquet d’homme le plus détesté de France, et un combat annoncé face à la fille de Jean-Marie Le Pen. Celui-là même qui s’imposa dans la vie politique française à la suite d’une émission télévisée… une heure d’une drôle de vérité !

Au final, pour faire bref, c’est l’absence d’un second couteau socialite, Vincent Peillon, qui fait l’actualité. Voilà qui n’est guère flatteur pour les présents et le contenu débattu…
Tout fier de son mauvais tour d’annuler au dernier moment son engagement, l’homme politique illustre la triste faiblesse qui est la sienne face au média télévisuel. Condamné à agir en catimini, à mentir, à se cacher, vont ils finir à la Jean-Pierre Trieber, terrés dans les forêts qui nous entourent ? La faute au tube cathodique qui fait et défait les carrières à la vitesse de sa lumière…

Se satisfaire de la chaise vide est peut-être révélateur de l’incapacité du PS à se faire entendre et à argumenter. De sa peur d’être utilisé par un média sous influence certes mais alors si l’on n’a rien à dire et que l’on refuse le combat, n’y a t’il pas d’autres métiers plus appropriés que politicien ?

En lutte pour le titre d’organisation la moins appréciée de la population, les deux instances, partis et médias, rivalisent de choix hasardeux, précipités et populistes en espérant le déclic. Ils donnent pourtant plutôt l’impression d’avoir gagné une zone de sables mouvants et qu’à trop s’agiter ils s’enfoncent d’autant…
L’UMP n’a t’il pas été jusqu’à commettre un consternant Lip Dub pendant que le PS n’en finit pas de se rénover ?

A cet égard, la prochaine intervention télévisuelle du Chef de l’Etat sur TF1, avec les Régionales en ligne de mire, s’annonce cataclysmique avec Laurence Ferrari pour débuter et l’inénarrable Jean-Pierre Pernaut pour se sentir plus proche des français.
Pas sûr qu’elle redore le blason des uns et des autres pour autant. Et si les français souhaitaient pour tout programme d’être juste informés simplement et objectivement ? sans analyse pré-conçue, stratégie non avouée et vraie manipulation ?

Vous ne savez pas faire autre chose ? excusez-moi. De vous avoir dérangé… et de ne pas vous suivre. 

4 réflexions sur « Médias et politiques – La question de confiance »

  1. [b]Bonjour Eric :
    Que vient faire la dernière phrase, en conclusion ?
    Je viens de lire attentivement votre « papier », mais je ne comprend pas la signification de la dernière ligne ?
    Pour le reste votre impartialité (pour une fois), me laisse croire que vous êtes rentré dans le « moule » du français moyen qui en a « marre » des partis quels qu’ils soient.;

    Peillon est un C..n de plus

    Je n’ai pas dit un PION
    Au prochain article
    SOPHY[/b]

  2. ben en fait je voulais dire que travailler avec une analyse déjà pré-conçue, une stratégie non avouée et dans un souci de vraie manipulation » les médias comme les partis ne savent faire que cela d’où mon interrogation : « Vous ne savez pas faire autre chose ? excusez-moi. De vous avoir dérangé… et de ne pas vous suivre.  »
    mais je reconnais que ce n’est pas trés clair…

  3. [b]Je comprend mieux .
    C’est drôle, je ne sais pas pourquoi je n’arrivais pas à remettre la phrase dans le contexte.[/b]

  4. [b]N’y aurait-il pas un divorce sans consentement mutuel entre les Politiques et les Médias ? En tous les cas, Vincent Peillon a manqué de courage ! C’est manifeste ![/b]

Les commentaires sont fermés.