"Si l'abeille venait à disparaître, l'homme n'aurait plus que quelques années à vivre". A. Einstein.
Assurément, être apiculteur n’est plus une profession d’avenir. Chaque année, 1 500 d’entre eux, professionnels ou amateurs, cessent leur activité. La production de miel a chuté de 10 000 tonnes en dix ans et menace actuellement 5 000 emplois car les abeilles sont en surmortalités.
D’ailleurs, au Palais Bourbon, le mercredi après-midi sera animé. Une quarantaine de députés de tous bords politiques réclament l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire. Bzzz, survol du problème.
Gaucho et régent TS. Ceux insecticides interdits depuis deux ans seraient une des causes possibles de la surmortalité des abeilles. Tapez « Gaucho + régent TS » sur le moteur de recherche Google et vous n’entendrez que du bien de ces produits.
Une invasion asiatique… Nous étions au courant que l’empire du Milieu risque de nous supplanter économiquement. Heureusement, les protections économiques de l’Union Européenne sauvent la face. Remarquez, la Chine supplante déjà la France économiquement en Afrique dans « ses » anciennes colonies. Mais, nous sortons du sujet. Non, c’est bien d’une invasion dont il s’agit mais… d’insectes asiatiques.
Dans le sud-ouest de la France, le frelon asiatique, nigrithorax, de son petit nom savant, aurait débarqué caché dans un chargement de poteries chinoises fin 2004. Contrairement à son homologue européen il ne se nourrit que d’insectes. Et naturellement, l’abeille est un de ses mets.
Un parasite, le Varroa, acarien nuisible originaire de l’Indonésie débarqué en France en 1982, vit aux dépends de son hôte ; l’abeille est son repas de prédilection. Finalement, il existe le miel industriel alors que les abeilles meurent ce n’est pas grave. Mais, en butinant dans elles assurent la polinnisation des fleurs, la biodiversité, et notre survie… Albert, n’a pas tort…
Guillaume Roche
Trente à quarante pour cent!
Trente à quarante pour cent des abeilles ont succombé cet hiver, alors que la cote d’alerte se situe à 20%, rapporte, lundi, la presse.
Le responsable est un petit acarien, le varroa, qui s’en prend aux abeilles et à leur progéniture. Si les produits capables de détruire le parasite existent, les apiculteurs ne peuvent s’en servir, le miel étant une denrée entrant dans l’alimentation humaine.
Cette situation représente également un danger pour l’agriculture, car les pourvoyeuses de miel sont aussi celles qui, en butinant, assurent la fertilisation des cultures. En 1949, Albert Einstein donnait à l’humanité quatre ans à vivre en cas d’éradication totale des abeilles. (belga/7sur7)