Mariages Forcés : La Saison a commencé !!

 

 

Le mariage, union de deux êtres désireux de sceller leur amour de manière légale et religieuse (parfois) et de ne plus faire qu’un aux yeux de la loi et de la nation. Une union s’inscrivant dans la volonté amoureuse des jeunes mariés, et qui se fait avec le consentement mutuel des deux époux. Un tableau idyllique pour une union bien souvent rêvée par les jeunes épouses, désireuses le temps d’une journée de jouer les «Princesses de Disney » et d’ainsi extérioriser leurs rêves les plus fous.

Pourtant, tout ne se passe pas toujours d’une façon si « idyllique », et il arrive encore malheureusement que ces unions ne soient pas le fruit de l’amour et encore moins d’un consentement mutuel.

 Des mariages « arrangés », « forcés », au seins desquels, la noce tient d’avantage de la mise en scène imposée que de l’union libre et consentie. Des Mariages forcés qui encore aujourd’hui sont en pleine explosion partout sur le globe, mais aussi en France. Alors quelle est la réelle ampleur de ces phénomènes, et quels pays sont les plus « touchés » par ces arrangements de fortune?

 

Le Mariage forcé, définition, raisons et pratiques.

Le Mariage forcé, est, si l’on en croit le plus célèbre des sites encyclopédique d’internet, l’exact inverse (ou presque) du Mariage « classique ».

En effet,  le mariage forcé, est caractérisé, en toute logique, par l’absence de consentement d’au moins l’un des deux époux, voir même parfois des deux, et que cette union, n’a en rien l’aval amoureux de l’union « classique ». Un mariage organisé par les parents des deux « lauréats », de A à Z, sans qu’aucune intervention des jeunes époux ne soit possible, et sans même parfois que les futurs mariés ne se connaissent.

Historiquement parlant, et afin de mieux comprendre ce phénomène, il est bon de se rappeler que dans l’ancienne monarchie Européenne, et notamment Française, on pratiquait aussi les « Mariages Forcés » et/ou « arrangés » afin de gagner à la fois en puissance économique, mais aussi en puissance militaire. Des mariages qui faisaient office d’alliances politiques entre les nations et qui permettaient ainsi aux royaumes Européens de gagner en légitimité et en puissance vis à vis de leurs rivaux respectifs. Des unions qui se faisaient sans même que les époux ne se connaissent, ni même ne se soient jamais vus, mais qui faisaient le bonheur de leur parents.

En conclusion, le Mariage forcé, est donc , ni plus ni moins que l’arrangement de famille, et le rapprochement de deux familles au travers de l’union de leurs enfants sans même que ceux ci aient été consultés en préambule.

Pour quelles raisons des mariages forcés ont-ils à ce jour encore lieu?

  Les principales raisons qui peuvent pousser les familles à avoir recours à ce genre « d’arrangements », sont essentiellement économiques et traditionnelles. Le manque de ressources de certaines familles et le poids imposant des traditions poussent les parents à avoir recours à ces pratiques, dans le but notamment de permettre à leurs enfants d’avoir un avenir meilleur, pensant agir dans leur intérêt, en leur permettant parfois de rehausser leur niveau social tout en satisfaisant à la volonté de faire perdurer la tradition.

  Il faut savoir cependant, que ce genre de pratiques, n’est en rien liée à une application religieuse, car il est bon de signaler que les plus grandes religions, à savoir le Catholicisme, l’Islam, et le Judaïsme, « condamnent » l’union forcée et prônent d’avantage un choix du partenaire de manière libre et réfléchie. Il est important de signaler que l’Islam, met en avant le fait qu’il ne faut pas contraindre deux personnes à vivre ensemble si cette union est rendue obligatoire et arrangée par les parents des époux, ce qui signifie donc de manière plus explicite que la femme Musulmane est tout à fait en droit de refuser cette pratique traditionnelle du Mariage Forcé, et que cette pratique n’est en rien en adéquation avec les préceptes de l’Islam et du Coran. Une information qui met donc fin à bien des idées reçues qui relataient à tort depuis des décennies et notamment dans le monde occidental, que ces unions « forcées » étaient l’apanage de l’Islam, ce qui de fait est une hérésie. 

 

 

Comment se déroule ce genre d’unions?

Dans les cas les plus médiatisés en France notamment, il faut savoir qu’il est fréquent d’entendre parler de jeunes femmes, issues de l’immigration (bien que ce terme ne soit pas vraiment adéquat avec la pluralité ethnique de la nation France) qui rejoignent le pays de leurs ancêtres pour les vacances estivales, sans savoir ce qui les attend, et les voir contraintes d’accepter une union arrangée. Des vacances qui tournent donc au piège organisé par les familles, et au sein desquels, les victimes, se retrouvent prises dans une toile néfaste et dégringolante, qui les verra à terme devenir la « propriété » d’époux qu’elles ne connaissaient pas quelques jours auparavant.

Il arrive aussi comme c’est notamment trop fréquemment le cas dans le pays du Kirghisistan, que les futures épouses soient purement et simplement kidnappées par le futur mari et ses proches, et que ces dernières soient mariées sans même le consentement de leurs propres parents.

Une tradition appelé  « l’Ala Kachu » , qui consiste donc à enlever la future épouse, et à la retenir en captivité au sein du foyer de la belle famille, jusqu’à ce qu’elle consente à épouser son ravisseur. Parfois, il arrive aussi que cette dernière soit retenue en captivité jusqu’à ce que ses propres parents arrivent à la convaincre d’accepter l’union, tout en sachant qu’il est peu fréquent que ces jeunes femmes puissent s’enfuir.

Dans tous les cas, que cela soit par la ruse (avec les vraies fausses vacances organisées), ou encore par la violence (tradition de « L’Ala Kachu" par exemple), ces jeunes mariées sont à chaque fois prises au piège de la pression familiale et entrent dans un cercle qui rend toute fuite impossible (ou presque).

 

Quelles sont les régions du monde les plus touchées?

 

Selon certaines études, et au vu de certains témoignages recueillis au fil du temps, il est devenu possible de dégager une liste de pays, fervents adeptes de ce genre d’unions, et d’obtenir malgré tout quelques chiffres (très approximatifs). Parmi ces pays, personne ne sera je pense surpris de retrouver les pays du Maghreb, les Pays de l’Afrique Subsaharienne, ou encore la Turquie, mais il faut savoir que ce genre de pratiques et pourtant très répandue aussi en Macédoine, en Irak, au Yemen, en Albanie, en Ethiopie, en Russie, et plus particulièrement en Asie (Chine et Inde).

Pour ce qui est par exemple de la Chine et de l’Inde, une information parue sur le site mariageforce.com a déterminé que près de 80% des mariages en Chine étaient des mariages arrangés, tandis que dans le même temps 95% des mariages en Inde était effectués à la suite des mêmes pratiques. Des chiffres records, qui sont à prendre avec beaucoup de parcimonie tant les « victimes » se font discrètes sur leur sort.

Il faut savoir qu’en France aussi, ce genre de pratiques a lieu, en toute impunité (ou presque) car des prédispositions légales existent, bien qu’il soit peu évident de savoir quels sont les mariages qui sont souhaités ou non.

Selon une étude réalisée en 2004 par le Haut Conseil Français à l’Immigration, près de 70 000 personnes seraient chaque année victimes de « mariages forcés » sur le sol Hexagonal. Un chiffre rocambolesque, et loin d’être exact, tant ce dernier avait été mis en avant à l’époque par la classe politique afin de mettre en place des mesures législatives pour rehausser l’âge légal du mariage sur le sol National.

Un chiffre qui après analyse, correspondrait à l’ensemble totale de la population féminine d’origines immigrées ayant un âge compris entre 15 et 18 ans. Ce chiffre d’époque signifierait-il alors qu’il y aurait potentiellement 70 000 risques de « Mariages forcés » en France chaque année, ou qu’il y a effectivement 70 000 « Mariages forcés » par an?

 

 

Quels sont les risques pour les « victimes »?

L’un des risques principaux  pour les jeunes femmes par exemple, réside notamment dans la violence conjugale, comme par exemple la violence physique directe (coups, brimades, etc) ou encore les viols conjugaux ainsi que la séquestration, l’isolement social ou même la mort. Qui plus est, il faut savoir que ces mariages « forcés » peuvent aussi conduire à une cessation de l’éducation des femmes dans certaines régions du monde, mais cela peut aussi conduire à des grossesses non désirées, ou encore des dépressions, des maladies mentales, des troubles alimentaires, voir des suicides. Une décadence de l’esprit humain qui se retrouve asservi par la domination d’autrui et cela par la volonté de personnes appartenant au cercle familial proche des époux.

 Que faire notamment en France, pour prévenir ces unions « traditionnelles » d’une autre époque?

  Il existe des moyens qui aujourd’hui sont à la disposition des personnes touchées par le poids de ces traditions. En effet, il est conseillé, notamment aux enfants issus de l’immigration, et plus particulièrement aux jeunes femmes, de prévenir leurs amis avant tout voyage estival dans le pays de leur ancêtres, de se munir de copies de leurs papiers d’identités en permanence lors de leurs déplacements, ou encore de se munir  non seulement d’argent, mais aussi de numéros utiles comme ceux des ambassades. Il est aussi conseillé de faire appel à des personnes de confiance, notamment à l’intérieur du pays pour se protéger et se « sauver » de telles unions.

Il est bien sûr aussi possible « d’agir » avant même de se rendre dans le pays concerné, et d’éviter ainsi tout piège machiavélique familial. « Oui », pour les personnes prenant notamment l’avion, il est possible entre autre de ne pas embarquer, ou encore de se rapprocher des forces de police présentes à l’intérieur de l’aéroport.

 

Le Mariage Forcé, est donc au final une tradition qui remonte à bien des décennies, et qui continue aujourd’hui de perdurer de façon dangereuse, bien que disparate, dans certaines régions du monde. Une union pour laquelle des générations entières d’enfants sont sacrifiées, et cela dans un but essentiellement pécuniaire. Une tradition qui persiste, désireuse de se justifier par une interprétation religieuse erronée mais qui malgré cela, continue de faire des émules, sous le couvert de la méconnaissance de la dîte tradition, et faisant le malheur de femmes livrées ensuite au jougt aléatoire de leur mari. Pour autant il est possible aujourd’hui encore dans certaines régions de lutter contre ce genre d’agissements, bien qu’il soit difficile pour les victimes de se défendre, se croyant à tort seules, et complétement démunies de solutions.

Le Mariage forcé est encore trop présent dans certains régions du globe, mais pour autant, il n’est pas dit qu’un jour prochain peut être, ces régions, grâce à de vraies campagnes d’informations et à une vraie prise de conscience, se débarrasseront de ces "fantômes du passé", et permettront à l’ensemble de leur habitants de se marier par amour, et non plus pour satisfaire la volonté de leur parents.

 

Sources :

 

Wikipédia 

MariageForce.com

12 réflexions sur « Mariages Forcés : La Saison a commencé !! »

  1. [b]Bonjour à tous,

    pour les courageux qui auront parcouru ces quelques lignes de textes et d’explications, je tiens dans un premier temps à vous remercier. Par ailleurs je vous invite à parler de ces « traditions » de Mariage « Forcé » autour de vous et si vous voulez à partager ces quelques lignes sur Facebook ou Twitter afin que le Mariage « forcé » ou « arrangé » n’est plus lieu d’être dans quelques années peut être.
    Le Mariage « forcé » fait des centaines de victimes chaque année, et détruit de centaines de vies sur la même période, alors pourquoi continuer à se taire encore un peu plus, alors qu’il serait plus simple de s’exprimer et dénoncer ce genre de pratiques? Fermer les yeux équivaut à accepter et consentir ce genre de choses, alors que les dénoncer et en parler équivaut à les condamner..A vous de jouer maintenant.

    Merci à tous.

    Tom[/b]

  2. [b]Bonsoir Supertitom,

    Un véritable fléau je n’en doute pas.
    Il n’y a pas si longtemps que cela en France, un gars qui faisait un enfant à une jeune femme était « contraint » de se marier avec elle.
    C’est ce qu’on appelait un mariage d’honneur.
    Dans le cas contraire, la vie du type pouvait être franchement pourrie, surtout dans les campagnes!
    Mais pour en revenir à ces mariages forcés de nos jours, existe t-il un numéro de téléphone unique pour les dénoncer?
    J’ai l’impression qu’en France on fait plus la chasse aux mariages blancs qu’aux mariages forcés, non?

    Amitiés
    Ludo[/b]

  3. [b]Ludo,

    dans un premier temps, merci pour ta visite.
    « Oui » il s’agit d’un véritable fléau qui touche des centaines voir des milliers d’innocents chaque année malheureusement.
    C’est certain il y a encore peu en France, un homme mettant une femme enceinte était contraint pour une question d’honneur de l’épouser, mais cette tradition en réalité remonte à loin car les monarques et grands bourgeois jadis adoptaient les mêmes coutumes déjà.

    Aujourd’hui en France, la chasse aux immigrés voulu par un gouvernement officieusement ancré à l’extrême droite à projetté de traquer les mariages aux passeports et à la nationalité, autrement dit les mariages blancs, tout en se désintéressant des mariages forcés ou arrangés, alors que la gravité des choses est plus grave dans un cas que dans l’autre..triste réalité du monde économique dans lequel nous vivons.

    Merci pour ta visite en tous cas

    Amitiés

    Tom[/b]

  4. ça me rappelle justement un cours de droit de la famille, où notre prof décrivait un de ses premiers procès, justement un cas de mariage forcé entre une fille de 13 ans et un vieillard de 60. il avait fini par la tuer et comparaissait pour motifs d’homicide et de mariage forcé.

    au Sénégal c’est toujours une pratique courante, un peu moins dans les villes et métropoles. dès fois, on ne force meme pa la personne à se marier, mais plutot lui interdit de se marier avec une personne « castée » : selon les patonymes, on peut connaitre la classe sociale de la famille de la personne. par exemple, les Ndiaye sont des nobles, les Sow sont des forgerons, etc. ainsi, un Ndiaye ne pouvait se marier avec un Sow, vu qu’il est de plus basse extraction

    légalement, il existe des dispositions proscrivant le mariage de filles en dessous de 16 ans, et meme à cet age le consentement est expressément requis et il y a possibilité d’enquete pour savoir s’il n’a été vicié par l’entourage. mais la corruption aidant, tout passe…

  5. [b]C’est des lits jumeaux alors …. ;D ;D ;D ;D (2 délits!)

    Un comble pour un mariage!

    Mais au delà de la blagouze par jeu de mots interposé, il existe encore certaines coutumes dans le monde ou plutôt pratique comme le souligne Edward, qui ne respectent pas du tout la femme.
    Il serait temps que le monde se préoccupe un peu plus de leurs situations.

    Je vous recommande ce lien valable pour toutes les femmes du monde.[/b]

    [url]http://www.serge-diantantu.com/femmeafricaine.html[/url]

  6. [b]Edward,

    merci pour ta visite et pour ces exemples mettant parfaitement mes propos en illustration.
    Merci aussi pour ce partage que tu nous fais, au travers des « castings » de mariés.. Une pratique tout aussi affligeante, et tout aussi répréhensibles au final, car là encore le libre arbitre n’est pas respecté pour les personnes se mariant. Une « tradition » peu connue mais qui n’est pas nouvelle, cette dernière rappelant parfaitement les mariages arrangés intra couches sociales des monarchies et noblesses Européennes au 17è eme Siècle par exemple.

    Amicalement

    Tom[/b]

  7. [b]Ludo,

    merci pour ce lien qui effectivement est vraiment intéressant (j’aime beaucoup la vérité de cette affiche).
    « Oui » de nombreux combats sont a mené dans le monde pour la liberté des femmes, et les libertés en général, et je suis d’accord pour dire qu’il serait vraiment temps que quelqu’un se manifeste pour faire réagir le monde et le sortir du marasme dans lequel il s’enlise.

    Amitiés

    Tom[/b]

  8. mariages gris, mariages blancs

    Depuis la loi RESEDA de 1998 du gouvernement Jospin, on a assisté à une augmentation sans précédent des mariages mixtes contractés avec des citoyens français, de toutes origines. [u]Ils ont été multipliés par huit entre 1997 et 2005.[/u] Les unions sincères existent mais ne doivent pas pour autant masquer la réalité des mariages « pour les papiers ». Les paternités « pour les papiers » constituent également un boulevard de régularisation.

  9. [b]J’ai trois ans.

    merci pour ton passage et pour cette précision législative.
    Oui tu as raison, les mariages d’intérêt ont considérablement augmentés ces dernières années en France, que cela soit dans un but d’immigration, ou dans un but tout autre. Le temps du mariage d’amour est loin dans cette société ou tout semble calculer pour arriver à des fins meilleures. Il faut avouer que parfois certaines raisons sont tout à fait compréhensibles, et que certains mariages sont aussi fait pour fuir des conditions de vie intolérables à l’autre bout de la planète, mais alors comment traiter ce genre de problèmes? Faut-il laisser faire ou agir dans les pays concernés pour que les populations ne ressentent plus le besoin de fuir?

    Amicalement

    Tom[/b]

  10. [b]Mozarine,

    ma petite poétesse, merci pour ta visite. Rassure toi, je ne suis pas marié, loin de là d’ailleurs, car j’ai une notion assez particulière du mariage et je n’en suis pas fervent admirateur, loin de là..sourires. Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas d’envie de mariage du tout, estimant que ce n’est pas une union sacrée et officielle qui fera que je suis mieux ou non, sourires. Et toi? rires

    Amitiés

    Gros Bisous

    Tom[/b]

  11. Alors que pour certain le mariage est un pur bonheur, il peux se transformer en véritable cauchemar pour d’autre ce qui est particulièrement inadmissible. Il faudrait faire le maximum pour éviter cela mais que faire???
    En parler est déjà un premier pas.
    Comme toujours tu c’est trouver les sujets « tabou » et les traiter parfaitement.
    Amitié.

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