Marc Dutroux, le plus célèbre des prisonniers belge, se plaint de sa prison qu’il qualifie de trop froide et trop sévère.
En effet, le violeur et meurtrier de bon nombre de jeunes enfants – dont les plus mentionnées sont  Julie et Mélissa- manipule à nouveau l’état belge pour obtenir une prison plus ‘cool’ avec, selon ses mots, de la vraie nourriture et un minimum de chaleur humaine.

Il est interviewé par des journalistes, passe à la télé et fait même la promotion de son second livre qui sera, comme le premier, rédigé en prison. Tout ça pour qu’on parle de lui, et c’est ce qu’on fait.
" La prison ne change pas un homme", voilà une phrase reprise par plusieurs prisonniers. Et bien cette phrase est confirmée par une arrogance poussée à l’extrême et aucune retenue d’expression pour cet individu souvent qualifié de monstrueux.

Oui, ce qu’a fait Dutroux est monstrueux. de réaliser de telles horreures (plusieurs fillettes  fûrent violées, enfermées et privées de nourriture, entre autres). Ces actes étaient tout à fait prémédités, et comme dit plus haut, répétés. Alors lorsqu’on insulte les violeurs et autres assassins de monstre, de diable, etc, c’est un peu comme si on s’insultait soi même ( bien que je sais pertinament qu’il existe des individus qui, même avec un couteau sous la gorge, ne réaliseraient pas de telles infamnies). 
Pourtant, ces actes pervers sont en nous. Ilsapparaissent lors d’un accident sur une autoroute par exemple, et que tous les ‘spectateurs’ s’arrêtent pour se rincer l’oeil. Ces personnes peuvent aussi, à l’inverse, faire semblant tout à coup de ne plus rien voir ni entendre, lors d’une agression par exemple. Si une femme se fait voler son sac en pleine rue, qui poursuivrait le voleur à travers toute la ville?

Tout ça pour dire que je trouve affreusement culoté que cette requête de cet homme dépourvu de bon sens soit exprimée (de 1) mais aussi étalée au grand jour et médiatisée. Ces actes devraient être connus et discutés, car ce serait déroutant de les oublier. Mais le personnage, lui, doit sombrer.