On s’attend souvent à ce qu’à l’adolescence nos enfants veuillent devenir indépendants. « Les enfants ne sont pas matures, on ne peut pas leur confier de grandes responsabilités ». Certains enfants savent contourner ces préjugés et se construisent une vie très tôt ce qui perturbent énormément les parents. Et c’est à ce moment là qu’une famille se détruit, il n’y a plus de dialogue et les disputes éclatent. On m’a toujours dit que les parents devaient montrer l’exemple. Que leur montrent-t-ils en faisant ça ? Qu’ils ne savent pas se contrôler ? Qu’ils sont de mauvais parents ? Pendant ces périodes de « crise » les adolescents ne savent plus quoi penser. Certes, ils sont indépendants et intelligents mais voir des personnes qui sont leurs modèles casser toutes les valeurs qu’eux même leur ont appris est perturbant. Tout les enfants savent que la maltraitance morale est quasi-impossible à prouver. Ils vont penser à la fugue ou à des petits cas de délinquance mais cette colère peut mener à des choses bien pire. Il ne faut jamais mêler intelligence et colère, il en sortira des choses mauvaises.
Un enfant ne peut rien faire étant enfant. Mais certains peuvent divaguer à en devenir fou. Pour illustrer mes propos je vous propose un petite histoire fictive :
Lucas, 10 ans vit dans un petit village de banlieue. Tout ce passe à merveille jusqu’au moment où il a demandé de l’indépendance. De l’argent de poche était un bon début pour lui en sachant qu’il vivait luxueusement. Malgré ses demandes incessantes, ses parents ont dit non. Petit à petit ils commencèrent à se disputer pour ça puis pour autre chose. Cette situation dura des années jusqu’au jour où la mère de Lucas mourut. Après ça son père commença à le frapper sans arrêt. Ce fut une sorte d’illumination pour Lucas car à partir de là il n’allait plus faire le gamin pleurnicheur. Il planifierai sa vengeance. Il décida de ne plus contredire son père malgré les injures et les coups. Les années passèrent. Il passa tout ses examen avec succès. Une fois qu’il eut atteint la majorité il partit de la maison familiale en en finissant pour de bon avec cette maltraitance. Cette histoire pourrait s’arrêter là mais non. Lucas avait trop souffert pour laisser son père s’en sortir sans séquelles ni remords. Quelques années plus tard il retourna chez son père en pleine nuit. Il sortit une arme et se rendit dans la chambre. Qu’a-t-il fait ensuite ? A vous d’imaginer. Après cette histoire qu’auriez vous fait à sa place ? Seriez-vous aller jusqu’au meurtre.
Donc maintenant chers parents je vais vous poser deux petites questions; Pourquoi vous défoulez-vous sur vos enfants à chaque fois qu’une chose vous chagrine ? Et pourquoi les accusez-vous de faire une crise d’adolescence si c’est vous qui la faîtes ? Mettez vos problèmes personnels de côté car si votre enfant est intelligent il est possible qu’il songe à des choses bien pire que vous ne pourriez l’espérer….
Maintenant vous allez sûrement vous demander qui je suis. Et bien je suis une adolescente qui veut lutter pour que les enfants qui sont maltraités moralement puissent s’en sortir et continuer à vivre. Contre la maltraitance morale on ne peut rien faire pourtant des millions d’enfants en souffrent chaque jour dans le monde. Qui en est la cause ? La famille proche donc les parents dans la plus part des cas. C’est désolant mais vrai. Certaines personnes sont cruelles et égoïstes envers leurs enfants. Heureusement je n’en suis pas à ce stade mais je lutte. Quand un enfant dit que ses parents l’insultent, personne ne le croit car on ne croit jamais un enfant. J’espère qu’un jour on trouvera un moyen de prouver cette forme de maltraitance et de sauver le plus d’enfants possible.
Je n’écris pas pour gagner de l’argent ou pour devenir célèbre. Je veux juste que le monde comprenne à quel point nous sommes tombés bas. Je ne prends pas le risque de dire qui je suis ou encore mon âge car personne ne voudra lire et comprendre le récit d’une adolescente qu’ils traiteront de dépressive qui se croit maltraitée alors qu’elle a sûrement tout ce qu’elle désire. Je sais que grand nombre d’entre vous croiront ça. Tout ce que j’aurai à vous dire c’est que j’espère que le monde a encore une once d’humanité pour ces enfants et qu’on les aidera.
L’adolescente anonyme