La "malbouffe", thème récurrent de l’actualité médiatique depuis quelques mois est-elle en soit réellement une grande surprise? Non, à coups sûrs. Pourquoi s’étonner devant tant de carences au sein de la production alimentaire? En voilà une question intéressante.
Entre les divers objets et matières retrouvés dans les aliments de grande consommation, et les produits chimiques, sans oublier les mensonges sur la provenance et l’identité des produits, l’Alimentation est en passe de devenir "LE" sujet explosif de l’année. Pourtant, ils vous avaient prévenus il y a 35 ans…en vain.
Depuis quelques mois, on entend régulièrement dans les médias, que la bonne ménagère de moins de 50 ans aurait retrouvé tel ou tel objet en ouvrant les contenants de ses aliments. Rappelez-vous en 2011, ce septuagénaire qui retrouvait dans sa boite de boeuf Bourguignon (d’une grande marque), une lame du cutter d’une dizaine de cm, ou encore cette consommatrice angevine qui retrouvait une dent humaine dans ses steacks hachés.
Que dire en outre de cet habitant de Hénin Baumont qui à sa grande surprise en ouvrant un innocent sachet de laitue, avait retrouvé ni plus ni mois qu’en téléphone portable.. et rassurez-vous, cela n’a pas lieu qu’en France, puisque par exemple au Danemark, un homme a retrouvé un cafard dans son hamburger, alors qu’en Angleterre, un père de famille a retrouvé une souris morte dans son paquet de pain de mie, tout comme cet américain qui a retrouvé le même animal mort dans le fond de sa canette de boisson.. Les exemples sont légions, et se multiplient aux quatre coins du monde depuis quelques années. Vous l’aurez compris, les Kinders surprises, existent aussi pour des aliments plus diversifiés que le chocolat. Et pourquoi pas une montre gousset dans une bouchée à la reine tant que l’on y est? Ah non, ça Louis de Funès l’a fait dans l’Aile ou la cuisse !!
Alors "oui", vous allez me dire, cela peut paraitre isolé, et ne semble pas forcément être la faute du fabriquant, notamment dans le cadre d’une production de masse. Oui, c’est vrai. Mais lorsque le dit marchant agit volontairement pour tromper ses clients, là le danger est plus grand. Prenez par exemple le cas du scandale agro-médiatique actuel de la viande de Cheval substituant le boeuf dans des lasagnes surgelés. Et, il faut avouer qu’il ni a pas que ce type de tromperie, car la loi est ainsi faite, un produit transformé (et non pas produit), dans un pays donné, sera indiqué comme provenant du dit pays. Par exemple, c’est souvent le cas avec le foie gras notamment, un fois gras produit dans les pays de l’Est, et transformé en France, sera indiqué comme produit français. Normal? Euh non, car la qualité des produits français est d’avantage contrôlé et bien meilleure que pour les produits venant de l’Est la plupart du temps.
Existe-t-il un danger?
Là est la question. Depuis les années 70, et l’avènement des frigos et autres congélateurs, le marché du surgelé a explosé en France (notamment). Une explosion qui a suscité, il faut l’avouer, une baisse de la tarification de certains produits, et une découverte de produits intéressantes (régionaux et internationaux), mais qui a aussi eu pour effet direct de voir la composition de l’alimentation se transformer. Place donc désormais aux additifs chimiques, à la présence excessive de sel, à la non transparence, à un manque de traçabilité, etc. Seul compte la production de masse, pour les masses, et pour un maximum de rentabilité.
A ce sujet, un excellent documentaire réalisé par l’émission Complément d’Enquète il y a quelques mois, a montré très clairement les limites et dangers de la nourriture industrielle. En effet, 3 journalistes ont servi de "cobayes" pour le besoin de cette étude. Le premier n’a rien changé à ses habitudes alimentaires, le second n’est s’est nourri que d’aliments industriels, et le dernier s’est nourri avec des produits "bio" savamment choisis par un nutritionniste.
Bilan, le premier n’a subit aucun dommage, n’ayant rien changé à son alimentation. Logique. Le second a vu son taux de graisse dans le sang tripler, son taux d’acides hippuriques multiplié par 7, et conséquences finale visible, il a pris 2 kilos en 15 jours. Seul soucis les augmentations d’acides et de graisses dans le sang, ont pour conséquences de ralentir la croissance, d’apporter des troubles du comportements et de la mémorisation, d’accroitre les risques d’hyperactivité, etc. Vous l’avez compris, ce simple exemple a démontré que la nourriture industrielle n’étaient non seulement pas terrible au goût, mais en plus était potentiellement dangereuses à long terme pour le corps. En outre, cela fait grossir rapidement, et peut engendrer une obésité précoce.
Et le troisième? Pour lui tout va bien, et même mieux. Son taux de graisse dans le sang a baissé, il a perdu 1.5Kg, mais il aura dépensé plus d’argent pour se nourrir, les produits sains coutant plus chers, et demandant plus de temps en cuisine.
En conclusion, existe-t-il un danger pour la santé? A vous d’en juger.
Et pourtant…
Vous n’êtes pas sérieux non plus, il faut l’avouer. Outrés par ces scandales agro-médiatiques, vous n’avez pas, à tort, pris au sérieux l’avertissement donné il y a quelques années par un duo comique pourtant très précis, le duo De Funès/Coluche. Un duo qui sévissait dans le film l’Aile ou la Cuisse, de Claude Zidi, sorti en 1976, qui montrait déjà les rouages de l’industrie alimentaire de masse, au travers du tristement célébre "Tricatel". Un De Funès en "Père Duchemin", célèbre auteur du guide gastronomique éponyme au guide "Michelin", qui faisait face à l’empereur de la bouffe de grande consommation et très industrialisée, "Tricatel". Sur fond de succession du patrimoine culturel entre Duchemin et son fils (De Funès et Coluche), on découvrait l’emprise de la nourriture industrielle et l’envers du décor d’une machine tentaculaire de grande échelle.
Entre les oeufs carrés, les poulets et les poissons à la gélatine, le vin au pétrole, les salades en plastiques, etc, tout y passait, et De Funès donnait de sa personne durant le film en ingurgitant massivement de la nourriture industrielle pour terminer à l’hôpital !! Certes, le trait était tiré à l’extrême, signature d’un duo De Funès/Zidi des grands jours, mais le principe était déjà posé. La nourriture industrielle n’était certes pas chère, mais présentait bien des étrangetés à la fois dans sa conception et dans son apport nutritionnel.
Bande Annonce du film, plus que explicite :
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Aujourd’hui, le constat est clair, la malbouffe propose certes une très grande attractivité tarifaire, proposant aussi une vraie économie de temps dans la préparation, mais présente aussi de nombreux risques pour la santé, et empoisonne petit à petit les organismes des consommateurs.
Histoire d’être complet, et de bien vous faire comprendre que vous mangez, comme dirait Jean Pierre Coffe, "de la merde", alors je vous invite à consulter l’excellent lien suivant, qui notifie point par point les dangers des additifs contenus dans l’alimentation de masse, et qui sont présent dans quasiment tous les produits vendus au travers de ces industriels : http://mangersain.medicalistes.org/additifs.php
Allez, il est maintenant l’heure de prendre une pause bien méritée, "A table" !
Source :
http://www.20minutes.fr/societe/768288-choses-peu-ragoutantes-trouvees-nourriture
http://www.obobs.net/article-discount-et-obesite-la-nourriture-industrielle-testee-53294244.html
http://www.naturavox.fr/alimentation/article/enquete-sur-la-mal-bouffe-et-la
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aile_ou_la_Cuisse
[b]Bonjour à tous,
si vous avez d’autres exemples de films ou documentaires visuels ou l’on traite ce genre de sujets, je suis preneur 😉
Tom[/b]
[b]Ya du rab ?[/b]
[img]http://2.bp.blogspot.com/-XW1DalG1kQ4/UGSTGN2I9VI/AAAAAAAAA4w/NRQCBp_OOPY/s1600/fast-food_malbouffe.jpg[/img]
[b]Zelectron,
à la vue de ta photo, j’ai explosé de rire, merci pour ce bon moment, loooool
Tom[/b]