Des bravos mérités.

Les lectures du jour, celles que vous pouvez- devez ?- tous faire offrent au soleil hiémal l’occasion de sourire. Les vacances neigeuses arrivent, il faut retrouver la forme et l’esprit appropriés.

Tout d’abord des félicitations, des bravos à Madame Elisabeth Badinter. Dans un article du « Point », intitulé « adresse à celles qui portent volontairement la burqa » tout est dit sur la burqitude qui agite vainement les medias. Elle parle, écrit en femme aux femmes. Elle traite du fond sans qu’il soit question de loi de décret. Ses données sont simples : il ne s’agit pas de religion… mais de rétrogradation médiévale. La conclusion est cinglante mais juste.

Hasard ou air du temps, un éditorial de « Marianne » intitulé « les soviets plus l’obscurité » s’en prend à Besancenot et sa candidate au voile régional. On y explique la même régression. Les déductions, les commentaires ont un ton plus politique. Mais après cette lecture, on respire mieux.

Enfin, il y a quelque temps déjà, M Badinter nous a expliqué que la disparition du juge d’instruction telle qu’elle nous est proposée sera une régression… sauf pour le monde politique qui pourrait en ressortir.

Quel couple !

Pourquoi ne pas féliciter, un instant, une fois, ces voix que l’on n’écoute jamais assez. Demain nous dirons que nous n’avions pas été prévenus, que personne n’a pressenti ceci ou cela. On nous a déjà fait le coup pour la crise financière. Silence dans les rangs des objecteurs… On nous offre tellement d’émissions pour que notre cerveau soit libre au bon moment, celui de la pub…

Pourtant ces voix, ce sont les nôtres. Celles qui disent mieux que nous, avant nous, ce que nous ressentons vraiment. Notre négligence est coupable et nous nous absolvons bien vite. Il doit nous être désagréable de savoir que ces voix ont raison à l’insu de notre plein gré.