Un matin j’ouvre ma boite aux lettres et j’ai la surprise d’y découvrir un colis contenant le livre "99 Fr" de Beigbeder. Ma première réaction est positive étant donné que la lecture est une de mes passions et que cela fait un moment que j’ai envie de connaître l’auteur (personnage que je n’apprécie pas particulièrement dans le monde télévisuel mais sans réels fondements, donc assez empressée de savoir si je fais fausse route). Je mets donc le bouquin de côté en espérant me régaler prochainement et d'éventuellement me faire une opinion quant au battage  médiatique fait autour du film tiré du bouquin.

 

On me promettait ceci :

 

Quatrième de couverture
Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? " Une mongolienne de moins de cinquante ans. " Les nababs de la publicité ? " Ils mènent la troisième guerre mondiale. " De l'île de la Jatte où négocient les patrons d'agence à Miami où l'on tourne un spot sous amphétamines, d'un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l'enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d'un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.

 

Et en effet je fais connaissance avec Octave riche publicitaire qui se rebelle contre le monde professionnel dans lequel il évolue, celui de la publicité, un monde sans pitié ou il se doit d’être sans arrêt au plus haut niveau. Un monde cruel, superficiel, brassant l’argent en masse afin de vendre des produits inutiles à des millions de consommateurs qui n’en n'ont en plus pas l’utilité. Le personnage se révolte en publiant un pamphlet virulent dans l’unique but d’être enfin viré de ce milieu rempli d'immondices. Tout le livre décrit la déchéance d’un homme écoeuré  par sa profession qui le mène dans les bas fonds de l'être humain.

 

Au final j’en ressors aussi écoeurée par ce livre que le personnage de ce roman l’est par son milieu professionnel. Drogue, sexe (prostitution), ambiance lourde et glauque, crime, description de la déchéance humaine, des noirceurs les plus profondes de l'homme. L’histoire aurait très bien pu se passer dans un tout autre milieu que celui de la publicité, mais il est vrai que celui-ci est particulièrement féroce.

 

En résumé, après avoir lu ce livre d’une seule traite je me suis sentie mal à la l’aise à sa fermeture et bien heureuse de l’avoir terminé.

 

Aucun regret d’avoir lu ce fameux bouquin qui en plus m’a été offert gentiment mais mon premier rendez-vous avec Begbeider sera sans aucun doute le dernier.