Vic sur Cère est une ancienne cité thermale située à la limite du Parc des Volcans d’Auvergne.

Sise à 650 mètres d’altitude, la ville s’étire en longueur et la vieille ville en hauteur. 

En descendant par la route sinueuse, après les lacets de la départementale dans les bois, nous découvrons une ville cachée au creux de la vallée.

Au premier abord, nous avons l’impression que la ville est petite et presque morte ; nous pensons découvrir l’un de ces villages de montagne auxquels nous sommes habitués…

La chaleur est étouffante, nous trouvons enfin un endroit à l’ombre où nous garer, juste devant de petits immeubles de 3 étages qui servent de résidence aux vacanciers.

C’est la première fois que nous voyions par ici des immeubles assez récents ; partout où nous sommes passés ce sont de vieilles maisons qui meublent les villes.

L’Office du Tourisme bien caché sous les tilleuls nous semble accueillant, nous entrons pour dénicher un peu de documentation sur cette ville et ses alentours. Nous apprenons ainsi que nous nous trouvons à une vingtaine de kilomètres de Aurillac à 800 mètres d’altitude.

Autre chose nous interpelle : il existe comme dans presque toutes les villes ou villages que nous avons visité une place « 19 mars 1962 » La guerre d’Algérie a dû marquer les esprits et les familles par ici bien plus que dans ma région natale !

Nous trouvons le centre ville, non indiqué, en montant une petite rue abrupte et là !! nous découvrons la vieille ville ! De belles maisons de pierres, hautes et carrées, des toitures en lauze, des portes d’entrée superbes, façonnées et sculptées en bois verni ou ciré, brillantes de leur patine.

 

 

Certaines de ces demeures possèdent des plaques explicatives de leur histoire, d’autres non.

 

Cette maison à tourelles est une ancienne propriété des Princes de Monaco. Elle a été construite au moment où Vic faisait partie du Comté de Carlat, comté donné à Honoré II Grimaldi en dédommagement de certains domaines perdus au service de la France (voir Wikipédia). 

 

Mais ici, personne dans les rues : 33° à l’ombre est trop chaud pour sortir de l’enceinte bienfaisante et fraîche des murs épais. Il n’y a que les touristes pour s’aventurer dehors par ce cagnard !!

Même les chats dorment à l’ombre et n’ouvrent même pas un œil lorsque nous les observons.

 

Une autre ruelle nous dirige vers une fontaine qui chante et l’église dont les portes sont ouvertes pour ceux qui recherchent un peu de fraîcheur. Nous entrons et découvrons comme presque partout, des sculptures superbes, des boiseries travaillées et une pénombre fraîche et reposante.

 

 

 

 

Plus bas, la Cère coule doucement entre les tilleuls et les rives verdoyantes de son lit. Une rivière faite pour les truites me dit mon spécialiste !

Tout autour de la ville, on peut voir les pentes vertes et boisées des montagnes environnantes, parfois une paroi rocheuse se montre à travers cette verdure.

 

La ville comporte de nombreuses structures implantées aussi bien pour les habitants que pour les vacanciers. Une piscine, ainsi que de nombreux équipements ludiques pour les adultes et les enfants se trouvent à proximité de la rivière ; la fraicheur y est donc présente. En face, un parc verdoyant accueille ceux qui ont envie de se reposer et admirer le paysage montagneux.

 

Pourtant ici, on pense davantage au Sud, quelques kilomètres plus loin, nous découvrons des toitures de tuiles, des maisons aux formes moins massives, des façades peintes de couleur claire. La région devient différente ; moins rurale.

Nous allons pourtant jusqu’à Aurillac…. Là retour à la civilisation avec ses grandes surfaces, ses magasins immenses et ses entreprises de toute sorte. Le charme est rompu !

La réalité refait surface : le travail de chacun, les gens qui se pressent, la conduite folle et j’en passe.

 

Nos vacances ne sont pas encore finies, et nous comptons bien profiter encore quelques jours d’une vie paisible et calme loin de la cohue et du bruit de la ville.

 

A suivre.