M. Dubec : un expert judiciaire aussi contesté qu’encensé

plaisir_de_tuer_dubec.jpg

Le 20 avril 2009, le chroniqueur judiciaire du Figaro signait un article totalement hors actualité qui fleurait bon la complaisance. Intulé « Les tourments d’un expert agréé par la Cour de cassation », il était consacré essentiellement au différent opposant l’expert psychiatre et essayiste mondain Michel Dubec à une certaine Brigitte B. Laquelle avait été condamnée, pour l’avoir « harcelé » à de la prison ferme… Nous publions ci-dessous le droit de réponse qu’elle vient d’adresser à la rédaction du Figaro.


Bien étrange article que celui de Stéphane Durand-Souffland, le principal chroniqueur judiciaire du Figaro. Tout d’abord, en corps de texte comme en légende de la photo, il mentionne une condamnation à « dix-huit mois de prison, dont huit ferme ». La prison « ferme », qui est un vocable jargonnant de journaliste (c’est plus simple à exprimer ainsi), n’est évidemment pas mentionnée dans le jugement (rendu par Martine, Isabelle Pulver, Aïda Traore, magistrates du siège, à l’issue de l’audience du 12 mars 2008, le ministère public étant représenté par Corinne Moreau). Il suffisait à notre estimé confrère du Figaro de se rendre au greffe (et de demander en particulier, si cela était possible, à Aurore Davy, présente à l’audience) pour vérifier les dires de Michel Dubec. Il aurait constaté que Brigitte Brami, car c’est d’elle qu’il s’agit, n’avait été condamnée qu’à quinze mois « d’emprisonnement » (il y a d’autres qualifications pour définir la détention) et 3 000 euros de dommages et intérêts. Dans sa grande mansuétude, le tribunal n’infligeait pas d’amende, se contentant des habituels 90 euros de « droit fixe de procédure ».

                    

Une peine insolite au regard des faits

Quinze mois, c’est seulement trois à huit de moins que ce qui est souvent infligé à des hommes violents se livrant à des voies de fait ou infligeant des coups et blessures à d’anciennes compagnes qu’ils harcèlent avec une formidable insistance, crevant les pneus de leur véhicule, se livrant à des scènes sur les lieux de travail ou de vie, &c. Il suffit de voir Michel Dubec (en photo sur Le Figaro) et de voir Brigitte Brami pour comprendre que les allégations relayées par Me Georges Kiejman (un ténor ami de Michel Dubec), faisant état d’agression physique de la part de la cliente du cabinet de Me Julie Noyal étaient fantaisistes au pire, assurément disproportionnées pour le moins… Brigitte Brami est une petite femme de très faible corpulence, qu’on ne peut cependant qualifier de malingre en français ou de « midget » en anglais, bien peu sportive, et qui, à la jeune quarantaine, n’est certes plus portée à faire le coup de poing si tant était qu’elle se soit jamais livrée à de vraies violences. Cependant, le tribunal a fait état de « violence aggravée par deux circonstances suivie d’une incapacité excédant pas huit jours. ». Ce qui est aussi allégué, c’est que Brigitte Brami aurait dénoncé son ancien psychiatre traitant au fisc, à la Sécurité sociale, au conseil de l’Ordre des médecins et à celui des experts. Pour les deux dernières instances, les faits sont patents, avérés, constants (non contestés par les parties), pour la CPAM, on accordera au tribunal le bénéfice du doute, mais pour le fisc… Plus d’un contribuable serait curieux de voir la ou les pièces fondant cette… opinion. Le fisc, tout comme les Douanes, est peu enclin à produire des lettres de dénonciation. Mais il ne s’agit pas, ici, de traiter de choses jugées, surtout si le délai d’appel est dépassé, ni de contester que Brigitte Brami ait pu avoir, à l’égard de Michel Dubec, une attitude qu’un autre psychiatre a pu qualifier de « délirante ». Il s’agit de relever que Brigitte Brami a bénéficié d’une levée d’écrou au bout de huit mois, que la présentation du Figaro est erronée, et on peut suggérer quelques possibilités d’explication.

 

Brigitte Brami n’est pas seule.

Si Brigitte Brami est éventuellement la seule patiente à avoir été brutalement, de son fait, privée de suivi par son psychiatre traitant, Michel Dubec, et à s’être livrée à des demandes insistantes et outrancières pour obtenir de lui des explications, elle est loin d’être la seule à avoir tenté d’obtenir du Conseil de l’Ordre des médecins qu’il se prononce. Elle est surtout loin d’être la seule ou le seul à s’interroger sur la nature exacte des expertises de Michel Dubec. Lequel, expert fort médiatique, ne voit pas toujours ses conclusions suivies par les tribunaux, loin de là. Michèle Loup, conseillère régionale de l’Île-de-France, s’était adressée à la Garde des Sceaux, Rachida Dati, pour protester contre les prises de position publiques de Michel Dubec. Notre confrère ne pouvait non plus ignorer que, du 2 au 4 mars derniers, Michel Dubec avait préféré laisser Jean-Claude Bossard soutenir les arguments qu’il avait développés dans l’affaire Pascau. Stéphane Pascau, partie civile dans l’affaire du meurtre (possiblement prémédité) de sa mère, avait eu à connaître des expertises de Michel Dubec disculpant l’assassin. « Le jury n’a été dupe de rien. L’accusé a été reconnu coupable et responsable, et condamné à cinq ans avec sursis et dix ans d’interdiction de séjour dans le département. Ceci peut paraître peu cher pour un assassinat, mais l’homme que l’on jugeait n’avait raisonnablement plus rien à faire en prison à 82 ans, ralenti et désormais handicapé, alors qu’il ne l’était pas au moment du crime. Nous avons nous-mêmes demandé à ce qu’on lui évite l’enfermement. » Ainsi s’exprime Stéphane Pascau. Un autre « expertisé » par Michel Dubec tente aussi, vainement, de faire valoir sa contradiction. Il fait état, en privé, de sa véritable « peur » qu’inspirerait Michel Dubec à qui se dresse sur sa route. C’est peut-être exagéré : Michel Dubec, physiquement, en dépit de sa prestance, ne fait peur à personne. Mais surtout, le fond de l’affaire est que Brigitte Brami a été soutenue dans sa critique du livre de Michel Dubec, Le Plaisir de tuer, co-rédigé avec la journaliste Chantal de Rudder (Seuil éditeur). Elle a été soutenue par des associations féministes, des médecins, des psychiatres, et par une pétition. On retrouvera facilement tous les éléments en ligne, sur l’Internet.

 

Étrange plaisir de susciter des cris

Que Michel Dubec éprouve, lors de rapports sexuels, du plaisir à obtenir « la défaveur de sa partenaire (…) à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris », est une chose. Il peut fort bien le penser. Il ne lui est cependant pas permis d’obtenir des cris d’une nature qui n’importerait pas hors d’une relation sadomasochiste entre adultes consentants. Il est surtout proche de l’insulte et de la diffamation, à l’égard des hommes n’ayant nullement le besoin ou l’envie de susciter des cris de douleur ou d’autre nature que ceux dus à un plaisir de leur partenaire, de s’exprimer de la sorte en s’autorisant de son autorité d’expert devant les tribunaux français. Mais ce n’est pas, ici, l’essentiel. Ce qui importe, c’est de comprendre la nature de l’article consacré à Michel Dubec par le chroniqueur judiciaire du Figaro. Il suffit de le consulter pour estimer, au plus proche de la mise en œuvre de moyens tendant à la meilleure objectivité possible, que cet article est laudateur, et totalement, des mois après les faits, hors d’actualité perceptible par le lectorat du Figaro. Pourquoi ?

 

Un échange de bons procédés ?

Parmi les chroniqueuses et chroniqueurs judiciaires ayant prudemment fait état de l’affaire Michel Dubec-Maurice Joffo, celles et ceux à n’avoir pas trouvé quelques moyens d’en minorer la portée défavorable à Michel Dubec sont rares. De mémoire, seul l’article d’Isabelle Horlans, de France Soir, sans doute l’un des quotidiens français désormais les moins lus (et c’est dommage) avec L’Humanité et La Croix (et c’est tout autant dommage), parait quelque peu susceptible de ne pas ménager Michel Dubec. Oh, la critique sous-jacente est bien faible, et il est possible qu’à trop vouloir lire entre les lignes, on se trompe.

Comme me le confiait un confrère spécialisé des affaires judiciaires tant au plan national qu’international, « tu comprends, Dubec se montre très sympa avec les journalistes, et il est généralement apprécié. ». Il est certain qu’un expert capable de fournir « la » ou « les » citation(s) qui feront mouche, structureront un article, voire fournissant un gros titre est pain béni pour le chroniqueur judiciaire. Lequel travaille dans l’urgence, est un familier des experts, des membres du barreau, de la magistrature : on s’ennuie beaucoup à attendre un jugement, on déjeune, voire dîne avec les experts, les avocats de la défense et de la partie civile, on copine avec l’escorte… Et parfois, si l’un ou l’autre est susceptible d’être un informateur privilégié, de vous livrer en douce une exclusivité, eh bien, on le « soigne », et c’est bien normal. Une fois l’exclusivité obtenue, une consœur, un confrère se chargera d’égratigner l’informateur s’il doit l’être, soit s’il le mérite. De même, pour les affaires de dopage dans le sport, la rédaction sportive sait à l’occasion se défausser sur les faits-diversiers. C’est le b-a-ba du métier qui, pour l’investigation, s’apparente (de loin, avec bien moins de moyens) à celui de détective privé. Mais il est tout simplement possible que Michel Dubec, qui jouit d’une forte notoriété, ait pu influencer naturellement, par sa faconde, Stéphane Durand-Soufflant, qui n’avait aucune raison de travestir la vérité. Faisant preuve d’une délicatesse certaine, Brigitte Brami s’abstient de relever l’inexactitude relative à sa condamnation. Des approximations de ce genre ne constituent certes pas une faute professionnelle, même vénielle, mais il est cependant bon que la lectrice ou le lecteur n’ait pas à rectifier « de soi-même », et qu’ils soient informés, ainsi que Stéphane Durant-Soufflant, de la nature exacte de la condamnation purgée par Brigitte Brami, libérée par anticipation pour conduite irréprochable en détention.

 

À vous de voir… voire d’agir !

L’actualité de cet article, ce serait, si j’étais mauvaise langue, d’anticiper sur les possibles réactions d’une chambre disciplinaire. Ce serait faire injure à ses membres, comme ce serait faire injure aux membres du tribunal ayant jugé Brigitte Brami, de dire qu’il suffirait d’un tel article pour les placer sous influence. Stéphane Durand-Soufflant le sait sans doute fort bien : son article n’a sans doute pas déplu à Michel Dubec, mais il ne lui sera d’aucune utilité devant une chambre disciplinaire. Cet élément ne sera sans doute ni cité, ni pris en compte d’aucune manière. De même, le droit de réponse de Brigitte Brami n’influencera pas une chambre disciplinaire. Mais une telle chambre peut-elle être influençable ? D’aucuns, dans l’affaire de la remontrance adressée au juge d’instruction de l’affaire d’Outreau ont pu le supputer. Ce ne sera pas, à l’égard de cette chambre disciplinaire, ici, ou ailleurs, de ma part, le cas. Chacun peut se fonder son opinion, conforter la pétition lancée par Brigitte Brami si, selon son intime conviction, cela semble s’imposer, ou à l’inverse soutenir Michel Dubec en lui apportant un témoignage de sympathie. Là n’est pas vraiment l’objet. Mais comme l’article de Michel Dubec a été parfois photocopié, transmis, et que le droit de réponse pourrait l’être bien moins, autant, ici, le reproduire…

 

« Dans un article intitulé "Les tourments d’un expert agrée par la Cour de cassation" publié dans votre édition du 20 avril 2009 dans la rubrique Société et signé par Monsieur Stéphane Durand-Souffland, Madame Brigitte B. est mise en cause. Étant aisément identifiable en raison des précisions fournies par l’article, je vous prie  de  bien  vouloir,  en  application  de  l’article  13 de  la loi du 29 juillet 1881, publier le texte suivant sans le modifier :

"Personnellement mise en cause dans un article intitulé "Les tourments d’un expert agréé par la Cour de cassation" signé de Monsieur Stéphane Durand-SOUFFLAND et publié le 20 avril dernier, je souhaite y répondre en précisant plusieurs points :

S’il est vrai que j’ai été condamnée pour des appels téléphoniques malveillants qui  concernent le docteur Michel DUBEC dont j’étais la patiente, faits qui ont donné lieu à une audience dont votre journal s’est abstenu de rendre compte alors qu’elle était de nature à expliquer mon comportement, la décision à laquelle vous avez fait allusion n’a rien à voir avec ma critique de l’ouvrage du docteur Michel DUBEC, laquelle n’a donné lieu à aucune poursuite.

Contrairement à ce qui a été dit, je me suis contentée de reproduire sans les modifier des extraits d’un ouvrage public et d’attirer l’attention des personnes concernées par la lutte contre le viol sur le caractère surprenant de certaines expressions de la part d’un expert-psychiatre, lequel parlant de Guy Georges a écrit: "Si un homme est troprespectueux d’une femme, il ne ‘bande pas." ; "Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré." ; "Jusque-là on peut le comprendre, et même il nous fait presque rêver". Chacun peut d’ailleurs se reporter au contexte dont ces phrases sont extraites pour en apprécier la portée.

Je ne peux être tenue pour responsable des poursuites engagées à l’encontre du docteur Michel Dubec à raison de ces propos pour deux raisons. Je n’ai pas personnellement porté plainte et les propos incriminés ont un caractère public.

Je ne suis pas non plus responsable de la condamnation définitive du docteur Michel DUBEC pour injures à caractère racial."

Croyez, Monsieur, » &c.

 

Une affaire qui divise certaines militantes

Que ce soit par souci d’efficacité tactique ou par conviction, certaines associations féministes ou des sites ou des individualités se sont solidarisés avec Brigitte Brami. D’autres se sont abstenues, d’autres encore ont pris leurs distances mais aucune association féministe n’a pris ouvertement fait et cause pour Michel Dubec. S’en prendre à la liberté d’expression dans le cas d’un auteur du Seuil, d’une notabilité du monde de l’édition mais aussi d’autres cercles, c’est plus délicat que de s’opposer à une quelconque agence de publicité soupçonnée de sexisme. On peut le comprendre, l’admettre. De plus, les associations ont parfois d’autres urgences, d’autres priorités. Il faut le comprendre et admettre. Il en est sans doute autrement des associations de victimes. Soit les 12 plaintes diligentées à l’encontre de Michel Dubec sont des dénonciations « fantaisistes » comme il qualifie celles des associations féministes et des femmes et des hommes qui ont dénoncé la teneur de son livre, Le Plaisir de tuer, soit pas. Il appartient à chacun de s’informer et, au besoin, de se prononcer sereinement. Ou de ne rien faire, selon son bon plaisir, qui ne saurait être assimilé à celui de faire crier ou de tuer, ou de faire condamner hâtivement…

Épilogue… provisoire

Depuis cet épisode, le droit de reponse de Brigitte Brami a été publié par Le Figaro. Michel Dubec a comparu devant la chambre disciplinaire de premiere instance de l’Ordre des médecins, Stéphane Durand-Soufflant venant, de meme que le juge Thiel, déposer en tant que témoins de moralité pour Michel Dubec (mais aucun pigiste du Figaro n’était la pour faire état des dix plaintes visant Michel Dubec et estimées recevables). Brigitte Brami, sur nouvelle plainte pour harcelement de la part de Michel Dubec, pour des faits concomittants a ceux lui ayant valu la prmiere condamnation, s’est vue de nouveau, le 15 octobre 2009, condamnee a 15 mois de détention, et un mandat d’arret a été délivré.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

15 réflexions sur « M. Dubec : un expert judiciaire aussi contesté qu’encensé »

  1. Précision à l’attention des âmes compatissantes qui se sont découvert une vocation de défenseurs de la liberté d’expression face aux attaques dont le pauvre Docteur Dubec est, encore et toujours, l’innocente victime :

    La pétition susmentionnée n’a nullement pour prétention d’entraver la liberté d’expression. Simplement de demander à la Justice de réfléchir à ce qu’implique le fait d’utiliser en tant qu’expert auprès des tribunaux un gugusse qui claironne gaiement qu’il bande au récit de sévices infligés aux femmes. A l’Ordre des Médecins, de refléchir à ce que ça implique déontologiquement parlant, de le compter parmi ses membres.
    Personne ne songe à lui interdire d’essayer de bander, le pauvre.
    Pour ma part je ne m’insurgerais pas, par exemple, contre une femme qui dirait qu’elle comprendrait qu’on puisse avoir envie de couper à Dubec ce qui tient lieu d’appendice génital et de le faire bouffer à Guy Georges. Ou vice-versa. Je ne veux pas dire que je dirais qu’elle a raison. Je veux dire que je comprendrais qu’elle puisse exprimer son empathie avec l’opérante, ça me paraît un droit élémentaire d’éprouver de l’empathie. C’est juste un exemple pour vous montrer la nuance, vous voyez ?

    Maîtresse[b][/b]

  2. Voici un commentaire reçu par ailleurs de Stéphane Pascau :

    « [i]En ce qui me concerne, la plainte de 120 pages, attestée par plusieurs psychiatres, que j’ai déposée contre trois experts dont Dubec, pour violation du Code de Déontologie Médicale, faux en écriture et entrave à la manifestation de la vérité, a déjà été refoulée quatre fois sans ouverture du dossier, la dernière par ordonnance de refus d’informer fondée sur l’article 6-1 du C.P.P. (le même que celui qui a servi à blanchir les magistrats d’Outreau !). J’ai fait appel[/i]. »

    Il faut savoir qu’à diverses reprises, diverses personnes ont tenté soit d’alerter, soit de saisir le Conseil de l’ordre des médecins. Deux plaintes ont pour le moment été estimées recevables. Il devrait en être question le 22 septembre 2009.

  3. Ami/es, sympathisant/es féministes,

    Ne ratez pas la comparution du Dr Michel Dubec

    devant la Chambre Disciplinaire du Conseil de l’Ordre des Médecins,

    mardi 22 septembre 2009

    à 14 heures 15

    au 9 rue Borromée, Paris 15éme (Métro Volontaires).

    Venez, par votre présence, manifester votre soutien aux plaignant/es offensé/es par les déclarations injurieuses de ce psychiatre expert auprès des Tribunaux, tristement célèbre pour « Le Plaisir de Tuer » (complaisant récit autobiographique où il exhibe entre autres l’admiration teintée d’envie que lui inspire le tortionnaire-violeur en série « Guy Georges ».)

    Le Dr Michel Dubec devra notamment y répondre de l’accusation de diffamation et d’insultes racistes envers Maurice Joffo (auteur de « Pour Quelques Billes de Plus »).

    [u][/u][u][/u][b][/b]

  4. ARTICLE CENSURE après intervention des avocats de DUBEC

    REPUBLIE par SYSIPHE sur son Site

    Les Éditions du Seuil ont publié en février 2007 un livre de Michel Dubec, au titre racoleur : Le Plaisir de tuer.

    Le docteur Michel Dubec est psychanalyste, mais c’est surtout un expert psychiatre national auprès des tribunaux.

    Or donc, dans ses écrits (retranscrits par la journaliste Chantal de Rudder), il justifie les violences faites aux femmes, et même les viols, au nom de la sacro-sainte nature de la sexualité masculine.

    Le Dr Michel Dubec reconnaît une espèce de solidarité de sexe, qui va jusqu’à une véritable complicité masculiniste, avec le violeur et tueur en série, Guy Georges, qu’il a expertisé :

    « Sans que je lui en parle, le tueur de l’Est parisien a peut-être deviné le trouble que j’ai ressenti en regardant les photos de ses victimes. Je les trouvais très attirantes. (…) Une communauté de désir nous rapprochait Guy Georges et moi. (…) parce qu’il existait entre nous un partage des mêmes “objets érotiques“, j’ai pu faire un bout de chemin avec le tueur en série le plus célèbre de l’Hexagone (…) Je ne partageais pas la pulsion homicide de Guy Georges, heureusement. Mais je pouvais ressentir ce qui provoquait sa pulsion érotique. Entre nous, je l’avoue, ce goût commun entrebâilla une porte, jusque-là verrouillée à double tour, sur un possible échange. » (pages 211-212). Si l’expert dénonce sans ambiguïté les meurtres de Guy Georges nés de ses pulsions homicides, il s’identifie à ce violeur et ça même bander dubec.



  5. Chères vous tous et toutes,
    Je reviens ce soir vers vous.
    Mon tort a peut-être été de ne pas avoir été assez claire pour ceux et celles qui ne connaissaient pas mon affaire. La responsable d’un site que je ne connaissais pas encore a donné des pistes pour que vous vous fassiez de vous même votre propre opinion.
    JE COMPTE SUR VOUS TOUS ET TOUTES.
    Signé : une Brigitte qui traîne dans les rues, fatiguée, sans plus de cerveau ni de courage.
    (Pardon si c’est un peu trop de chez trop mais c’est ainsi que je le vis tous les jours).
    Attention ce qui va suivre n’est pas de Brigitte Brami mais a été très légèrement modifié par elle :
    Saga de Brigitte Brami contre l’expert-psychiatre Dube
    Brigitte vient de laisser un commentaire sur mon blog privé (www.lesboseparatiste.canalblog.com) et j’aimerais relayer cet appel au secours de solidarité et entreprendre des mesures concrètes maintenant, s’il est un geste immédiat politique c’est bien celui-là, merci de m’aider à faire passer ce message partout auprès des milieux progressistes s’il en reste.
    Brigitte s’est indignée contre l’apologie du viol faite dans le livre de dubec et au même moment comme par hasard elle s’est pris 15 mois fermes pour harcèlement et récidive qui ne consistait qu’en de simples cartes postales envoyées à ce Dubec, influent psychiatre expert auprès des tribunaux.
    Hospitalisée au moment de ce jugement le 15 octobre elle a produit un certificat, mais elle est en cavale depuis, car l’appel n’a pas été suspensif et un mandat d’arrêt a été ordonné. Elle est donc en résistance et en danger en même temps, dans les pires conditions de survie quotidienne et morale !
    Elle a besoin d’argent et de solidarité en tous genre, envoyez-lui même de toutes petites sommes et des lettres de soutien à Brigitte Brami, 1, rue Vidal de la Blache – 75020 Paris !
    sur Lesboseparatiste, message du 23 octobre :
    Merci les filles, surtout parlez-en le + possible autour de vous : députés, politiques, journalistes, médecins, féministes, gays, etc. Car moi je n’ai rien à cacher, contrairement à dubec. Un petit détail : l’appel QUE J’AI INTERJETÉ N’EST PAS SUSPENSIF DE LA PEINE CAR dubec s’est arrangé pour l’accompagner d’un MANDAT D’ARRÊT (fait exceptionnel même les pédos n’en n’ont pas !), le petit malin… Mon avocat a plaidé en mon absence, étant hospitalisée depuis un mois.
    PS Pardon c’est vulgaire mais j’ai aussi besoin de sous !!!

  6. URGENT DECISION DU 4 DECEMBRE DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DU CONSEIL DE L’ORDRE DES MEDECINS :le dr et expert psychiatre michel dubec CONDAMNE à EXERCER PENDANT 3 MOIS SUITE UNE ACCUMULATION DE PLAINTES A SON ENCONTRE : A DIFFUSER MERCI
    Condamnation de 3 mois avec sursis d’interdiction d’exercer pour le dr michel dubec
    Ça fait quand même plaisir ! C. quand même une victoire, une sur un homme qui se prétend irréprochable. Qu’on se le dise ! Faites passer l’info SVP. Merci.

  7. J’ai avant tout besoin d’argent mais aussi :
    Pourquoi ai -je si froid ?
    Pourquoi me recherche t-on au fait ?
    G. simplement voulu combattre mes crises de spasmophilie il y a 14 ans en allant chez dubec.
    pourquoi ai je si peur de retourner en prison ?
    Pourquoi est ce que.je.pleure.en marchant ?
    pourquoi est.ce que personne.ne peut.vraiment m’aider ?
    Pourquoi cette.prise.de.conscience si tardive de.la saloperie.du.monde ?
    pourquoi je n’ai plus envie de vivre ?
    Pourquoi j’ai dû quitter mon quartier,

    mes voisins, mes habitudes et mon studio ?
    Pourquoi j ai du abandonner ma chienne ?
    Pourqoui je compte mes sous comme une clocharde pour payer des hotels sordides ?
    Pourquoi mon affaire parfois intéresse intrnautes et associations mais que ma situation concrète se degrade de jour en jour ?
    Pourquoi je me sens si lasse ?
    Pourquoi les lettres recommandées AR pleuvent-elles ?
    Pourquoi ce décalage entre l’innocente que tous les pores de ma peau crient que je suis et la condanamtion de (terme de Fleury Mérogis>> qu’on a décidé à mon encontre ? Pourquoi des flics ont joué les shérifs en débarquant chez ma mère de 80 ans et menaçant de défoncer la porte ?
    Pourquoi Marie-Thérèse n’est plus là pour me comprendre et me soutenir ?
    Comment je vais faire pour payer l’hôtel demain ?
    Pourquoi même mon frère qui m’a tant soutenue vient d’abdiquer violemment ?
    Pourquoi tout le monde trouve ma situation très injuste mais tout le monde reste impuissant ?
    Je ne comprends plus rien,
    c’est quoi ça ?
    Aidez-moi !
    Brigitte BRAMI

  8. URGENT DÉCISION DU 4 DÉCEMBRE DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DU CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS CONDAMNE le DR ET EXPERT PSYCHIATRE Michel dubec A l’INTERDICTION D’EXERCER PENDANT TROIS MOIS.
    A DIFFUSER MERCI.
    Condamnation de 3 mois avec sursis d’interdiction d’exercer pour le dr michel dubec
    Ça fait quand même plaisir ! C. quand même une victoire, une sur un homme qui se prétend irréprochable !
    Hélas, on me le fait très cher payer :
    à diffuser le PLUS LARGEMENT POSSIBLE SVP.
    VICTIME DU DR ET EXPERT PSYCHIATRE MICHEL dubec ET En CETTE PÉRIODE DE FÊTES DE FIN D’ANNÉES JE VOUS DEMANDE DE FAÇON Solennelle de m’aider.
    A quelques jours des fêtes de fin d’année, je reviens une troisième fois vers vous et de toutes urgence et de toutes les forces qu’il me restent, je vous demande de créer enfin une chaîne de solidarité effective et active afin de me soutenir.
    Je vous demande à tous, amiEs ou inconnuEs de l’aide; Vous avez le choix entre plusieurs possibilités :
    1) D’abord diffuser sur toutes vos listes cet email
    2) Postez-le sur tous les sites que vous connaissez
    3) Parlez-en le plus possible autour de vous si possible à des médias et journalistes en priorité
    4) ( la priorité reste hélas financière )L’aide peut également être d’ordre financier car les très grands avocats assez solides pour lutter contre le pervers national qui m’a faite emprisonnée coûtent très cher et c’est normal : il faut un sacré travail et une énergie incroyable pour se battre contre le personnage en question. Donc, aucune somme ne sera négligeable : 5, 10 euros, et beaucoup plus si vous le pouvez me seront très utiles (je vous enverrai bien entendu un reçu) à mon nom et à l’adresse suivante : 1, rue Vidal de la BLACHE – 75020 PARIS –
    5) l’aide morale : une lettre, un petit mot gentil me soutiendront car je reste avant tout un être humain que 14 ans de conflits avec dubec ont brisé

  9. Remerciements a ceux qui m’ont aidée dans la pénible épreuve que me fait subir volontairement le dr et expert psychiatre : michel dubec

    Chanson Pour L’Auvergnat de Georges Brassens

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’Auvergnat qui sans façon
    M’as donné quatre bouts de bois
    Quand dans ma vie il faisait froid
    Toi qui m’as donné du feu quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    M’avaient fermé la porte au nez
    Ce n’était rien qu’un feu de bois
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un feu de joie

    [Refrain] :
    Toi l’Auvergnat quand tu mourras
    Quand le croquemort t’emportera
    Qu’il te conduise à travers ciel
    Au père éternel

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’hôtesse qui sans façon
    M’as donné quatre bouts de pain
    Quand dans ma vie il faisait faim
    Toi qui m’ouvris ta huche quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    S’amusaient à me voir jeûner
    Ce n’était rien qu’un peu de pain
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un grand festin

    [Refrain]

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’étranger qui sans façon
    D’un air malheureux m’as souri
    Lorsque les gendarmes m’ont pris
    Toi qui n’as pas applaudi quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    Riaient de me voir emmener
    Ce n’était rien qu’un peu de miel
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un grand soleil

    [Refrain]

  10. Notre pervers national a donc fini par faire appel de la décision de la Chambre disciplinaire de l’Ordre départementale des médecins. En vérité, il l’a fait CONTRE MOI et pour gagner du temps, se faire encore et toujours passer pour une victime, lui qui connaît depuis 25 ans les décisionnaires en matière judiciaire et tous les journalistes qui font la pluie et le beau temps dans leur presse…
    Il s’agit pour nous de faire montre de derniers gros efforts car je risque trois ans fermes pour …quelques cartes postales faits pour lesquels j’ai déjà été emprisonnée…6 mois !
    Notre seul grande force, c’est d’inonder le plus de sites possibles de mopn histoire, y compris avec pièces attachées pour preuves.
    Il m’arrive une très grosse injustice. Pourriez-vous en faire part et poster ce qui m’arrive;
    En vous remerciant d’avance.
    Voici un site (qui n’est pas le mien) où vous trouverez des éléments de l’affaire :
    http://lesboseparatiste.canalblog.com/archives/2009/11/30/15988539.html

  11. I had a desire to begin my business, nevertheless I did not have got enough amount of money to do it. Thank God my close mate told to take the personal loans. Thence I took the consolidation loans and realized my desire.

  12. N’hésitez pas à aller sur le blog de Philippe BILGER afin de démasquer vous aussi michel dubec, le psy qui justifie le viol!
    Justice au singulier: La France a des malaises
    par philippe.bilger
    Vous parlez de ce Michel Dubec, celui du bottin mondain du crime ‘Le plaisir de tuer’ éd. Seuil, fév. 2007 et d’où serait tiré sur Agoravox l’extrait suivant, qui pour le coup laisse sans voix… : « Pour parler sans détour, …
    Justice au singulier – http://www.philippebilger.com/blog/

  13. Le même avocat pour Polanski et michel dubec le psy qui justifie le viol
    N’oublions pas que ce même Kiejman défend notre pervers national : michel dubec, le psy qui justifie le viol, déjà condamné par ailleurs par le TGI de Paris pour injures publiques à caractère raciste et religieux, et que ce même expert psychiatre auprès des tribunaux qui officie toujours actuellement (grâce notamment aux conseils de Kiejman ?) malgré une interdiction d’exercer la médecine pendant 3 mois suite à une décision du Conseil départemental du Conseil de l’Ordre des médecins datant du 4 décembre 2009. Alors Maître Kiejman, quel est le prochain pervers, et:/ou pédophile MAIS PUISSANT et RICHE défendrez -vous les droits ? Vus vos antécédents avec ces drôles de zouaves immoraux / pervers et/ou pédophiles et/ou violeurs, on s’attend surtout au pire…

Les commentaires sont fermés.