Les discriminations n'apparaissent pas par hasard, elles seraient nourries dès le plus jeune âge par des manuels scolaires, débordant de clichés machistes! Ce constat pour le moins surprenant n'en est pas moins sérieux et de nombreuses associationsn'hésitent pas à tirer la sonnette d'alarme à ce sujet.

En effet, il semble que les manuels scolaires débordent de stéréotypes et de clichés sexistes, qui, véhiculés très tôt, perdurrent tout au long du développement intellectuel de l'enfant. Parmi ces clichés, les associations en notent un qui revient fréquemment : lors d'un problème mathématique, il est fréquent de lire "Papa se rend au travail et parcourt X kilomètres, pendant que Maman tricote 1/4 du pull en laine pour Benjamin. Combien de temps lui faudra-t-il pour terminer le pull? Combien de km aura alors parcouru Papa?"

Cet exemple a certes l'air caricatural et, pourtant, il existe bel et bien dans les manuels scolaires et, peut prendre d'autres formes selon les matières enseignées. La question est donc de savoir comment réussir à lutter contre la mise en place de discrimations, fondées sur le sexe, en ces temps de parité? 

 

Le problème est loin d'être simple car pour un raison budgétaire évidente, il est impossible de supprimer les manuels scolaires litigieux pour en racheter d'autres. L'élimination des stéréotypes à l'école n'est pas envisagée de la même manière selon les pays concernés. Par exemple, un grand nombre de pays européens, comme l'Allemagne et l'Espagne, exercent un contrôle gouvernemental avant la diffusion des manuels. Les autorités surveillent le contenu, supervisent les projets de publication et décident d'orienter les établissements scolaires vers un type de manuel scolaires. D'autres Etats ont développé un important réseau associatif, à vocation éducatif. Souvent composées de professeurs, membres du corps enseignant, recteurs, ces associations participent à la redaction des manuels et se voient recomponsé pour tout livre innovant ou performant dans le domaine de la parite hommes/femmes.

Parmi toutes ces alternatives, la France semble avoir essentiellement marqué des points du côté associatif. Les associations existantes dans l'Hexagone ont affirmé leur volonté de dévelloper la création d'outils pédagogiques adaptés ainsi que la sensibilisation des professeurs à ce sujet. D'un point de vue législatif, la voie reste ouverte car depuis 1980, aucune proposition de lois n'a pu réellement aboutir.

En guise de conclusion, il est bon de rappeler que la lutte contre les discriminations figure au rang des grandes priorité s de l'Union européenne; à ce titre, M. Sarkozy, actuel Président de l'Union européenne, aurait fort intérêt à montrer la détermination française de combattre toute différenciation infondée et subjective.