Avec 74,8 millions d’euros contre 73,2 en 2007, le financement de la vie politique française augmente d’un peu plus de 2%, soit un niveau comparable à l’inflation. Cette enveloppe permet à une cinquataine de partis et de groupement d’exercer leur activité. Il est en effet plus honnête de voir les partis politiques financés par l’Etat plutôt que par des manoeuvres douteuses.

Fort logiquement, l’UMP, parti majoritaire à l’Assemblée, obtient 46% de la totalité du financement avec près de 34,5 millions d’euros, suivi du PS avec 24,5 millions (33% du total). Bref, le bipartisme financier.

Le financement des partis est réparti en deux volets, en fonction des résultats des élections législatives et sénatoriales: première étape, il faut réunir au moins 1% des suffrages dans au moins 50 circonscriptions, seconde étape, le nombre d’élus obtenus.

Le premier volet représente 34,7 millions d’euros. Seuls quatorze formations seulement sont concernées, contre 31 en 2007. Outre-mer, en revanche, le fait d’avoir obtenu des voix suffisait pour toucher des subsides. 35 partis touchent donc des fonds pour 2008.

Sur ce premier volet, l’UMP récupère 13 millions, le PS 10,2, l’UDF-MoDem 2,7, le PCF 1,8 MEUR, de même que le FN 1,8. Les Verts touchent 1,4 million. Ils sont suivis de la LCR (900.000 euros), du MPF (600.000 euros), du PRG (500.000 euros), de Lutte Ouvrière (360.000 euros), de Chasse, pêche, nature, traditions (350.000). En queue de peloton viennent les petites formations écologistes comme le Trèfle ou le MEI d’Antoine Waechter.

La seconde partie du financement, 40,13 millions d’euros, est fonction du nombre d’élus obtenus. Elle concerne 21 formations au total. Là encore, c’est l’UMP qui se taille la part du lion avec 21,4 millions d’euros, devant le PS (12,4 millions), le PCF (1,77 million), l’UDF-MoDem (1,29 million), et Fetia Api grâce à la convention avec le Nouveau centre.

Je crois qu’il faut améliorer le système qui se base pour les seules élections législatives. D’une part, l’UMP, en ayant la part du lion du financement, a dépensé à tout va. D’autre part, il faudrait élargir l’assiette afin que les petits partis puisse bénéficier d’un financement qui correspondent à leur poids électoral. Et l’on sait que les élections législatives favorisent les deux gros. Pour ma part, il pourrait être pris en compte les élections européennes et sénatoriales car ces deux élections sont également des élections de la représentation nationale.

Jérôme Charré

Avec 74,8 millions d’euros contre 73,2 en 2007, le financement de la vie politique française augmente d’un peu plus de 2%, soit un niveau comparable à l’inflation. Cette enveloppe permet à une cinquataine de partis et de groupement d’exercer leur activité. Il est en effet plus honnête de voir les partis politiques financés par l’Etat plutôt que par des manoeuvres douteuses.

Fort logiquement, l’UMP, parti majoritaire à l’Assemblée, obtient 46% de la totalité du financement avec près de 34,5 millions d’euros, suivi du PS avec 24,5 millions (33% du total). Bref, le bipartisme financier.

Le financement des partis est réparti en deux volets, en fonction des résultats des élections législatives et sénatoriales: première étape, il faut réunir au moins 1% des suffrages dans au moins 50 circonscriptions, seconde étape, le nombre d’élus obtenus.

Le premier volet représente 34,7 millions d’euros. Seuls quatorze formations seulement sont concernées, contre 31 en 2007. Outre-mer, en revanche, le fait d’avoir obtenu des voix suffisait pour toucher des subsides. 35 partis touchent donc des fonds pour 2008.

Sur ce premier volet, l’UMP récupère 13 millions, le PS 10,2, l’UDF-MoDem 2,7, le PCF 1,8 MEUR, de même que le FN 1,8. Les Verts touchent 1,4 million. Ils sont suivis de la LCR (900.000 euros), du MPF (600.000 euros), du PRG (500.000 euros), de Lutte Ouvrière (360.000 euros), de Chasse, pêche, nature, traditions (350.000). En queue de peloton viennent les petites formations écologistes comme le Trèfle ou le MEI d’Antoine Waechter.

La seconde partie du financement, 40,13 millions d’euros, est fonction du nombre d’élus obtenus. Elle concerne 21 formations au total. Là encore, c’est l’UMP qui se taille la part du lion avec 21,4 millions d’euros, devant le PS (12,4 millions), le PCF (1,77 million), l’UDF-MoDem (1,29 million), et Fetia Api grâce à la convention avec le Nouveau centre.

Je crois qu’il faut améliorer le système qui se base pour les seules élections législatives. D’une part, l’UMP, en ayant la part du lion du financement, a dépensé à tout va. D’autre part, il faudrait élargir l’assiette afin que les petits partis puisse bénéficier d’un financement qui correspondent à leur poids électoral. Et l’on sait que les élections législatives favorisent les deux gros. Pour ma part, il pourrait être pris en compte les élections européennes et sénatoriales car ces deux élections sont également des élections de la représentation nationale.

Jérôme Charré

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