Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale et porte-parole du gouvernement, fait du copier coller sur Internet pour ses discours.
Luc Chatel est décidément un bien mauvais élève. Après avoir flirté avec les discours pédaogistes les plus à gauche sur la "discrimination" que les épreuves des concours de grande école entraineraient et soutenu que le gouvernement entendait "imposer sa politique" de quotas dans les grandes écoles, il se fait prendre en flagrant délit de copier-coller…
Lors d’une réponse à une question de Christian Vanneste à l’Assemblée Nationale sur le chèque éducation, M. Chatel a repris, mot pour mot et sans le citer bien sur, partie du contenu d’un article disponible sur Wikibéral.
Voici le texte de l’intervention de Luc Chatel, selon l’Assemblée Nationale (les gras sont de moi) :
Il existe, au niveau international, plusieurs types de « chèque scolaire », communément appelés « chèque éducation », mais ils partagent une caractéristique commune : au lieu que les établissements scolaires soient directement subventionnés, ce sont les parents qui reçoivent un chèque dont le montant représente le coût de l’éducation de leurs enfants.
Ils sont libres de le remettre à l’établissement de leur choix qui percevra la somme correspondante. Ils sont libres de le remettre à l’établissement de leur choix qui percevra la somme correspondante. Ce système a été initialement développé en 1990, dans la ville de Milwaukee (États-Unis) sous le nom de « school vouchers » et a depuis été mis en place au Chili, en Suède, aux Pays-Bas, à Hong-Kong et dans plusieurs autres États des États-Unis. Il a par ailleurs été expérimenté, puis abandonné, au Royaume-Uni."
Et voici le texte de l’article de Wikibéral
Il existe plusieurs types de chèque éducation, mais ils partagent une caractéristique commune : Au lieu de subventionner directement les établissements scolaires, ce sont les parents qui reçoivent par un chèque éducation l’argent qui est destiné à l’éducation de leurs enfants. Ils choisissent après à quelle école ils souhaitent donner ce « chèque ».
[…]De nombreux pays ont mis en place ce système: Chili, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, Hong Kong, États-Unis. Au Royaume-Uni, une première expérimentation a été tentée mais finalement non mise en place par Keith Joseph sous le gouvernement Thatcher. La Suède l’a mis en place en 1992, l’année de la suppression de la carte scolaire dans le pays[2].
Aux États-Unis, le système du chèque éducation se met progressivement en place dans certains états. En 1990, Milwaukee a inauguré un tel système, qui n’a cessé de se développer depuis. Il ne bénéficiait initialement qu’à 337 élèves pour l’année scolaire 1990-1991. Pour 2006-2007, ce sont 17.275 élèves qui, dans la ville, en bénéficient.
On ne peut que se réjouir du fait que le porte parole du gouvernement lise Wikibéral.Cependant, violer ainsi le droit d’auteur et se livrer à du plagiat dans l’enceinte même de l’Assemblée Nationale est particulièrement regrettable. Les licences libres ont leur particularités, explicitées, et la licence Creative Commons paternité 3.0 signifie que la réutilisation du contenu est libre, tant que la source est mentionnée. Alors que l’éducation nationale reproche régulièrement aux élèves de plagier sur internet, son ministre est bien loin de la perfection lui même.J’espère voir publier un rectificatif sur le site de l’assemblée prochainement, pour mettre un terme à ce viol de copyright..
Oh et bien c’est du propre ! Décidément on aura tout vu !
« Luc Chatel est décidément un bien mauvais élève. Après avoir flirté avec les discours pédaogistes les plus à gauche »
Euh c’est quoi un « discours pédagogiste »? Des idées jamais appliquées en France dans un système éducatif qui laisse 150 000 élèves par an (!!!!) sur le carreau alors qu’elles sont appliquées en Finlande, au Québec, en Turquie, au Mexique, tous devant la France sur le plan des résultats!
Pas étonnant lorsqu’on voit son niveau……
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