Ah, il est beau l’orthographe !

 

 

 

 

 

Ratiocination d’un retraité aimant trop sa langue.

 

 

 

Sous la férule de M. Pujadas, France 2 proposait ce soir un reportage, chiffres à l’appui, sur le déclin de l’orthographe dans notre enseignement. On y vit des élèves suant cent et oh ! sur une dictée où étaient maltraitées toutes les bases évidentes du français.

 

Que ce soit au niveau primaire ou en 3°, le résultat était aussi déplorable. On exhiba un SMS sur lequel la phonétique était reine. Banal, direz-vous, mais moderne en diable.

 

Puis un universitaire linguiste de renom se laissa aller à quelques suggestions de bon sens.

 

Ensuite un enseignant de terrain suggéra qu’on en revienne aux fondamentaux. Ce qui demandait un horaire adéquat. L’informatique devrait, peut-être, laisser place à la langue du locuteur.

 

 

 

Si je puis donner un avis, le diagnostic est simple, connu et reconnu. L’image a pris la place de l’écrit, dévasté son domaine. C’est irréversible. Une autre cause marginale mais importante, c’est la photocopie. Elle permet de gagner du temps, celui que l’on a réduit à l’école primaire pour raison de week-ends parentaux. Elle remplace aussi et hélas la mémoire manuelle de l’écriture.

 

Qui ne sourirait à l’image de la plume Sergent Major trempée dans l’encrier formant des pleins et déliés sur une feuille de papier, qui une fois tachée, ne pouvait être gommée par la magie de notre chimie moderne.  

 

Oubliez les 2 derniers paragraphes, ce n’est qu’un propos didactique relevant d’un conservatisme dépassé.  

 

Par contre, je vous engage à revoir en podcast, la prestation de M. F. de Closets qui loue, et on le comprend, les correcteurs orthographiques. Que n’existe-t-il, Monsieur, dont j’ai lu les ouvrages intelligents, un correcteur pour l’oralité. Pourquoi les monteurs, supposés sans acrimonie, ont-ils permis d’aussi grosses fautes de langue de votre part. Deux fois, et pas une donc, vous, «  écrivain » avez utilisé le mot orthographe au masculin !

 

C’est pitié que d’en arriver à ce point catastrophique. Une aussi grave erreur, mon femme l’a entendue, pour illustrer le marasme français de la grammaire et de l’orthographe explique la déchéance de notre langue et sa prospérité.

 

Que M. de Closets s’en excuse semble possible, surtout si les correcteurs d’orthographe lui expliquent.  

 

Si j’aurai su, j’aurais pas écouté, é ou er ?