Lorsque la politique manque son rendez – vous

L’élection présidentielle aurait du être précédée d’un long débat, devant éclairer le citoyen sur les différents choix de société possible. Apparemment, aucun parti ne se lance …

Pendant des semaines, la majorité présidentielle n’a cessé de se plaindre – à juste titre – de l’omniprésence médiatique du parti socialiste. Les attaques contre les primaires, organisées par le principal parti d’opposition, se sont ainsi multipliées, sans pour autant en freiner l’attrait populaire.

On croyait donc, à en croire les principaux leaders de cette majorité, que la fin de cette primaire allait permettre au parti du président actuel de pouvoir s’exprimer sur le programme pour la prochaine élection suprême. Mardi dernier donc, l’U.M.P. organisait une grande journée de débats, et on s’impatientait de découvrir les propositions du parti présidentiel.

Il n’en fut rien, puisque le parti du président passa la journée à décortiquer les propositions du parti socialiste. Non seulement, les propositions furent décortiquées une par une, permettant, pour l’occasion, à chacun des ministres s’asséner une ou deux attaques contre le candidat fraichement désigné de la gauche plurielle.

Mais, à l’instar du président, le parti majoritaire avait ambitionné de chiffrer ces propositions, en reprenant une formule, qui avait fait les beaux jours de jeux télévisés comme le Juste Prix. L’emblème de ce débat prit donc forme en un compteur, comptabilisant les milliards que couterait le programme du parti socialiste.

Jean François Copé, le président de ce parti désormais devenu atone, semblait fier d’annoncer que les experts (sic !!) du parti chiffraient donc le programme du P.S. à 255 milliards d’euros.  Facile, dans ces conditions, de dénoncer la gabegie propre à la gauche, d’autant plus que la semaine passée, le premier ministre et tous les ministres (ceux – là mêmes venus jouer les animateurs lors de ce débat) n’ont cessé, dans tous les médias, d’alerter sur le danger de voir l’euro exploser.

Sous entendez donc, pendant que le P.S. dépense sans compter, nous sommes contraints d’adopter de nouvelles mesures d’austérité. 

Je ne tiens pas à prendre parti pour tel ou tel camp, mais tout de même. Tout le monde s’accorde à souligner, que nous traversons une crise extrêmement grave pour notre avenir. Une élection majeure aurait du permettre à la population de choisir l’une des différentes options possibles.  Mais, plutôt que de voir des propositions concrètes et originales, on voit une opposition, cherchant avant tout à donner une image de consensus, alors que de l’autre le parti majoritaire passe son temps à railler le programme de ses concurrents. Je ne suis pas certain, que de cette manière, on parviendra à régler quel que problème que ce soit. Dommage, l’enjeu semblait de taille.

 

Auteur/autrice : ERIC REDACTION

Rédacteur Web et print indépendant depuis 2010. De la rédaction SEO à l'écriture du roman de votre vie, la passion de l'écriture au service des messages à faire passer ....

3 réflexions sur « Lorsque la politique manque son rendez – vous »

  1. [b]Si ce n’était que la première fois ! Notre classe politique (et plus loin encore) ne s’honore pas d’avoir brigué les suffrages de citoyens qui ne sont pas pour certains loin de la désespérance en quelqu’avenir que ce soit.[/b]

  2. Courage camarade ! Contrairement à ce que l’on a pu croire avec le récent tapage médiatique, la campagne présidentielle n’est pas encore lancée. Pas avant janvier/février 2012.
    Oui en effet nous traversons une grave crise et les choses vont tellement vite qu’aucun programme n’est encore capable de se définir. Il n’y a qu’a voire le programme du PS qui déjà caduc. Rien ne sert de courir, il faut partir à temps…

  3. Que le lièvre dorme bien surtout, Nordi !!!
    LES CHOSES VONT ALLER DE PLUS EN PLUS MAL POUR LUI :
    IL VA ETRE RATTRAPE PAR TOUTES SES CASSEROLES, CE RAKAYI !
    Il a encore du cambouis des sous-marins de Karachi
    mélé avec du sang, sur les mains .

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