Et si demain à la fin du règne du pétrole nos véhicules de transport fonctionnaient  à l’or vert ? Ce n’est pas une simple utopie, cette alternative écologique intéresse de plus en plus les chercheurs spécialisés dans l’industrie énergétique.

Le biocarburant du futur sera peut être de l’huile d’algues microscopiques. Ce sont des algues qui ressemblent à du plancton et qui ont la particularité de pouvoir accumuler jusqu’à 50 % d’huile. Même si ces algues se trouvent dans le milieu naturel, il sera nécessaire de les cultiver et d’en extraire l’huile pour la transformer en biocarburant.

Il existe actuellement des biocarburants provenant des cultures de soja, de tournesol et de colza, mais l’huile fourni par hectare et par an est insuffisant dans la mesure où il est seulement de l’ordre de 6 000 litres.

Avec les microalgues, on peut aux dires des spécialistes avoir un rendement  cinq fois supérieur, ce qui n’est pas négligeable.

Il est vrai que la première génération d’essence « verte », tirée du colza, du tournesol, du bioéthanol, ou d’extrait de canne à sucre, n’a pas atteint l’objectif espéré et de nombreux industriels restent assez sceptiques sur les nouvelles avancées dans ce domaine.

Cependant, de  nombreuses entreprises sont intéressées par les biocarburants car leur utilisation permet d’avoir un meilleur bilan carbone, ainsi aussi bien Boeing, Airbus et même la Nasa  suivent de très près les projets d’exploitation de ce nouveau filon de carburant vert.

Le seul bémol à cette innovation, c’est le coût de fabrication et de transformation du plancton marin, c’est un procédé qui est très cher et qui ne sera pas économiquement compétitif avant au moins une dizaine d’années.

De plus, ce nouvel or vert ne pourra probablement pas fournir toute l’énergie nécessaire pour faire rouler toutes les voitures ou les avions de la planète.

Il faudra probablement s’orienter vers d’autres recherches pour satisfaire la demande énergétique très importante.

On parle aussi de mettre en place d’ici 2020, une génération de carburant issue de matières végétales, comme la paille ou des résidus de bois et de feuilles permettant la fabrication de biofioul.

Les idées ne manquent pas, faut-il encore qu’elles aboutissent, qu’elles soient rentables économiquement et qu’elles puissent être mises en place avant la dernière goutte de pétrole.