L’or de demain sera-t-il toujours jaune ? Ne sera-t-il pas plutôt bleu ? Bleu comme notre planète. Enfin, celle d’avant, pas celle d’aujourd’hui. Aujourd’hui, la Planète bleue est devenue plutôt grisâtre tirant un peu sur le noir. Le noir de la pollution, de la saleté et des déchets que l’Homme rejette à chaque seconde un peu partout, dans l’air, du haut du ciel et au fond des Océans et des Mers. Du pétrole et des milliers d’ordures jetées à l’eau, en veux-tu, en voilà.

L’écosystème a perdu son équilibre alors que l’Homme a essayé de le chercher sans jamais vraiment le trouver. Au XXIème siècle, il semble être sur la bonne voie. Qualifié d’acte citoyen, il faut à tout pris sauver la Planète. La sonnette d’alarme est tirée. Sonnez le tocsin, soufflez dans les trompettes et les clairons. Il faut sauver l’air que l’on respire, sauver les arbres que l’on tronçonne, sauver l’eau que l’on boit. Il faut sauver tout ce qui peut être sauvé.

La population mondiale devrait atteindre d’ici 2025, huit milliards d’habitants. Ce nombre vertigineux fait craindre à une pénurie d’eau potable puisqu’en 1989, une personne disposait de 9000 mètres cubes. En l’an 2000, ce chiffre est descendu à 7800 mètres cubes et en 2025, il ne sera plus que de 5100 mètres cubes.

Ainsi, au cours du XXème siècle, la consommation d’eau par personne est passée de 300 à 2100 mètres cubes. Si la consommation d’eau douce continue à augmenter de cette façon, l’Homme pourrait utiliser plus de 90% d’eau douce d’ici 25 ans.

Par ailleurs, les changements climatiques assèchent de plus en plus les nappes phréatiques. Les précipitations de moins en moins nombreuses menacent l’agriculture, l’industrie ainsi que la santé. Le manque d’eau est responsable de la mort de plus de 2400 personnes par an depuis le début des années 70.

A l’heure actuelle, plus d’un milliard de gens n’ont pas accès à l’eau potable et en 2025, ce chiffre passera à 3 milliards.

        Face à cette pénurie de plus en plus menaçante, l’Homme vient de trouver une solution évidente à ce problème : dessaler l’eau des mers et des océans grâce à un système de traitement. Malheureusement, sans faire de jeux de mots, la facture reste encore salée pour l’eau que l’on dessale. Aujourd’hui, selon l’emplacement d’une telle usine, le coût varie entre 0,5 et 0,8 milliards par mètre cube.

        Il faudra juste attendre entre 10 Et 50 ans pour voir les coûts diminués.

        Mais si cette idée s’inscrit déjà comme une solution d’avenir, quand l’Homme aura desséché toutes les mers et les océans, que lui restera-t-il à prendre ?

 

 

Michaël BLAUWART