Le principal parti d’opposition syrien a confirmé que 1000 personnes ont été tuées par les forces gouvernementales au cours des huit derniers jours.

Un porte-parole du Conseil national syrien a affirmé que les troupes loyales au président Bachar al-Assad ont intensifié leur offensive dans les zones d’opposition, malgré l’acceptation du plan de paix des Nations Unies.

Le porte-parole du Conseil National Syrien (CNS) a dit que 160 personnes ont été tuées en Syrie pendant la seule journée de lundi.

Basma Kodmani a affirmé aux journalistes à Genève que les forces du régime ont utilisé des armes lourdes, y compris des canons antiaériens contre des civils, au mépris apparent d’un accord de cessez-le-feu prévu le 10 avril.

Elle a également affirmé que la situation humanitaire sur le terrain est « considérablement en détérioration. »

Des activistes syriens ont fait état d’attaques militaires, de raids, et d’arrestations dans les villes de la Syrie.

Le ministre français des Affaires étrangères a dénoncé « une nouvelle expression de mensonge flagrant et inacceptable ». Le secrétaire du Foreign Office, William Hague, a accusé Damas d’utiliser le délai de cessez-le-feu « pour une intensification des efforts militaires pour écraser l’opposition Syrienne. »

Même la Russie qui semblait l’allié essentiel du régime du président Bachar Assad a affirmé : « Nous croyons que les efforts syriennes pour mettre en œuvre le plan de paix auraient pu être plus actives ».

Les militants ont confirmé qu’ils n’ont vu aucun signe de retrait des troupes d’Assad qui s’est engagé à faire un cessez-le-feu négocié par l’émissaire de la Ligue arabe, M. Kofi Annan. Les forces militaires ont été censés de se retirer des villes et des villages.

La trêve est largement considérée comme la dernière chance pour la diplomatie, et son effondrement pourrait pousser la Syrie encore plus à une guerre civile.

L’opposition ainsi que les Etats-Unis et ses alliés ont été profondément sceptiques que le régime serait en accord avec le cessez-le-feu, car Assad a violé les accords précédents et ses forces ont intensifié les attaques sur l’opposition. En même temps, les options pour mettre fin aux combats semblent diminuer à cause de la communauté internationale qui ne veut pas intervenir militairement.