Que veut-dire le mot : observer ? Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRL) nous donne la définition suivante : « Considérer avec attention, avec application. Observer avec soin, scrupuleusement. »
Dans nos vies quotidiennes passons-nous beaucoup de temps à observer ? « Nous passons un temps considérable à observer nos contemporains : leurs faits et gestes, leur façon de s’habiller, leurs (in)compétences professionnelles » pointe Sylvaine Pascual, coach spécialiste des relations humaines et de la reconversion professionnelle, dans son article Estime de soi : reconnaître la valeur des autres visible sur son site nommé ithaquecoaching. Cette professionnelle nous fait prendre conscience que nous avons d’ailleurs souvent la critique facile, dès lors qu’il ne s’agit pas de notre « petite personne » en écrivant « Et fréquemment, nous en tirons des jugements qui font bien de rester planqués dans les recoins de notre usine à discours interne, tant leur brutalité nous vaudrait une ostracisation immédiate, et probablement définitive. » Avec beaucoup de justesse de jugement, elle nous explique que nos critiques face aux autres sont loin d’être tournée vers la positivité « Il ne s’agit pas toujours de faire des comparaisons descendantes, mais bien de porter des jugements peu flatteurs sur ceux qui nous entourent, au boulot, dans les transports, assis à la terrasse d’un café ou dans la salle d’attente du dentiste. »
Et quelles sont les conséquences d’une telle observation négative que l’on a des autres ?
« Le résultat est que nos jugements négatifs des autres nous poussent à nous méfier des leurs, donc d’eux. Et par là même à avoir peur des autres, de leur regard, de ce qui se passe dans leur tête. Notre confiance mutuelle prend un sacré coup de gourdin sur la carafe et nos relations sont un poil moins fluides. » nous avertit-elle dans ce même article, que je vous encourage à lire.
Suis-je dans ces mêmes jugements négatifs envers ma famille et mon entourage ?
Comment pourrais-je vous jurer « croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer » que jamais je n’ai porté une critique négative envers sur ceux qui font partit de ma vie ?
Bien sûre que oui, j’ai et je critique encore parfois les pensées, certaines actions, les idées de mes proches ! Je ne pense pas en être condamnable pour autant.
Qui de VOUS peut ici même en commentaire, affirmer que jamais au grand jamais, critiques négatives n’est sorti de sa bouche ? Quand je dis critiques négatives, je ne parle pas des jugements que nous pourrions porter lors d’un débat animé sur un sujet où nous n’aurions pas les mêmes opinions que notre interlocuteur. Non je parle de nos critiques dites sans intérêts autre que d’être méprisantes, voire même indécentes. Depuis un moment maintenant, je tente de changer ma façon de vivre ma vie quotidienne en optant un comportement moins critique, moins sévère à l’encontre de mes semblables.
Ce changement a-t-il des retombées positives ?
Carrément ! Je vois ma vie prendre des couleurs gaies, mon moral n’en est que meilleur et les conflits au sein de ma jolie petite « tribu » (mon mari et mes enfants) se font plus rares, et ceux présents sont constructifs. «Inversement, lorsque nous reconnaissons les autres, leur valeur, leurs points forts, leurs talents, leurs compétences, au lieu de focaliser sur leurs minuscules manquements, nous favorisons des relations plus saines, plus chouettes, moins empreintes de méfiance et de peur. Nous habituons notre cerveau à repérer les éléments positifs, aussi bien chez les autres que chez nous-mêmes. Et par là même, nous pouvons construire une image plus positive de nous-mêmes. » affirme Sylvaine Pascual, dans son article très intéressant.
Merci Madame Pascual !
Sources supplémentaires :
Lien du très bel article écrit par Madame Pascual où sont "tirés" tous les extraits : estime de soi: reconnaître la valeur des autres
Je vous remercie, madame Pascual de m’avoir autorisé d’écrire cet article contenant plusieurs de vos citations. Que la mise en lumière de votre lien d’article aujourd’hui, donne envie aux lecteurs de cet article, d’aller le lire dans son intégralité.
Image libre droit de stockvault.net
Bonjour
L’homme réagit encore plus souvent par un instinct sur les choses perçues qu’avec une analyse des faits présents. Il pense parle et agit souvent par des éléments captés dans son environnement social et se fabrique ainsi une carapace envers son univers propre qui l’éloigne en fin de compte du monde et le rend ainsi égoïste. Il croit ce qu’il voit et ne fait plus de découvertes pour s’ouvrir vers des lendemains plus rayonnants.
Si vous voyez quelqu’un face à vous habillé comme le personnage présenté sur la photo de cet article, que pensez-vous immédiatement ? Etes-vous neutre pour découvrir l’autre ou montez-vous une barrière de protection ? L’habit fait-il le moine dit-on encore ? Pourquoi suivez-vous en confiance et les yeux quasi fermés l’homme en costume trois pièces ?
Qui prend le temps pour lui-même dans cette synergie dévastatrice de notre système pour prendre encore ce temps pour découvrir les autres ?
Cherche-t-on à évoluer collectivement ou préserve-t-on son petit monde au détriment des autres pour vivre de plus en plus dans la peur, créée le plus souvent sur du néant, en nous ?
PH