Lobotimisation des esprits par les médias.
Un thème qui n’en n’est plus un, tellement c’est l’évidence et qu’il devient récurrent.
La société contemporaine a fait de nous des individus individualistes, des prêts à consommer tout et n’importe quoi. La société de consommation a valorisé l’individu et son developpement par ses propres mérites, pour son propre malheur car il est devenu esclave de la surconsommation.
Et pour cela il vaut mieux éviter de réfléchir; il faut du prêt à penser. Il n’y a plus rien à dire mais qu’à consommer. Il faut que les richesses s’accumulent dans un monde où tout va trop vite; les autres tous les autres doivent payer (impôts, taxes, charges sociales etc.).
La téléviseur est devenu le serviteur docile de ces idéologues, pas si nouveau, où l’information est montée en épingle et dramatisée; souvent orientée (banlieues lors des périodes électorales); régulièrement trop rapide et non vérifiée. Elle se créée des scenarii captivant pour le téléphage dont nous faisons quasiment tous parti (moi compris); elle fait des grands-messes rappellant les temps spirituels des religions.

Le phénomène télé-réalité est la petite soeur de cette télé-information scénarisée. Des profiteurs de vies, des chasseurs de notoriété publique défilent devant nous, pauvre diables. Et tout cela pourquoi ? Oublier nos vies justement; les salaires qui n’augmentent pas, les produits qui coûtent de plus en plus chers, des produits de plus en plus nombreux et bien sûr indispensables puisqu’on nous le dit.

Ces programmes servent seulement à inscrire de la publicité à moindre frais sur nos téléviseurs et dans nos cerveaux. Les soap-operas ont le même but, tout comme les programmes courts ultra sponsorisés, diffusés avant la météo. Les enfants réclament les marques de vêtement des copains ainsi que les mêmes consoles et jeux vidéos. Triste monde en vérité.

Un monde présenté comme un rêve absolu. Celui de la recherche du confort, du satut bourgeois. Un monde où, à l’Américaine, chacun aurait droit à la réalisation de ses rêves; celui de la réussite qui se voit. Les couples vivent en fait l’enfer sur terre car ces rêves sont impossibles. Il faut tout maison, enfants et belles voitures (le tout coûtant de plus en plus cher). Les créances, oui bien sûr, mais elles ne pèsent pas lourd face aux mythes. On veut le couple, la famille idéale vendue comme un paquet de lessive à la télévision et les magazines. Mais les rêves tombent, les enfants deviennent des consommateurs nés mais aussi des êtres consommés du coup totalement perdus; et les couples …

Un monde de décérébrés incapables de réfléchir, est- ce cela ce que nous sommes devenus ?
Des consommateurs lobotomisés ad vitam aeternam ? On serait tenté de penser que oui et pourtant …
Les secret- loft story et autres fermes célébrités défilent et …les gens regardent de moins en moins. Une lassitude ? Un réveil des esclaves ? L’heure du peuple t-elle sonnée ?
Je l’espère… pour moi aussi.