Le corps humain, que l’on croit connaitre, comporte encore quelques mystères. Dans le nord de la Suède, un homme prisonnier de la neige dans sa voiture a défié la connaissance humaine, et à survécu deux mois sans nourriture à une température ambiante descendant jusque -30 °. Il semblerait que le corps humain  aurait lui aussi la faculté d’hiberner, ce qui pourrait expliquer l’incroyable survie de cet homme.


 Nous sommes,  dans le nord du suède, dans une région où le thermomètre en cette période de l’année descend facilement sous 30°. Que faisait cet homme dans un chemin forestier, à l’écart de toute circulation ? Nous ne le savons pas encore, ni la date exacte de son emprisonnement dans ce tombeau de glace. Ce qui est sur, c’est que la neige l’a bloqué fin décembre et qu’il à survécu à deux mois de conditions extrêmes, allongé et emmitouflé dans des couvertures à l’arrière de sa voiture avec pour seule nourriture, un peu de neige.

Il semblerait que cet homme, habitué aux rigueurs de l’hiver Suédois, ait ralenti son métabolisme et pratiqué une forme d’hibernation, dont le principe consiste à passer dans un état hypothermie volontaire – le métabolisme ralentit ainsi que la respiration, ce qui diminue de façon importante les besoins en énergie. L’ours brun, encore présent, dans cette partie de la Suède,  peut vivre plusieurs semaines avec ses réserves de graisse.

Il semblerait que l’homme puisse lui aussi se mettre dans une forme d’hibernation mais ne dispose pas de réserve de graisse suffisante pour supporter les froids extrêmes ni pour se dispenser de nourriture. Le cas de cet homme reste donc une énigme, si l’on considère que les risques d’hypothermie peuvent survenir à partir d’une température ambiante de 15°. Quand la température du corps ne dépasse plus les 28° une victime est considérée comme étant en hypothermie grave. Des lors le cœur peut à tout moment cesser de battre. Il semblerait que la neige ait transformé la voiture en un igloo naturel, ce qui aurait permis à notre homme de maintenir une température acceptable dans l’habitacle. Mais le manque de ventilation aurait du provoquer une accumulation de la « Dioxyde de Carbonne » due à la respiration et entrainer la suffocation du locataire.  Les fatalistes diront que ce n’était pas son jour pour mourir ! Les croyants diront que le seigneur n’en voulait pas ! Les scientifiques cherchent ! Mais tous reconnaitrons qu’il faut avoir un moral et un instinct de survie hors du commun pour résister à une telle épreuve. Il reste à souhaiter à ce suédois un prompt rétablissement