Les grandes marques de lingerie doivent fuir la France pour rester en vie.

Il n y a pas que dans les grandes entreprises industrielles où le nombre de salariés diminue suite aux plans sociaux issus d’une politique de délocalisation ou de mondialisation.

Le secteur de la lingerie est également touché par cette prise de bénéfice à l’étranger; secteur qui souffre de la concurrence des façonniers étrangers bon marché.

La lingerie a perdu plus du tiers de ses effectifs en quinze ans.

Petites culottes soutiens-gorge en dentelle, strings et autres dessous rebrodés font pleurer de rage les ouvrières Française qui les fabriquent …

Les grandes marques Française partent sur les marchés Asiatique et Africain. Eh oui, une fois de plus, les marchés chinois, coréens, marocains et tunisiens exportent en masse de la lingerie bon marché avec comme cerise sur le gâteau, la qualité.

Well, Dim, Aubade et autres grandes marques partent là où la main d’œuvre n’est pas chère, à savoir, l’Asie et l’Afrique du nord.

J’ai toujours pensé que l’innovation et la création sauveraient le secteur. Or, ces faits démontrent que même des branches à forte valeur novatrice, telle la lingerie, ferment et délocalisent.

Que faire face à ce phénomène d’abandon ?