Nul doute que la foresterie est un secteur qui occupe une grande place au Québec. De plus, elle contribue fortement à l’économie de la province. Cependant, la crise à laquelle elle est actuellement confrontée entraine d’énorme quantité de mises à pieds et de fermetures d’usines. Le texte qui suit traitera donc, majoritairement, des mesures que le gouvernement a instaurées et de celles qu’il prévoit de mettre en place.

Tout d’abord, il n’est pas vrai de dire que le gouvernement du Québec n’a rien fait pour aider l’industrie forestière. En effet, une mesure en particulier à été mis en place pour soutenir les compagnies du milieu forestier. Il s’agit du Programme de crédit d’impôt temporaire pour la construction de chemins d’accès et de ponts en milieu forestier. Cette mesure que le gouvernement a adoptée permet à de nombreuses compagnies du milieu forestier de subsister et de « s’accrocher » durant cette période de crise.  Avant d’expliquer le programme, il faut d’abord préciser le processus de récolte forestière. Afin d’effectuer la récolte, il est nécessaire de construire des chemins d’accès pour se rendre aux sites de d’exploitation. À titre d’exemple, le coût d’un chemin peut atteindre jusqu’à 25 000$ du kilomètre. Ainsi, il est aisé de comprendre l’ampleur que représente la construction de ces chemins. Avec le programme du Ministère des ressources naturelles et de la faune (MRNF), 90% des coûts de construction de chemins est déduit sous forme de crédits d’impôts aux entreprises forestières. Pour démontrer l’aide que ce programme peut apporter, soit un chemin de 40 kilomètres, ce qui représente un coût de 1 millions de dollars, le crédit d’impôt sera de 900 000 dollars. Cette aide s’avère donc essentielle. Cependant, l’échéance de ce programme est mars 2006 à janvier 2011. De plus, il y aura application d’un nouveau régime forestier en 2013. Les lois découlant de ce dernier prendront donc un certain à établir. Les compagnies forestières, qui compte sur les crédits d’impôts pour survivre à la crise économique et forestière actuelle, se verront donc privées de cette aide financière pendant deux ans. Il est donc nécessaire que le MRNF reconduise le programme jusqu’à, au moins, 2013. Si le MRNF n’accorde ce délais, il y aura un grand nombre de fermetures d’usines, et conséquement, plusieurs milliers de pertes d’emplois. Les répercussions au niveau économique et social seront catastrophiques, car l’industrie forestière s’avère vitale à l’économie québécoise. Il faut donc absolument prolonger ce programme de crédit d’impôt.   Cependant, plusieurs autres facteurs peuvent aussi aider l’industrie forestière québécoise à traverser la crise. Par exemple, certains projets de construction dans certaines municipalités, comme le pont entièrement fait en bois récemment construit à Albanel, devrait miser sur les produits que ces compagnies offrent. Les clients pour ces compagnies se font actuellement rare. L’achat des produits locaux serait donc important. Il faut conserver et aider les industries qui exploitent les matières premières renouvelables.     http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/forets/evolution/synthese-projet-loi.pdf http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/forets/entreprises/credit-impot.pdf  http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/le-quotidien-du-jour/200911/04/01-918230-albanel-herite-du-premier-pont-en-bois.php