Il est parfois rassurant de savoir qu’il existe dans notre pays des sociétés qui dans l’ombre ou l’anonymat fournissent un travail rigoureux, nécessaire et sûr, dans le seul but de nous alerter quant à certains risques ou dangers.

Il en est ainsi de l’Académie Nationale de Chirurgie, la plus ancienne des institutions chirurgicales françaises, qui compte en son sein plus de cinq cents membres, français et étrangers, tous appartenant à différentes spécialités chirurgicales.

Si son but est de faire connaître les différents progrès réalisés en termes de chirurgie, l’ A.N.C planche aussi sur les aspects juridiques, économiques et éthiques de l’acte chirurgical.

Organisation qui fait autorité, ses débats porte sur bien des sujets (responsabilité du chirurgien, réforme hospitalière, problèmes de santé publique…) et ses conclusions sont une référence auprès des chirurgiens, des magistrats et des pouvoirs publics. 

Cette académie s’est récemment penchée sur un sujet grave et des plus sérieux…la taille de l’attribut masculin.

Je me suis donc documentée afin de ne pas être prise en défaut à écrire des inepties et parce que, pour tout vous dire, ce n’est pas un sujet que je maîtrise parfaitement.

 

Il ressort de cette très sérieuse étude, des tailles moyennes quand à l’organe masculin, « au repos » ou en érection.

Attention messieurs, j’ai écrit taille moyenne… pas d’affolement ou d’orgueil mal placé !

Ces éminents chirurgiens nous apprennent que lorsque « la chose » se repose elle mesure entre 9 et 9,5 centimètres. Disons neuf centimètres pour mettre tout le monde d’accord.

Quand elle sort de sa léthargie, elle est comprise entre 12,8 et 14,5 centimètres.

Je serai tentée d’écrire que la moyenne en érection est d’environ 13,5 centimètres mais je crains de froisser certaines susceptibilités.

L’étude s’achève sur la  circonférence, laquelle comprise entre 8,5 et 9 centimètres pendant le sommeil et de 10 à 10,5 centimètres réveillé.

En tant que non-spécialiste, je n’ai pas compris s’il s’agissait du sommeil de l’organe ou de son propriétaire !

Bon ce n’est pas que je sois à cheval sur certains principes, mais j’aurai quand même bien aimé avoir un peu plus d’informations quant aux conditions de recueils des informations, au nombre de participants, ou encore aux limites d’’implication des « chargés d’étude ». Il serait dommageable que le discrédit soit jeté sur cette étude juste parce qu’il n’est pas fait mention de données fondamentales.

D’autant plus que le but de cette illustre académie est de mettre en garde tous ceux à qui ils prendraient l’idée saugrenue d’avoir recours à une éventuelle opération chirurgicale en vue d’un agrandissement de l’alter égo de la gente masculine.

« …la demande du patient est plus liée à l’image qu’à la fonction. Même si le sentiment d’un pénis de taille insuffisante est pour l’homme source d’anxiété ou de souffrance psychologique ce n’est pas une raison pour pratiquer des opérations chirurgicales inutiles et risquées. »

Heureusement qu’il existe de vrais professionnels au sein d’une même profession pour nous éclairer sur la véritable nature de l’homme.