Voilà que le grand stade de Lille va naître d’ici quelques années du côté de Lezennes, petite bourgade du Nord de la France qui s’inquiète déjà des retombées qu’aura ce gigantesque stade..

 

Il faut savoir que ce grand stade était voulu par Monsieur Pierre Mauroy avant son départ de la CUDL (communauté d’agglomérations de Lille). En bagarre avec Madame Martine Aubry (actuelle Maire de Lille, première Secrétaire du PS et créatrice très controversée de la Loi sur les 35 heures) qui voulait, plutôt réahabiliter le Stade Grimonprez Joris (en quasi plein centre ville de Lille), qui est aujourd’hui en attente de destruction… La finalité a été de créer un stade à la périphérie de Lille…

 

Le problème est que les lillois et les résidents de la banlieue lilloise ont commencé à payer, une partie de ce stade, pas très utile en fin de compte, dans leurs impôts qui ont subit en 2009 une augmentation de 15% en moyenne. En 2010, la prévision d’augmentation est de 30%… selon les dires de chacun lorsque vous prenez le métro !

 

De plus, des affaires commencent déjà à être dénoncées concernant le juste choix de l’entreprise du bâtiment qui sera en charge de construire cet édifice car pour des raisons obscures la société désignée s’est vue retirer le marché pour l’entreprise concurrente qui avait été écartée dès le départ car le coût était exorbitant…Il faudra, quand même compter sur 325.000.000€ hors taxes… (avis d’attribution sur http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=1289)

 

Ce qu’il y a d’incroyable, c’est que généralement dans les villes tenues par des socialistes, les impôts dits locaux sont toujours plus élevés qu’ailleurs… Comment peut on expliquer cette bizarrerie politique ?

 

Il semblerait que ce grand stade lillois permettrait à la ville de se présenter à diverses manifestations futures de tout ordre (spectacles, JO pour l’organisation de certains sports, etc…). Certes, mais que vont récupérés les résidents lillois de cette création gigantesque ? Certainement pas de réduction d’impôts (taxes habitation et foncière), ni de gratuités des transports comme c’est le cas dans des villes comme Calais (qui après des années de communisme, est passée à droite) ni enfin, de la gratuité des parcmètres (Madame Aubry n’a rien trouvé de mieux que d’augmenter de 20 cts d’euro l’heure de parking et de faire payer les usagers au mois d’août – c’était gratuit avant….

 

il est à espérer que ce chantier fasse travailler des résidents lillois afin qu’ils aient l’impression de participer à la création d’un "truc" exceptionnel… des on-dits laissent penser, également, qu’une ligne de métro verrait le jour.    

 

Attentons donc de voir un peu le début du chantier… et sa fin et nous reviendrons sur ce paragraphe qui marquera Lille.