Ligue 1 : l’histoire des surprises du maintien

 En ligue 1, l’histoire se répète chaque année : 38 matchs, des vainqueurs, des perdants. Des grands perdants.

Au delà du résultat sportif en lui-même : "ce week-end, n-ième défaite d’Arles-Avignon, condamné malgré lui à redescendre directement en 2e division", se trouvent les surprises du maintien. Ou plutôt de la descente.

Car oui, ce n’est pas une surprise de voir le jeune club d’Arles Avignon, première saison dans l’élite du football français, à la dernière place de ce classement. Cette saison, ce club ne s’est vu gagner qu’une seule fois – sa première victoire en ligue 1 donc – contre le stade Malherbe de Caen (6 novembre 2010). Une victoire 3-2 pleine d’espoirs, déchus aujourd’hui.

Mais, regardons ce classement de plus près. Au dessus d’Arles-Avignon se placent respectivement 17,18 et 19e Auxerre, Monaco et Lens.

Si ce n’est pas réellement une surprise de retrouver le club sang et or dans cette position, du fait de leur présence en ligue 2 il y a 2 ans, il est quand même surprenant de voir Auxerre et Monaco si mal placés.

Auxerre, 3e de ligue 1 la saison passée, rendez-vous compte, qui a joué la ligue des Champions cette année face aux grands Real de Madrid & Milan AC, et Monaco, club prestige aux finances plus qu’honorables…

Il est étonnant de voir un club tel que le stade Malherbe de Caen devant eux. Mais si on y regarde de plus près, c’est aujourd’hui les équipes qui jouent qui sont récompensées. Caen joue son jeu, s’appuie sur ses valeurs – l’attaque – et sur son public pour conquérir ce maintien si cher à leurs yeux. Monaco ne peut pas en dire autant : un public peu présent, des joueurs attirés avant tout par l’argent. Elle est loin l’époque où Monaco éliminait d’affilée le Real de Madrid et Chelsea…

Aujourd’hui les clubs qui veulent se sauver – en ligue 1 en tout cas – s’appuient sur ce qu’ils font le mieux : le football. A l’heure où l’Europe du football devient une économie à part entière, ce sont ces petits clubs qui assurent les joies les plus simples des passionnés du sport au ballon rond. 

Quant aux autres, l’argent ne fait pas le bonheur…

 

 

  

                  la détresse des monégasques…