La diplomatie européenne avance en crabe ou en tortue ; elle semble avoir du mal à se positionner, ce qui ferait craindre que la communication d’un dictateur fou ferait quand même mouche.
L’opposition libyenne est en droit de s’interroger sur les intentions des Occidentaux. Selon Le Nouvelobs, « l’Union Européenne envoie une équipe à Tripoli évaluer sur place les besoins humanitaires, annonce la chef de la diplomatie européenne, C Ashton. » Pourquoi pas à Benghazi ? L’Union Européenne serait-elle devenue folle aussi ou les vieux démons de la diplomatie trouble seraient-ils bel et bien omniprésents ?
Ce matin, « Le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, confirme qu’une "petite équipe diplomatique" britannique se trouvait à Benghazi, dans l’est de la Libye, mais refuse de commenter des informations selon lesquelles une partie du groupe est détenue par des insurgés. ».
De récentes informations indiquent que l’opposition est à cran et se méfie de tout le monde « Le diplomate et les militaires britanniques arrêtés par les insurgés sont actuellement "en sécurité", déclare un porte-parole de l’opposition libyenne. "Ils ont été arrêtés car nous ne connaissions pas la nature (de leur mission, NDLR)" ajoute-t-il. »
Cependant, il nous faut, nous aussi, faire « un peu » confiance aux Britanniques qui ont le courage d’entamer un dialogue avec le gouvernement provisoire. Ils se démarquent d’ors et déjà des autres pays européens qui n’ont pris rendez-vous que pour le 11 mars pour un sommet spécial sur la Libye et l’Afrique du nord. En attendant, les populations se font massacrer…
De quoi alimenter encore les craintes des opposants :
Une vidéo de France Télévisions montre qu’un avion a été abattu par les forces rebelles libyennes le 05 mars ; l’un des pilotes abattus avait des papiers syriens, certains médias évoquent des mercenaires.
Or, la ligue arabe avait suspendu la Libye de ses activités en son sein le 23 février dernier. Cette posture diplomatique ne viserait-elle que l’opinion de la communauté internationale ? Dans la pratique, l’annonce de ce pilote syrien participant à la répression du peuple libyen amène des réflexions.
La libye ferait donc appel à des « mercenaires » venant de pays amis.
« La Ligue arabe, officiellement la Ligue des États arabes, est uneorganisation régionale à statut d’observateur auprès de l’Organisation des Nations unies. »
Les états membres sont au nombre de 22 :
Egypte,Irak, Liban, Arabie-Saoudite,Syrie, Cisjordanie, Yémen, Soudan, Maroc,Tunisie, Koweït,Algérie,Barheïn, Quatar, Emirats arabes unis, Oman, Mauritanie,Somalie, Autorité palestinienne, Djibouti, Comores et enfin la Libye.
Les pays en orange ont connu des bouleversements, des révoltes ou sont en proie à des manifestations et affrontement souvent violents.
Il ne serait donc déplacé de penser que les pays en proie à des soulèvements se serrent les coudes pour le maintien au pouvoir de leurs dirigeants.
«Le terme mercenaire décrit à l’origine toutes personnes offrant un service contre un paiement. »
En 1977, la Convention de Genève avait défini un cadre pour définir l’appellation la « plus acceptée » sur le plan international.
Cependant, l’histoire nous a appris que certains états envoyaient à des pays amis des soldats faisant partie de « servies spéciaux ou forces spéciales » devenus mercenaires pour l’occasion d’un putsch afin d’éviter la réprobation internationale.
Nos « spécialistes » occidentaux du mercenariat qui ne seront pas cités ici ne peuvent-ils pas faire la même chose en Libye pour protéger les population et déloger un dictateur sombrant dans la folie ?
En outre, de récente mémoire historique, aucune situation de pays dont le régime tombe l’un après l’autre en quelques mois n’a été observée.
Quelle serait la réaction de la communauté internationale si tous les pays menacés de révoltes employaient la force en même temps contre leurs populations ?
Séquence inédite de l’histoire à laquelle personne ne peut vraiment répondre, pour le moment.
Ne serait-il pas sage d’envisager et de se préparer à cette éventualité catastrophique ?
Sources : Nouvelobs, Wikipedia, C4News
[b]Les évènements du Maghreb sont visiblement bien orchestrés de l’extérieur.[/b]
Ces évènements démontrent une nouvelle fois que les journalistes sont entièrement soumis aux intérêts des Américains.
Le but des Américains est de faire sauter les verrous qui leurs interdisent l’accès directe au fric et au pétrole du Maghreb. [i](Les « dictateurs » ne sont pas aussi malléables que nos bons élus sans pouvoir du grand bordel européen.)[/i]
[b]Le réveil des maghrébins risque d’être douloureux.[/b]
Si l’on en croit les journalistes, la Libye n’est pas en proie à de simples manifestations ni à des émeutes mais à une véritable insurrection avec de vrais moyens militaires.
En Libye, qui fourni les armes ? Qui tue qui ?
Le Grand Guignol politique
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/
UNESCO, Le tissage des mots pour la confection du prêt-à-croire.
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/29/unesco/
[b]Les élus européens sont des carpettes sur lesquelles les Américains s’essuient les pieds.[/b]
En France, on n’a pas de pétrole mais on dispose d’une mine d’or inépuisable en argent social. (Argent social dans lequel certains puisent à volonté.)
Les virus de curés
http://levirusmachin.hautetfort.com/
Le piège internet (GOOGLE, Blog-spot, Dailymotion, Le Post)
http://echofrance.monblogue.branchez-vous.com/2009/11/21#215760
Tous les pays que vous citez (en soulèvement) sont dans des cas et des situations différentes.
L’Egypte et la Tunisie : soulèvements populaires contre leurs gouvernants dictateurs. Ils ont réussi à « s’en débarrasser » sans interventions extérieures et certainement pas des américains (voir le discours de Hillary Clinton devant le Sénat : nous sommes en train de perdre la bataille de l’information). Des pressions extérieures sont certainement en marche, mais inévitables.
La Lybe : un dictateur mais fou entouré de ses fils et ses proches qui veulent garder leur pouvoir et richesses et ont peur de ce qui pourraient leur arriver compte tenu de leurs exations en tout genre.
Kadhafi a aidé financièrement et militairement dans le passé de nombreux pays africains dans des conflits divers. Certains pays ou certains gouvernements se sentent ou sont peut-être redevables.
Par ailleurs Kadhafi a depuis des années constitué sa « légion étrangère », donc à sa solde et formée de soldats venant de différents pays, et qui se battent pour lui.
Difficile et dangereux d’intervenir dans le conflit libyen : tout d’abord, c’est un problème national. Ensuite d’un côté ou de l’autre, ils refusent les interventions étrangères qui fausseraient les réalités.
(Imaginons que MOM ait réussi à envoyer des aides militaires à Ben Ali ?????).
Intervenir au mauvais moment pourrait être vu comme une ingérence étrangère surtout si elle ne vient que d’un seul pays.
D’un autre côté, ces tueries sont insupportables, d’où cette valse-hésitation.
Une organisation comme la Ligue Arabe dans ce cas est crédible et elle demande un soutien logistique à savoir une zone de protection aérienne. Le tout maintenant est de l’appliquer sans intervention sur le sol. Est-ce possible ?
Le cas de l’Arabie Séoudite est aussi complexe : une monarchie reconnue et aimée par son peuple, beaucoup de pétrole et les américains en ont besoin, des tensions qui grandissent au sein du pays : plus de justice et de liberté. Là, on pourrait penser que les américains vont pouvoir faire pression pour que la monarchie reste en place mais engage des réformes profondes.
(désolée pour les fautes d’orthographe, j’ai validé trop vite)