Nicolas Sarkozy est incontestablement le chef d’état le plus puissant et le plus craint au monde, loin devant Barack et surclassant tous ses prédécesseurs à la tête de la France, toute république confondue. Il a réussi en moins d’un quinquennat ce que Chirac n’a pu réaliser en deux mandats : déstabiliser l’Afrique et remettre en selle la françafrique qui dans les nouveaux rapports de force du 21e siècle, battait de l’aille.

Aujourd’hui à l’Elysée, le monde entier se réuni sur ordre du grand monarque de Naguy Boska pour légitimer le terroriste international orchestré par l’OTAN et les rebelles du conseil national de transition libyen. Tel un roi qui règne en maître absolu et sans partage sur une tribu fortement enclin aux violences dignes de l’état de nature que l’humanité a fui, le roi de France appelle ses vaisseaux du monde autour de la question cruciale des fondements de la moralité et du bon sens. La définition de ces principes au grand damne des grammairiens, linguistes, étymologistes et autres spécialises du maniement de la langue, prend une tournure diamétralement opposée à celui qu’on a servi durant des millénaires d’illusions et d’idéalisme au commun des mortels. Le terrorisme n’est plus l’usage de la violence à des fins politiques quelles qu’en soit les raisons. Le terrorisme, c’est seulement quand les talibans et autres islamistes se bardent de bombes pour exploser avec les intérêts occidentaux. Quand ses mêmes illuminés prennent les armes en Afrique pour destituer des régimes légaux, faisant au passage des milliers de morts (3000 en cote d’ivoire et 20.000 en Libye), on parle de la bravoure d’un peuple qui aspire au changement. La démocratie ne se définit pas comme étant la manifestation de la volonté populaire, exercé par des institutions souveraines d’un pays, du moins pas pour tout le monde. En Afrique, la démocratie, c’est la volonté du plus fort soutenu par la France et ses alliés dans une folie meurtrière et destructives. C’est pourquoi, des rebelles dont l’appréhension de la conquête du pouvoir est tant répugné en occident, peuvent siéger à la même table que des dirigeants qui ont une haute considération pour les principes de vie qu’ils se sont librement choisis avec leurs peuples.

Autour du roi, les sujets se réunissent pour reconnaître,  résignés pour certains comme les pays de l’est et du sud, une  rébellion « comme seul représentant légitime du peuple libyen » selon la formule consacrée. Plus de 60 délégations avec à la clé le déblocage des fonds du pays gelés sous le règne de kadhafi.

Cependant dans les coulisses, chacun recevra sa part de contrat pétrolier selon les efforts qu’il aura déployé pour chasser le guide. Et pour savoir à qui reviendra la part du lion, il suffit de se référer au lieu où se déroule le ballet des sorciers.

« Le travail n’est beau que lorsque chacun y retrouve sa part de labeur. » Triste interprétation de la citation du Malien Seydou Badian