Le blogueur Mohamed Erraji, condamné en première instance à deux ans de prison ferme pour avoir critiqué le roi, a bénéficié jeudi de la liberté provisoire, a indiqué à l’AFP Amina Bouayache, présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH, indépendante). Le procès en appel, qui a commencé jeudi à Agadir (sud), a été ajourné au 18 septembre. « Dans l’attente de la suite du procès, la cour a fait bénéficier Mohamed Erraji de la liberté provisoire« , a ajouté Mme Bouayach.

Les avocats ont déployé tous leurs efforts pour obtenir la liberté provisoire pour M. Erraji, a-t-elle affirmé. Contacté par par l’AFP, un des avocats de M. Erraji, Me Ahmed Barchil, a confirmé l’information, se félicitant de la décision du tribunal.

« La justice a fait rentrer les choses dans la normale, et la vitesse avec laquelle elle a accordé la liberté provisoire à mon client montre qu’elle s’est rendue compte que le jugement de première instance n’était pas correct« , a-t-il ajouté. M. Erraji a été condamné lundi par un tribunal de première instance d’Agadir à deux ans de prison ferme et à 5.000 dirhams d’amende pour avoir diffusé sur le blog « hespress.com » un article où il critique, selon l’accusation, le roi Mohammed VI. Il a décidé d’interjeter appel.

Dans l’article, M. Erraji affirme que « le roi encourage son peuple à +al-Ittikal+ » – un mot arabe qui signifie à la fois attentisme, paresse ou assistanat. Le blogueur fait allusion, en citant des informations de presse, à la distribution de faveurs royales, notamment des licences de transport, aux citoyens qui arrivent à approcher le monarque. (AFP – 11 sept 2008)

 

Le blogueur Mohamed Erraji, condamné en première instance à deux ans de prison ferme pour avoir critiqué le roi, a bénéficié jeudi de la liberté provisoire, a indiqué à l’AFP Amina Bouayache, présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH, indépendante). Le procès en appel, qui a commencé jeudi à Agadir (sud), a été ajourné au 18 septembre. « Dans l’attente de la suite du procès, la cour a fait bénéficier Mohamed Erraji de la liberté provisoire« , a ajouté Mme Bouayach.

Les avocats ont déployé tous leurs efforts pour obtenir la liberté provisoire pour M. Erraji, a-t-elle affirmé. Contacté par par l’AFP, un des avocats de M. Erraji, Me Ahmed Barchil, a confirmé l’information, se félicitant de la décision du tribunal.

« La justice a fait rentrer les choses dans la normale, et la vitesse avec laquelle elle a accordé la liberté provisoire à mon client montre qu’elle s’est rendue compte que le jugement de première instance n’était pas correct« , a-t-il ajouté. M. Erraji a été condamné lundi par un tribunal de première instance d’Agadir à deux ans de prison ferme et à 5.000 dirhams d’amende pour avoir diffusé sur le blog « hespress.com » un article où il critique, selon l’accusation, le roi Mohammed VI. Il a décidé d’interjeter appel.

Dans l’article, M. Erraji affirme que « le roi encourage son peuple à +al-Ittikal+ » – un mot arabe qui signifie à la fois attentisme, paresse ou assistanat. Le blogueur fait allusion, en citant des informations de presse, à la distribution de faveurs royales, notamment des licences de transport, aux citoyens qui arrivent à approcher le monarque. (AFP – 11 sept 2008)

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