L’hypersexualisation des jeunes

De nos jours, les médias occupent une place de choix dans notre quotidien. Que ce soit par le biais de la télévision, de la radio ou encore des journaux, ces derniers diffusent un grand nombre de messages publicitaires à chaque minute. Les images ou les textes que l’on y retrouve cherchent à influencer le public en ce qui a trait aux choix qu’ils ont à faire.

Pour accrocher l’œil des consommateurs, les compagnies publicitaires sont prêtes à tout. Afin d’attirer un public aussi influençable que les jeunes, ces dernières présentent des images à caractère sexuel dans différents contextes. Étant à un âge où l’on est à la recherche son identité, il est normal pour les adolescents d’être influençables. Il s’agit donc de la clientèle cible idéale, car ils cherchent à connaître de nouvelles choses, souvent en faisant leurs propres expériences.

Mis à part l’achat de produits inutiles, ces publicités influencent le comportement des jeunes. Étant donné que les images diffusées dans ce cas sont à caractère sexuel, c’est l’attitude des jeunes quant à leur sexualité qui est modifiée. Par exemple, les adolescentes vont chercher à se dévêtir pour attirer l’attention comme toutes ces femmes le font dans les publicités. Elles vont chercher à provoquer les hommes, entraînant ainsi des rapports sexuels précoces.

D’un autre côté, les adolescents modifieront leur comportement en présence d’une femme. Ces derniers les percevront alors comme étant des êtres inférieurs ou encore des objets. Ils croiront qu’ils doivent jouer le rôle de «mâle dominateur» dans toutes les relations qu’ils entretiendront avec les femmes.   Il est temps, plus que jamais, de prendre conscience de l’ampleur de ce phénomène et d’apporter des changements dans la façon de présenter les produits.

Encore une fois, c’est le capitalisme qui est à la base du problème… Il faut cesser d’encourager ceux qui entretiennent ou créent des stéréotypes ou préjugés sexistes dans l’objectif de s’enrichir. Nous devons évoluer, non pas en projetant l’image de la femme-objet, mais en encourageant les jeunes femmes à aimer ce qu’elles sont et surtout à se respecter elles-mêmes. Nous jouons tous un rôle dans cette histoire, c’est à chacun d’y mettre du sien !