La première hydrolienne française devrait être immergée dans le courant du mois de septembre afin de réaliser les derniers tests en condition réelle avant d’entrer en phase de production.

L’Arcouest est le surnom donné à cette hydrolienne par les techniciens qui travaillent dessus. Elle est actuellement en Bretagne, où elle attend d’être immergée au large de Paimpol-Bréhat. Elle avait déjà connu une période d’essai en mer, entre octobre 2011 et janvier 2012, puis elle était retournée en Irlande, où la société qui la fabrique, Openhydro, avait pu effectuer les derniers réglages.

Le branchement de l’Arcouest, qui sera la première hydrolienne française en activité, au réseau électrique français, est prévu pour la fin de l’automne 2013. La machine doit être installée au milieu de forts courants marins. Au total, le parc hydrolien de Paimpol-Bréhat sera composé, à terme, de 4 hydroliennes mesurant 16 mètres de long. Elles seront immergées à l’aide d’une barge-catamaran construite spécialement pour l’occasion.

Depuis 2004, EDF investi dans ce grand parc éolien en collaboration avec l’Union européenne, la région Bretagne et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME).
Une hydrolienne est une machine qui permet de produire de l’électricité à partir de la force des marées sous-marines.

Cette technologie n’est pas destinée à remplir une importante partie des besoins des Français en électricité, mais elle pourrait s’avérer précieuse dans les iles, où l’acheminement de l’électricité est souvent complexe.

A l’occasion de l’arrivée de l’hydrolienne à Brest, le PDG d’EDF, Henri Proglio, s’est rendu sur place. Il a réaffirmé l’importance stratégique pour EDF de développer l’hydrolien, comme toutes les énergies renouvelables :

« Je crois franchement au développement de ce type d’énergie. C’est tout sauf une opération de communication », a-t-il déclaré.