2012 sera une année bouleversée avaient prédit les mayas, allant même jusqu’à parler de la fin d’un monde, je n’irai pas à cette extrémité. La chose qui est sûre c’est que des changements, il y en aura, ou du moins les occasions pour que la situation varie, seront nombreuses.

En Russie par exemple, l’année à venir, sera une année d’élection présidentielle dont le vainqueur sera Vladimir Poutine, le résultat est connu d’avance tellement sa côte de popularité est forte malgré une perte de régime depuis qu’il est le Premier Ministre de Dmitri Medvedev et surtout, la chose qui penche en sa faveur c’est le manque d’alternative crédible pour la course au pouvoir.

Pas besoin de s’étendre sur le cas de la France, tout le monde sait que la place élyséenne est fortement désirée par, d’un côté, une gauche qui se tire actuellement dans les pattes mais pour mieux se réunir après et de l’autre, une droite divisée mais qui tient droit grâce à un sparadrap qui n’attend plus qu’un coup de vent pour s’envoler.

Les Etats-Unis devront eux aussi choisir leur nouveau leader qui aura la lourde tâche de remettre le pays dans les rails et surtout lutter contre des chinois conquérant pour ne pas perdre leur place de première puissance économique mondiale. Pour les démocrates, le choix est simple, ce sera le président sortant, celui qui a suscité une vague d’espoir énormissime, le bien nommé Barrack Obama, qui n’est plus approuvé que part 46% des américains. Les républicains se livrent au même jeu que les socialistes actuellement, celui des primaires mais de façon beaucoup plus confuse, les électeurs ne sachant toujours pas quand ils devront se rendre aux urnes pour choisir leur candidat qui entrera dans la course pour la maison aux murs blancs. Selon les sondages, le grand favori qui se dégage des autres, se nomme Mitt Romney, mais qui est-il ? Le petit Mitt voit le jour en 1947, année du plan Marshall, et côtoie depuis son plus jeune âge, le milieu politique à cause d’un père, lui-même homme politique, mais ce qui forge le plus son caractère c’est sa foi, en effet l’homme est un mormon respectueux des traditions. Jeune homme, il part deux années étudier en France avec dans le but de  répandre sa croyance en tant que missionnaire dans des séminaires. A 28 ans, il sort diplômé d’Harvard avec un Master de droit ainsi qu’avec un deuxième Master en administration commerciale. Sa vie professionnelle connaît ensuite une succession de réussites, grâce à sa société, il parvient à bâtir une fortune immense et c’est grâce à lui que Salt Lake City, ville sainte des mormons, accueillera les Jeux Olympiques d’hiver en 2002. Après le monde des affaires, c’est au monde sans pitié de la politique auquel il s’attaque. Sa première, en 1994, pour obtenir une place au Sénat est un échec. En 2002, il rebondit en remportant le poste pour  la gouvernance du Massachusetts. A l’instar d’un Obama, son mandat est marqué par un l’instauration d’un système de sécurité social gratuit pour les habitants de son état. Il est donc paradoxal de le voir critiquer le projet présidentiel. La présidence, voilà justement un fantasme qui le taraude depuis longtemps. En 2004, il fait campagne pour George W Bush dans plusieurs états, mais là encore, c’est un échec car les grands électeurs donneront leur voix à John Kerry, le candidat démocrate. En 2008, lors des primaires républicains, il mena une lourde bataille contre MacCain qui se solda par sa défaite puis par son ralliement. En 2012, il espère bien que ce sera son tour d’entrer dans la course mais malgré une forte popularité, il peut être critiqué par les plus réactionnaires des électeurs de droite qui pourraient ne pas lui accorder leur soutien sur des questions telles que l’IVG pour laquelle il s’est finalement exprimer en faveur en 2005. Cependant, il garde une bonne image dans les médias, sa foi mormone aidant, car elle lui confére une stature de travailleur, d’une personne de confiance, respectueuse, bref un homme providentiel pour cette Amérique embourbée dans une crise dans l’issue semble encore bien loin?