Le voile qui agite beaucoup notre société, a toujours été envisagé sous l’angle de la femme.


On a beaucoup parlé d’entrave à sa liberté, de symbole religieux incompatible avec notre société laïque, de discrimination à l’encontre de la moitié de la planète. Personne ne s’est intéressé à l’impact de cette obligation sur l’homme. Elle en a forcément un.

Qu’importe alors le nom du tissu dans lequel beaucoup de femmes musulmanes se cachent ! La justification des religieux qui les y obligent est toujours la même : les soustraire ainsi aux regards des hommes, et donc les protéger de leur convoitise. Et dans le même temps protéger le mari de la jalousie de ses semblables.

Or en cachant un objet ( !) On suscite davantage de curiosité à son égard. »Qu’y a-t-il sous ce voile ?… »Et à fortiori l’apparition d’un ou des deux yeux émergeant du paquet exacerbe les fantasmes et érotise la pratique. La concupiscence est toujours là, elle en est même renforcée !

Pour le jeune homme musulman, puis l’homme adulte, en raison de l’absence d’images féminines sexuées il ne peut exercer le contrôle de son désir charnel. Il n’apprend pas à le maîtriser voir à le sublimer. Il reste un petit garçon !

Donc le voile infantilise l’homme .Les religieux qui le lui imposent, à lui aussi, supposent qu’il est incapable d’accomplir cette évolution, cette maturation et se substituent à sa volonté. Ainsi ils ne le jugent ni adulte ni responsable.

L’homme qui souscrit à cet usage se sent supérieur à la femme qui se cache. IL n’en est rien ! Il en est lui aussi prisonnier. Comment peut-il grandir, sans apprendre à maitriser ses désirs ?