L’hiver 2011/2012 sera-t-il froid ?
Si l’on écoute et si l’on regarde la nature, on peut se faire une idée exacte de ce que sera notre hiver. Il y a des signes qui ne trompent pas.
Pourtant, peu de personnes ne s’en préoccupent.
Il y a encore quelques années, nos grands parents regardaient autour d’eux et savaient comment serait la saison à venir.
Par exemple, ma grand mère savait dire avant la fin de l’hiver si le printemps allait être pluvieux, chaud ou bien précoce. Elle savait aussi me dire l’hiver si nous aurions un été chaud et sec ou humide, elle savait tout aussi bien nous dire à la fin de l’été si l’hiver allait être doux ou bien au contraire s’il allait être long et rigoureux.
Les animaux eux, font beaucoup plus attention que nous aux signes que nous envoie la nature. Parce qu’il y a des signes, souvent tellement évident qu’on ne les remarque pas !!
Depuis quelques années, je fais comme le faisait ma grand mère, je regarde, j’observe et je constate.
Voici ce que j’ai remarqué dès la fin du mois d’août.
Cette année, il y a eu énormément de noisettes, les châtaignes que l’on ramasse depuis maintenant 3 semaines sont de belle taille et nombreuses. Je sais, me direz-vous, cette année est une année à fruits, les pommiers ont croulé sur les pommes, les cerises et les fraises ont fait de belles confitures car on en a eu une grosse quantité cette année.
Mais là, je vous parle des fruits de la nature, pas des fruits du verger.
Si vous allez dans les bois, même maintenant, vous pouvez voir qu’il reste encore des noisettes sauvages par terre, normal elles pourrissent difficilement me direz-vous, oui, mais les animaux sauvages en mangent. Et, comme il y en a eu en grande quantité, il en reste encore !
Faites votre promenade dans les bois, disais-je, avez-vous remarqué les houx ? Ils sont rouges de leurs baies ! Ils sont d’ailleurs magnifiques, on aurait presque envie d’en couper pour garder jusqu’à Noël !!
Ah ! et les chênes ? vous les avez vu ? je sais ils commencent à perdre leurs feuilles ! mais regardez bien. Non, par en l’air ! Par terre. Qu’est ce que vous voyez ? des glands ! oui, normal, nous sommes sous un chêne !! Oui mais il y a une grande quantité de glands, ils sont énormes en plus !
La nature est bien faite, les glands sont une nourriture pour de nombreux animaux et pas simplement pour les écureuils, pour les sangliers, certains oiseaux aussi comme les corbeaux ou les pies s’ils ne trouvent rien d’autre !
Dans votre jardin, avez-vous un laurier ? regardez bien, ses baies aussi sont très nombreuses cette année, elles serviront à nourrir de nombreux passereaux.
Voilà des signes que je voulais vous faire découvrir, des signes qui indiquent que l’hiver va être froid et long.
Bien entendu, je parle ici pour ma région qui est la Bretagne, un endroit qui normalement reste assez doux l’hiver. Malgré que l’an dernier nous avons grelotté !
Maintenant, à vous de regarder autour de vous, de noter ce que vous voyez et rendez-vous au printemps pour se dire si ce que nous avons constaté est réel ou pas !
Bof, pas convaincu. Chez nous, on dit qu’il faut compter les pelures des oignons. S’il y en a beaucoup, l’hiver sera froid. Je ne vois pas pourquoi les oignons sauraient mieux prévoir le temps que nous ?
le culte de l’oignon, voyons !
bonjour, ici aussi on parle de l’épaisseur de la peau des oignons.
N’oublions pas que la nature ressent des choses que nous ne ressentons pas ou que nous avons oublié de voir.
Regardez, lorsqu’il y a une catastrophe qui va arriver, bien avant que nous le sachions, les animaux l’ont ressenti (je parle d’un tremblement de terre ou de toute autre catastrophe naturelle)
Au fait MADALEN, je me souviens également avoir entendu ma grand-mère proclamer que l’hiver serait rigoureux lorsqu’il y avait profusion de noix …
Légende ou pas ? En tous cas, cette année c’est à nouveau le cas. On sera vite fixé. Enfin, surtout sous vos latitudes.
J’abonde dans votre sens lorsque vous dites que la nature et/ou les animaux ressentent certains évènements que nous humains de sociétés hyper industrialisées ne pouvons plus appréhender.
J’ai vécu les tremblements de terre tragiques en Afrique.
Quelques mois avant les gros séismes, un chien à trois pattes (!) venait hurler à la mort tous les soirs dans notre jardin. Mon père l’observait discrètement et disait : – « Il va se passer quelque chose. Cette bête donne l’alerte de je ne sais quoi et je n’aime pas ça ».
Mais du haut de mes 10 ans, je trouvais que c’était beaucoup plus grave de n’avoir que trois pattes. Forcément on courait moins vite alors !
Dans la montagne, les troupeaux de bovins s’agitaient et voulaient redescendre dans la vallée.
Je me souviens aussi des indigènes qui contestaient parfois la présence de « blancs » pour pister le gibier.
Ils disaient : « Bwana, tu ne dois pas venir avec nous. Tu sens la mort », ce qui nous avait sidérés.
Il ressortait de leurs explications que les « blancs », n’avaient plus d’odeurs corporelles à force de se laver et que ce n’était pas très indiqué pour aller chasser. Ils affirmaient que le gibier le sentait et fuyait.
« sentir la mort » était leur formule.
Je suis d’accord avec vous, les indigènes eux aussi ressentaient ce que voulait dire la nature.
Nous les blancs sommes trop habitués à notre confort et à regarder juste notre nombril pour ne pas regarder autour de nous !!
C’est vrai que l’abondance des noix joue un rôle tout comme les épluchures des oignons, pourtant je ne saurai dire pourquoi ceux ci ont plus d’épaisseur de peau que d’autres années !
Comme je l’ai écris plus haut, on en reparlera au printemps, mais je ne pense pas me tromper beaucoup !