L’Etrange histoire d’Ata, l’humanoïde…

Il y a presque dix ans, le 19 octobre 2003, alors qu’il effectuait des recherches dans une ville fantôme nommé «  La Noria » dans le désert d’Atacama, au Chili, Oscar Munoz tombait sur un squelette sorti tout droit de science fiction.

 

Mesurant 15 cm seulement, mais ayant toutes les caractéristiques physiques (ou presque) d’un humanoïde, possédant une cage crânienne allongée faisant penser à un « Alien », ce petit squelette extrêmement bien conservé fut nommé « Ata » (du nom de la région où il fut trouvé).

 

Au premier abord, tout de ce mini-squelette faisait penser à un extraterrestre. Des yeux allongés, sa boite crânienne également Son corps était écailleux et de couleur foncée. Contrairement à l’anatomie habituelle des humains, il avait dix côtes au lieu de douze… Mais les plus terre à terre et scientifiques, eux, pensèrent tout de suite à un squelette de fœtus humain !

 

Malgré tout, était-ce vraiment un humain ? Ou un humanoïde ?  Aucun test n’avait encore été effectué, et c’est désormais chose faite.

 

Ata possède, tout comme l’homme 23 paires de chromosomes ! Plus proche, beaucoup plus proche de l’humain que du chimpanzé, pour sûr, il est né sur Terre et aurait eu pour mère une indigène du Chili.

La datation de sa mort remonterait à un siècle, et le sel ambiant dans le désert où on l’a découvert est la cause de sa momification, ce qui  l’a amené jusqu’à nous… Incroyable.

 

Encore plus étonnant, Ata serait de sexe masculin, a respiré, a mangé et s’est développé. Ça ne fait aucun doute.

 

Selon les chercheurs de Stanford, ce « petit humain » serait mort à l’âge de .. 6 ou 9 ans, ce qui pose forcément aux chercheurs la question suivante : quel taille avait-il lors de sa naissance ?

 

Toujours est-il que ce petit squelette pourrait nous en apprendre d’avantage dans les années à venir sur l’extrême complexité et la formidable adaptation à son milieu du génome humain.

 

Tout comme « l’Etrange Histoire de Benjamin Button », rôle pure fiction joué par Brad Pitt, Ata, eut sans doute une existence hors du commun et jamais vu de mémoire d’homme contemporain.

 

Cependant, la comparaison s’arrête là avec ce film, puisque la vie d’Ata fut des plus réelles qui soient, c’est une certitude désormais grâce à la science.

 

Pour terminer, petite anecdote sur la valeur de ce petit homme de 15 cm. A sa découverte, Munoz le vendit pour environ 60 dollars américains, aujourd’hui, selon les spécialistes, il pourrait être revendu 160 000 dollars !

 

Bien joué « petit bonhomme ». 

8 réflexions sur « L’Etrange histoire d’Ata, l’humanoïde… »

  1. ça donne à réfléchir, et ça fait froid dans le dos, à la fois. Est-on sûr que sa petite taille n’est pas dûe à un « phénomène chimique » quelconque? Que le squelette n’a pas « rétréci » sous l’effet de conditions….extrèmes? Ah, je ne suis pas scientifique, alors..

  2. Pas de ce que j’ai lu, mais à vrai dire, très bonne réflexion… Est-ce que le squelette n’a pas rétrécie à cause des conditions climatiques, en 100 ans, il a eu le temps. J’espère que mon article vous a plu en tout cas.

  3. Une hypothèse pourrait tout expliquer : un foetus d’une vingtaine de semaines (la taille correspond) atteint de progéria (vieillissement accéléré) et enterré dans un milieu très sec favorisant une momification naturelle.
    Les traces de fonctions métaboliques qu’on relève peuvent témoigner d’échanges in utero. Et d’après ce que j’en ai lu ailleurs, les os du crâne n’étaient pas soudés.
    Le plus extraordinaire me semble être le fait de l’avoir trouvé car la probabilité de cette découverte était infinitésimale.

  4. Non, pas de fœtus, les scientifiques qui ont étudié son ADN sont formels, il aurait vécu de 6 à 9 ans ! C’est complètement fou. Pour ça que j’en ai fait un article, je pensais que ça valait le coup d’œil.

  5. L’ADN ne permet pas de déterminer l’âge du sujet, il permet seulement de dire qu’il appartient à l’espèce humaine. Et l’examen des haplotypes de ses mitochondries indique une ascendance maternelle probable des côtes Ouest d’Amérique du Sud.

    Ensuite, si l’on applique les corrélations organiques basiques, on observe ceci : chez un enfant de 6 ans, les os du crâne sont soudés et les ratios des os carpiens, métacarpiens et phalanges d’une part, et tarsiens, métatarsiens et phalanges d’autre part sont sensiblement différents de ceux d’un nouveau né, et encore plus d’un foetus.
    Quelle que soit la taille du sujet.
    Or les os des pieds et des mains de l’homuncule d’Ata, de même que son crâne, présentent des critères d’immaturité qu’on n’a plus à 6 ans.

    Le seul argument plaidant en faveur d’un lilliputien ayant vécu quelques années est l’usure des plaques épiphysaires des genoux, mais celle-ci peut aussi bien résulter d’une anomalie génétique que de la prise de substances tératogènes en début de grossesse.
    Pour le moment, les scientifiques continuent les recherches dans cette direction, sans négliger d’autres pistes.

  6. Effectivement merci à monsieur le scientifique. Je dirai juste une chose, qui est précisé dans mon article, en tout début d’ailleurs, « plus proche, bien plus proche de l’homme que du chimpanzé », mais rien ne dit qu’il était humain… de plus, 15 cm, comme je le dis dans mon article, y’en à pas de mémoire d’hommes contemporains. lol. Mais peut-être que vous avez raison, peut-être pas. Moi j’ai relaté des faits que vous avez pu lire, en vous y intéressant, grâce à mon article je pense, dans d’autres articles sur le web.
    Pour finir, effectivement l’ADN ne fait pas tout. Mais ils l’ont suffisamment analysé je pense, « pauvre petit Ata ».

    Je crois finalement qu’ils auraient du vous passer son cadavre, vous vous l’auriez vraiment bien analysé… pour sûr.

    Bonne soirée.

  7. Mes remarques succinctes auraient pu être faites par un étudiant en première année d’anthropologie.
    Pour examiner le corps, je ne refuserais pas une invitation 😉 mais on peut se faire une idée en lisant quelques publications scientifiques où des chercheurs exposent leurs protocoles, confrontent leurs résultats, et dans un cas comme celui-ci concluent que rien n’est concluant.
    Et donc qu’il faut continuer à chercher. Par exemple en analysant les isotopes stables apportés par les nutriments. Et en modélisant diverses configurations dégénératives inspirées des quelques cas de foetus de lilliputiens qu’on connait.

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