Nourrir 9 milliards de personnes, voilà un beau défi pour l’humanité! Certains sont déjà pessimistes à l’idée, tandis que d’autres, eux, voient en ce défi une nouvelle porte de sortie. Une chose est certaine, il va falloir trouver beaucoup de place pour cultiver nos denrées alimentaires nécessaires pour survivre. On doit alors aborder le sujet de l’étalement urbain.

 

C’est au début du XVIIIe siècle que l’industrialisation a su prendre sa place et amener l’étalement urbain. Les industries, les commerces, les maisons et les terrains lucratifs occupent beaucoup de place sur le territoire depuis ce temps.

De nombreuses études sont soudainement apparues afin de dénoncer ce fléau qui pourrait être une menace pour les générations futures. Une étude de la CPTAQ (Coalition pour la protection du territoire agricole), sortie en 2007, dénonçait que 50 000 hectares ont été «dézonés» au Québec depuis 1994. Ce nombre équivaut à peu près à 93 000 fois la taille d’un terrain de football américain conventionnel. Il va falloir que les gouvernements du Québec commencent à freiner ce fléau puisqu’une fois toutes les terres utilisées à des buts lucratifs, celles-ci deviennent impropres pour toujours.

Il ne faut surtout pas oublier que seulement 2% du territoire québécois est cultivable et qu’il est primordial de le protéger. Chaque fois qu’une route est construite ou qu’une nouvelle maison se bâtit, nous perdons petit à petit nos belles terres. Il faut désormais renforcer les lois et les réglementations afin de protéger ces étendues et l’activité agricole qui sont essentielles à la vie de nos futurs enfants. Il faut aussi dire « NON » à la vente des terres arabes dédiées aux Chinois, puisque cela nous amène à une perte de contrôle de notre agriculture sur notre propre territoire.

De plus, cela démontre clairement qu’une crise alimentaire est sur le point d’éclater et qu’il faut conserver nos lots pour les temps difficiles qui arriveront. C’est alors que je me pose la question : « Les Chinois sont-ils à ce point plus intelligents que nous, puisqu’eux envisagent déjà les effets? »