Il y a quelques temps, j’ai eu la surprise d’être invitée à une soirée « Cosplay » pour fêter les 40 ans d’une cousine et n’ayant jamais entendu parler de ce terme, je me suis renseignée pour savoir quelle était la particularité de ce genre de soirée qui tend à se développer de plus en plus en France.
Le mot « Cosplay », qui est apparu aux Etats-Unis dans les années 1970 et au Japon dans les années 1990 est un terme contracté de l’anglais, « Costume et Playing ». Cela consiste à jouer le rôle de son personnage ou héros préféré, que ce soit celui d’un film, d’une bande dessinée, de dessins animés ou de jeux vidéo, en revêtant à la fois un costume, perruque, maquillage et accessoires divers.
Ce mouvement a très vite pris une dimension internationale et en Europe aussi bien en France comme en Italie le Cosplay a essentiellement une dimension théâtrale. La plupart du temps les « cosplayers » réalisent eux-mêmes leurs costumes, pour rester dans la tradition japonaise qui interdit à la fois de les acheter et de les porter plusieurs fois.
A la différence d’autres mouvements sociaux comme les hippies ou les punks, le cosplay se présente comme le droit à la différence et à l’anti conformisme, qui permet de se déguiser le temps d’une soirée et d’habiter dans la peau d’un personnage.
Pour ma part, il m’a été assez difficile de trouver un personnage pour répondre au thème demandé, mais grâce aux conseils de mes proches qui étaient ravis de ce concept de soirée, j’ai très vite adhéré à l’idée et je n’ai pas été déçu de participer à cette soirée.
Chacun avait fait l’effort de jouer le jeu et on s’est très vite amusé à essayer de se reconnaître et d’apprécier le travail de recherche et de confection nécessaires à tous ces costumes. Mary Poppins, Tintin, la famille Adams, Pierrafeu, Robotcoop, Rantomas, Scream et beaucoup d’autres encore qui nous ont fait passé une agréable soirée dans une bonne humeur garantie, avec au final un concours pour récompenser le meilleur costume.
Même si à l’heure actuelle, la France ne compte qu’environ plus de 1 000 adeptes, ce concept séduit de plus en plus et gagne en notoriété.
[b]Ça s’appelait une soirée costumée avec un thème ! rien de nouveau sous le soleil dans ce genre de distraction qui existe depuis la nuit des temps (au moins chez les romains décadents), c’est très sympa à condition que les convives jouent le jeu et que l’argument soit de bon aloi ![/b]