Le bouddhisme se définit comme la science de l’esprit. 2500 ans de recherche et de pratique étape par étape pour découvrir la façon dont nous établissons le contact à autrui et à nous-mêmes, jusqu’à l’expérience individuelle de l’état d’unité. 2500 ans d’investigation de l’esprit et de mise à jour du fonctionnement de la conscience et du mental.
Le Bouddhisme est applicable à tous les êtres humains indépendamment d’une civilisation ou d’une époque et est pratiqué dans la préservation et le respect de la vie toutes ses formes.
Le bouddhisme est basé sur la méditation et la connaissance progressive de nos états intérieurs. Il peut être enseigné et bénéficie de 25 siècles d’études. Cette pratique développe notre autonomie et la compréhension de nous-mêmes, qui n’entraîne pas de dommages à l’extérieur et de dispersions intellectuelles.
Le bouddhisme n’étant fondamentalement pas une religion, n’a pas vraiment besoin de foi ou de croyance. Un bouddhiste ne croit pas en Bouddha de la même façon qu’un chrétien croit en Dieu ou un musulman en Allah. Il le vénère comme un maître, un grand sage, il se rappelle l’enseignement bouddhique en récitant des sûtras, mais il s’agit de confiance et non pas de croyance.
Bouddha vient du mot sanscrit Bud, qui signifie connaître, s’éveiller. Le Bouddha est celui qui connaît parfaitement, qui a atteint l’éveil. Le terme ne s’applique d’ailleurs pas seulement au Bouddha Gautama, mais à toute créature qui s’est éveillée à la connaissance. Bien plus, chaque homme est un Bouddha virtuel, un Bouddha qui s’ignore. Chaque être vivant a la "nature de Bouddha".
Le Bouddhiste doit garder l’esprit critique, et ne pas accepter une prétendue vérité sans l’avoir soumise à l’épreuve de la raison et de l’expérience. Ainsi, aux habitants d’un village, les Kalâmâqui l’interrogèrent sur ce qu’il fallait croire et ce qu’il ne fallait pas croire, le Bouddha répondit : "Ne prenez pas pour vrai tout ce qu’on vous dit, même si ces paroles viennent de votre maître. Ne prenez pas pour vrai tout ce qui est écrit, même si ces écritures viennent d’hommes sages. Ne prenez pas pour justes toutes les traditions, les rumeurs, les déductions, les analogies de toutes sortes. Mais lorsque vous savez par vous-mêmes que certaines choses sont fausses et mauvaises, alors renoncez-y. Et lorsque par vous-mêmes vous savez que certaines choses sont bonnes et vraies, alors acceptez-les et suivez-les".
Pour le Bouddha, il existe "84000 chemins qui mènent à la vérité", ce qui implique le respect des autres chemins que le sien. Bien plus, il ne faut pas confondre la vérité et le chemin qui mène à la vérité : "Tout ce que je vous ai enseigné, ô bhikkhus (moines), ce n’est que le doigt qui montre la lune, ne prenez pas le doigt pour la lune"…
"O bhikkhus, même cette vue qui est si pure et si claire, si vous la chérissez, si vous la gardez comme un trésor, si vous vous y attachez, alors vous n’aurez pas encore compris que l’enseignement est semblable à un radeau qui est fait pour traverser le fleuve, et non pas pour être porté sur le dos".
Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement. Il y a deux sortes d’actions, les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).
Les actions malhabiles sont celles qui prennent leurs racines dans les trois poisons de base: l’avidité, l’aversion et la confusion mentale ou l’ignorance. Elles tendent à avoir des conséquences mauvaises pour nous ou pour les autres. Les actions habiles sont celles qui sont exemptes d’avidité, de haine et de confusion mentale et qui, au lieu de cela, sont motivées par la générosité, par l’amour, la compassion et la compréhension. Elles tendent à avoir des conséquences positives pour nous ou pour les autres. Dans le bouddhisme, une action n’est donc ni bien ni mal en elle-même, mais est favorable ou défavorable selon la motivation et l’état d’esprit qui la sous-tend.
L’éthique bouddhique nous invite donc à prendre conscience des états d’esprit dans lesquels nous nous trouvons et à partir desquels nous agissons, parlons ou pensons et à être responsable tant de ces états d’esprit que des conséquences de nos actions.
Ces principes sont déclinés dans des préceptes, qui ne sont pas des règles d’interdits, mais des guides de comportement éthique face auxquels nous pouvons nous mesurer et progresser. Ils peuvent aussi être vus comme le mode de fonctionnement naturel d’une personne éveillée.
Voici la sublime vérité sur le chemin qui mène à l’abolition de la douleur. C’est le chemin sacré à huit branches, le noble sentier octuple qui se nomment :
La volonté pure, la foi pure, la parole pure, l’action pure, les moyens d’existence purs, l’application pure, la mémoire pure, et enfin la méditation pure.
Le noble sentier octuple, appelé aussi voie du milieu, parce qu’il évite les deux extrêmes, n’est autre que la quatrième des nobles vérités. Il constitue la pratique de la doctrine, c’est aussi le chemin à suivre pour parvenir à la suppression de la douleur, pour atteindre le Nirvana. Le sentier comporte huit branches qui sont :
. La vue ou vision juste
. la pensée ou l’intention juste,
. la parole juste,
. l’action juste,
. les moyens d’existence justes,
. l’effort juste,
. l’attention juste,
. et enfin la concentration ou la méditation juste.
L’idée de voie ou de sentier implique de s’engager dans une direction, de façon progressive, avec un but précis à atteindre. Mais il ne s’agit pas d’emprunter le sentier en le considérant de façon linéaire. Ce serait sans doute une erreur que de vouloir atteindre une volonté pure avant d’essayer d’acquérir une foi pure, et ainsi de suite.
Bon Dimanche et que la paix soit avec vous et avec votre Esprit !
LOVE & PEACE & LIBERTY !
Je ne décide pas de tout ce qu’il se passe ici. Pour les commentaires d’hier soir (la discussion avec lucide), je n’ai pas demandé à ce qu’elle soit supprimée et ce n’est pas Dominique Dutilloy qui les a supprimé. Je lui ai dis de supprimer automatiquement les commentaires comprenant des insultes ou un non respect de la charte c4n, c’est tout. Comme il a dis plus haut, il y a d’autres modérateurs. Et s’il y a des modérateurs, ce n’est certainement pas pour rien. Sinon à quoi serviraient-ils ? Je suis allée sous votre article et vous vous êtes demandé [b]Siempre[/b] pourquoi les modérateurs ne faisaient pas leur travail lorsque Blaise vous a jugé…
Les prières bouddhistes ? Des incantations puériles, enjolivées de redondances ; des prières insistantes n’exprimant que le vide, le néant d’une spiritualité vide de sens…. Prières que les bouddhistes doivent répéter à outrance: il s’agit tout bêtement de lavage de cerveau, au niveau le plus élémentaire. »
ces dogmes et traditions brahmanes sont aussi absurdes qu’ineptes et n’ont aucun sens philosophique. Le « chemin vers l’éveil » des bouddhistes n’a pas plus de rapport avec une prise de conscience de soi dans l’Univers que la « roue des réincarnations » n’a de rapport avec le recyclage de la matière !
Le mental est apte à faire des relations abusives avec n’importe quels énoncés, d’autant plus si ceux-ci sont flous et vaporeux ; d’autant plus si le sujet possède cette fâcheuse tendance à l’amalgame entre le mystérieux, le « spirituel », le religieux, l’énigmatique et l’irrationnel. *
Raf
« De quelle couleur est le foie d’un autobus ? » demanda un gourou à ses élèves.
» Nous ne le savons pas Maître, enseigne-le nous ! » lui répondirent-ils en choeur.
« Le sourire des arbres pleurant l’ombre de leur soleil disparu détient la clef de la connaissance »,
répondit le gourou très affectueusement…
* Nos chaleureux remerciements à J. Robyn pour sa contribution à la dénonciation de la bêtise humaine.
Et le respect de la vie ?
Seule la vache est sacrée en Inde, pas même tous les bovidés. C’est du plus grand cheptel bovin au monde dont on parle, du moins rentable aussi, et tout le reste du vivant – aussi respecté soit-il – est dévoré comme partout ailleurs ou sacrifié pour les besoins économiques d’une démographie galopante, voire pour le plaisir. Les espaces naturels sont détruits, salis, segmentés, remplacés par des urbanisations, des plantations, – un peu comme partout ailleurs. Les maharadjahs et leur goût de la chasse ont fait disparaître le tigre dans bien des régions. Les anglais avaient adopté ce même goût des safaris et du thé des indiens, et pas l’inverse… De quel respect parlons-nous ?
Et Gandhi ?
Gandhi fut avant tout un homme de Droit, un politicien dont les principales sources d’inspiration furent la non-violence absolue – prêchée par le jaïnisme – et le code de loi britannique. La religion hindoue a bien peu à faire dans cet amalgame du pacifisme « à la Gandhi » et cette vision, ce cliché si répandu. Gandhi prit fermement position contre le système ancestral des castes, érigé par la religion hindoue, il lutta activement pour son abolition et le droit des intouchables…
En fait, on pourrait retourner la question dans l’autre sens : comment se fait-il que l’hindouisme soit encore perçu et admiré comme une « religion polythéiste pacifique » plus tolérante que les autres, vu l’agression permanente que cette idéologie représente contre la raison et l’éthique ; vu les flagrantes discriminations qu’elle engendre contre les populations ?
L’hindouisme, a contrario des autres religions polythéistes, a peut-être « peu » de vues expansionnistes et n’humilie finalement que les gens du sous-continent indien, soit bien peu : un milliard de personnes seulement, (pas grand monde n’est-ce pas ?) mais il assujettit cette population autant que les autres, encore plus violemment. La régression intellectuelle alimentée par l’hindouisme laisse peu de terrain aux autres grandes religions du continent, dont l’Islam, qui ne ramasse que des miettes – à peine plus de cent cinquante millions d’individus.. -, des miettes vous dis-je.
Une pieuvre sectaire
Le gourous de l’hindouisme et de son rejeton le bouddhisme ont élaboré de très subtils et sophistiqués mécanismes de conversion et d’endoctrinement ; ces 2 religions sont façonnées sur mesure. Les gourous de sectes occidentales viennent en Inde pour y prendre des leçons.
Ces mouvements sectaires hindous sont comparables aux différentes sous-sectes des confessions monothéistes abrahamiques, sauf qu’on parle pour le brahmanisme non pas d’églises organisées mais d’écoles : une pieuvre de ramifications dont aucune n’émerge plus que les autres. Il n’existe ainsi pas de « confession » brahmanique qui se prétende la « confession vraie » ou la religion officielle. C’est le cas des sectes-églises catholique et protestante, mère-fille, soeurs-amies-ennemies qui s’affrontent, mais se reconnaissent néanmoins mutuellement une certaine autorité et légitimité lorsque c’est nécessaire, l’important étant d’intoxiquer avec Jésus et les évangiles. Cela ne peut exister avec le brahmanisme où chaque saddhu est un « élément harmonieux universel » indépendant ; où la hiérarchie n’a pas cette même construction pyramidale qu’en occident. En Inde, chacun y va de son appartenance à un mouvement hindou : il y en a 30 par quartier, 300 par village, 3’000 par ville, 30’000 pour les grandes mégalopoles. Ces différentes sectes-écoles sont ce qui constitue la religion brahmanique : une véritable gangrène avec, toujours, des prêtres-philosophes-gourous qui se sucreront du bas jusqu’au haut de l’échelle, des ramifications avec toutes les sphères du pouvoir.
Ce n’est pas une vision paranoïaque de l’Inde, c’est une réalité de tous les jours. Même les saddhus édentés itinérants, escrocs à la petite semaine, mendiants roublards endémiques aux quartiers les plus pauvres*, contribuent à faire fonctionner cette pieuvre sectaire qui parasite les gens, avec l’aide de puissants lobbies, et réciproquement.
(* Peut-être les pires de tous ! Ils se sucrent sur le dos des petits portefeuilles…)
Et l’esprit de tolérance, le message ?
Le bouddhisme frappe (et fascine sans doute) l’ « occidental » par son esprit de tolérance. Alors qu’en Europe et Moyen-Orient les destins religieux et les découpages politiques se dessinent sur les champs de bataille, se recoupent avec les affinités religieuses, la plus grande conquête du bouddhisme, la Chine, s’est faite quasi entièrement par la parole… Et quelle parole !
Mais quelle parole justement ? Quel est ce subliminal message ? Qu’a-t-il donc d’exclusif, unique, profond ou universel ?
Son universalisme est de rejoindre celui de l’hindouisme, son inévitable inspiration ; de n’être ni plus élevé intellectuellement, philosophiquement, ni moralement que le message biblique inspirant les 3 « grandes religions monothéistes ».
Son universalisme, après tout, est peut-être son infantilisme ; et ses engrenages de forces antagonistes opposées et complémentaires ne sont pas plus compréhensibles qu’un noeud d’idioties, de ficelles emmêlées…
Sortons-nous par la dérision de ce noeud de conneries, et le « message » devient ce qu’il est vraiment : encore plus simplet et consternant que les « philosophies bibliques », ses prières ne sont qu’éloges envers les bouddhas ou les lamas, des litanies répétitives, des psalmodies glorifiant la beauté du message, sublimant le chemin vers l’éveil bouddhiste.
Un sublime que ces prières acclament mais dont elles ne font aucun état : c’est un message inexistant pour une philosophie inexistante. Des incantations puériles, enjolivées de redondances ; des prières insistantes n’exprimant que le vide, le néant d’une spiritualité vide de sens.
Des prières que les bouddhistes doivent répéter à outrance : il s’agit tout simplement de lavage de cerveau, au niveau le plus élémentaire.
Les hommes supérieurs ont besoin du Dharma *; Sans lui, ils sont comme des aigles. Bien que perchés bien haut, Ils ne signifient pas grand chose.
Les hommes moyens ont besoin du Dharma ; Sans lui, ils sont comme des tigres. Bien qu’ils aient une énorme force, Ils ne valent pas grand chose.
Les hommes inférieurs ont besoin du Dharma ; Sans lui, ils sont comme les ânes des colporteurs. Bien qu’ils portent une lourde charge, Cela ne leur fait pas grand bien.
Les femmes supérieures ont besoin du Dharma ; Sans lui, elles sont comme des tableaux sur un mur. Bien qu’elles fassent joli, Elles n’ont ni sens ni utilité.
Les femmes moyennes ont besoin du Dharma ; Sans lui, elles sont comme de petits rats. Bien qu’elles soient habiles à trouver de la nourriture, Leurs vies n’ont pas beaucoup de sens.
Les femmes inférieures ont besoin du Dharma ; Sans lui, elles sont comme de petites renardes. Bien qu’habiles et malignes, Leurs actes ne valent pas grand chose.
Les vieillards ont besoin du Dharma ; Sans lui, ils sont comme des arbres qui pourrissent.
Les jeunes gens ont besoin du Dharma ; Sans lui, ils sont comme des taureaux sous le joug.
Les jeunes filles ont besoin du Dharma. Sans lui, elles sont comme des vaches portant guirlandes.
Tous les jeunes ont besoin du Dharma. Sans lui, ils sont comme des pousses enfermées dans leurs cosses.
Tous les enfants ont besoin du Dharma. Sans lui, ils sont comme des voleurs possédés de démons.
Sans le Dharma, tout ce que l’on fait n’a ni sens ni but. Ceux qui veulent donner un sens à leur vie devraient pratiquer l’enseignement du Bouddha.
On s’en doute bien…
* Dharma signifie littéralement « ce qui nous sauve de la souffrance »… C’est le mot récurrent du bouddhisme. Un terme dérivé du sanskrit, que par déduction nous pourrions interpréter comme « l’enseignement du Bouddha nous sauve de… etc. ».
Hélas, l’enseignement bouddhiste se limite à affirmer que c’est le « Dharma qui sauve », chacun se renvoyant la balle comme un bon politicien. Et tout comme pour la fameuse « vacuité », on lira donc ces concepts cent mille fois cités et assignés à comparaître, mais sans jamais d’explication : exprimés parfois en tant qu’ « essences », en tant que « méthodes intérieures », un bouddhiste prononcera ces termes dix millions de fois dans une vie, mais lui ni personne n’en saura jamais plus…
« Enseignement désintéressé ? »
Que gagne un moine bouddhiste ou un baba hindou à enseigner gratuitement sa connaissance de la vacuité (du vide comme nous venons de le voir…) ?
Pourquoi faire des adeptes dans des religions qui se défendent de tout prosélytisme embarrassant pour l’esprit, où l’adhésion semble en apparence libre et sans intérêts derrière ?
C’est aussi une apparence. On observe en « Orient » tous les niveaux d’organisation de l’endoctrinement sectaire, où l’intérêt économique va de l’extrême – où le baba s’achètera un jet privé grâce aux donations, déjeune et sera consulté avec/par des ministres-, en passant par la construction de palais à l’effigie d’une école, d’un monastère, ou d’une divinité ;, jusqu’au niveau le plus simple, l’enrichissement personnel du baba mendiant vivant nu et se nourrissant des donations de ses 3 ou 4 adeptes, dans les villes où il passe, voire dans le quartier où il élit résidence provisoire.
Ces donations sont le pilier, le coeur philosophique de ces religions : des donations pour l’entretien du temple, des donations car la générosité doit se payer, se démontrer par des actes. C’est le but fondamental et ultime de toute cette « bonté et charité », de cet inévitable « don de soi et sens du partage », de cette « équité et générosité » enseignés comme préceptes : l’échange de liquidités, le transfert de fonds – sous forme de donations -, dont le gourou va bénéficier directement car c’est lui qui entretient les lieux de recueillement. Son travail est donc de faire des adeptes, et son enseignement est un excellent prétexte pour s’enrichir et faire vivre sa corporation, tout comme les autres religieux.
Cela fonctionne très bien : « Soyez généreux avec vos proches, mais n’oubliez pas qu’on a besoin de vos donations. » ; « Soyez bénis et préservez-vous des mauvais esprits, mais n’oubliez pas de passer à la caisse ! ».
Les gourous brahmanes de l’Inde sont des sangsues parasites, plus intéressés et plus corrompus encore que les fonctionnaires de police.
Bouddha l’ascète obèse
Comment se fait-il que Bouddha soit si souvent représenté comme un homme obèse ? Un ascète obèse n’est-ce pas surprenant, mais pourquoi ? Parce qu’il l’était probablement ! Évidence que nul n’ignore dans le sous-continent indien: Entre les quêtes humanitaires, la contribution à l’entretien des lieux de culte, les dotes pour le mariage et les piécettes pour contrer les mauvais esprits, l’ignorance du peuple maintient de superbes palais, des temples silencieux et sereins, vides de sens mais remplis de parfums et d’essences.
Et cependant juste derrière le temple, au fond du jardin, dans les coulisses des résidences annexes, des moines se réjouissent et comblent à l’excès leur estomac et leur délicat palais, tellement habitué aux plus merveilleuses senteurs d’orient, aux subtils mélanges de la gastronomie orientale.
La plénitude du zen ? Bien entendu. Si l’estomac est bien rempli !
L’ascétisme ? Oui, tout-à-l’heure. Après un copieux repas.
La méditation ? Oui, mais après le dessert…
Les gourous catholiques souffrent de déviances sexuelles ? Grand bien leur fasse, les gourous hindous et bouddhistes souffrent quant à eux fréquemment de graves troubles du comportement alimentaire, souvent de boulimie, et toujours d’attrait frénétique pour le clinquant.
Les moines bouddhistes des grandes villes ne mangent pas de riz accompagné de légumes ; ces monastères ont un contrat avec les mêmes traiteurs qui fournissent aussi les hôtels 2 à 5 étoiles. Riz byriani, poulet tandoori, canard laqué sont le quotidien de ces moines végétariens.
On loue cher le mètre carré pour passer une nuit dans les rues des grandes villes, surtout en périodes de festival ; les temples bouddhistes accueillent-ils les gens pour la nuit lorsqu’il y a pénurie d’hébergement ? Très rarement, bien que cela arrive, mais toujours en périodes de fête, cash et payable à l’avance, à un tarif exorbitant, aligné avec les fluctuations de l’offre et de la demande. Et prière d’annoncer son départ la veille, de quitter les chambres avant midi.
Les télévisions des moines bouddhistes sont branchées satellite, parfois des modèles Sony trinitron, parfois des Saba à écran plat de 45 pouces, comme partout.
Il n’y a aucun mal à bien s’équiper lorsque l’on en a les moyens, ne voyez dans nos remarques ni critique des goûts de luxe des moines bouddhistes, ni d’éloge pour la pauvreté. Il ne s’agit que de discours factuel sans opinion personnelle. La seule chose que nous désirons souligner ici est cette surprenante diffraction du discours bouddhiste, leur enseignement promouvant l’ascétisme si contrasté avec leur souvent somptueux et toujours relaxant train de vie.
Etre moine bouddhiste est un privilège et un métier à part entière, plus qu’une vocation. Un métier très envié, garant de longévité, qu’envient au moins 30 millions de rickshaw man du sous-continent indien.
Posez-leur la question à l’occasion si vous en doutez, et n’oubliez pas le pourboire
[img]http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/4/0/11/media_xl_3095921.jpg?20091218151309[/img]
[img]Des moines bouddhistes vietnamiens ont demandé « l’asile temporaire » en France pour 400 moines et moniales bouddhistes vietnamiens qu’ils estiment persécutés dans leur pays, a annoncé vendredi un porte-parole de la délégation, le frère Phap Linh.
Mesure temporaire
« Ces moines ne sont pas en sécurité, le gouvernement vietnamien n’a pas la capacité de les protéger. Nous faisons donc appel à la tradition française d’accueil pour les victimes de persécution », a déclaré Phap Linh, en annonçant qu’une lettre de demande d’asile avait été adressée à la présidence française.
Il a précisé qu’il ne s’agit pas de requérir « un asile définitif, car nous sommes persuadés que le régime va changer ».
Ces moines suivent la tradition de Thich Nhat Hanh, maître zen, figure internationale du bouddhisme, qui vit en France, en Dordogne, où il a fondé le Village des Pruniers. C’est pourquoi ils ont choisi de demander à venir en France.
La délégation était accompagnée d’Anh Dao Traxel, fille adoptive de l’ancien président Jacques Chirac, qui est née et a grandi au Vietnam.
Le gouvernement vietnamien, qui nie toute répression et atteinte à la liberté de culte, présente elle cette affaire comme une dispute interne aux bouddhistes.
Des Pruniers au Vietnam
Thich Nhat Hanh, forcé à l’exil dans les années 60 par le régime du Sud-Vietnam pour ses prises de position contre la guerre, est longtemps resté persona non grata dans le pays après la prise de pouvoir des communistes en 1975.
Le bonze, qui s’était réfugié en France où le village des Pruniers est devenu l’un des plus grands centres bouddhistes d’Europe, était revenu au Vietnam pour la première fois en 2005. Depuis, quelques monastères y abritent plusieurs centaines de ses disciples. (belga/acx)
18/12/09 14h54[/img]
Libertinus je t’adore !
OUI à la démocratie !
NON à la violence !
attention au serpent !!!!!
Où est le serpent Véritas ? Qui est le serpent pour vous ?
Je mets le texte correspondant à l’image de Libertinus :
« Des moines bouddhistes vietnamiens ont demandé « l’asile temporaire » en France pour 400 moines et moniales bouddhistes vietnamiens qu’ils estiment persécutés dans leur pays, a annoncé vendredi un porte-parole de la délégation, le frère Phap Linh.
Mesure temporaire
« Ces moines ne sont pas en sécurité, le gouvernement vietnamien n’a pas la capacité de les protéger. Nous faisons donc appel à la tradition française d’accueil pour les victimes de persécution », a déclaré Phap Linh, en annonçant qu’une lettre de demande d’asile avait été adressée à la présidence française.
Il a précisé qu’il ne s’agit pas de requérir « un asile définitif, car nous sommes persuadés que le régime va changer ».
Ces moines suivent la tradition de Thich Nhat Hanh, maître zen, figure internationale du bouddhisme, qui vit en France, en Dordogne, où il a fondé le Village des Pruniers. C’est pourquoi ils ont choisi de demander à venir en France.
La délégation était accompagnée d’Anh Dao Traxel, fille adoptive de l’ancien président Jacques Chirac, qui est née et a grandi au Vietnam.
Le gouvernement vietnamien, qui nie toute répression et atteinte à la liberté de culte, présente elle cette affaire comme une dispute interne aux bouddhistes.
Des Pruniers au Vietnam
Thich Nhat Hanh, forcé à l’exil dans les années 60 par le régime du Sud-Vietnam pour ses prises de position contre la guerre, est longtemps resté persona non grata dans le pays après la prise de pouvoir des communistes en 1975.
Le bonze, qui s’était réfugié en France où le village des Pruniers est devenu l’un des plus grands centres bouddhistes d’Europe, était revenu au Vietnam pour la première fois en 2005. Depuis, quelques monastères y abritent plusieurs centaines de ses disciples. (belga/acx) »
« Inspirés par des valeurs bouddhiques, les bouddhistes engagés sont unis par la volonté commune d’aplanir la souffrance du monde par un « engagement » (versus le renoncement) au sein des multiples institutions, structures et systèmes sociaux, politiques, économiques, etc., dans la société. Un tel engagement peut prendre différentes formes (comme le vote, le lobbying, la protestation pacifique, la désobéissance civile) mais il vise toujours à provoquer activement et à transformer ces institutions perçues comme perpétuant la souffrance sous diverses formes d’oppression ou d’injustice. »
Thomas Freeman Yarnall, « Engaged Buddhism : New and Improved!(?) Made in the USA of Asian Materials », Journal of Buddhist Ethics, 7, 2000
METTEZ DES LUNETTES !
Nouveau courant de pensée : le bouddhisme engagé.
Pour concrétiser un idéal de société juste et équitable, le bouddhiste doit s’engager dans la politique, dans l’économie, le civil.
On ne peut plus se contenter de transmettre ce que l’on sait, il est temps d’agir !
Le Bouddha frappeur de Copenhague !!!!!!!!!!!!!!!
mais pourquoi vous dites ça ?
Quelques champs d’activités des bouddhistes :
– aide aux détenus,
– la construction d’hôpitaux,
– militantisme,
– réflexion sur l’éducation ou l’économie,
– participation à des mouvements pacifistes ou écologiques, etc.
« Nous autres bouddhistes occidentaux, bâtissons sur une tradition de responsabilité sociale qui existe depuis Moïse, Jésus et Platon mais aussi sur une autre tradition de droiture qui s’est formée dans des monastères de yogis, de taoïstes, de bouddhistes ainsi que dans les institutions confucianistes. Par cette synthèse, le bouddhisme en Occident est assuré d’appliquer l’éthique d’une nouvelle manière. » Robert Haitken
Liberté, égalité, fraternité font écho aux idéaux spirituels des bouddhistes.
On ne parle pas de bouddhisme socialiste ou de bouddhisme radical, mais bien de bouddhisme engagé pour le respect et le partage de la liberté et de l’égalité.
Au fait, avez-vous entendu parler de l’INEB ? En anglais : International Network of Engaged Buddhists. En français : Réseau International des Bouddhistes Engagés.
Savez-vous ce qu’ils font aussi ces bouddhistes engagés ? Ils s’en prennent au tabou de l’esclavage sexuel contrôlés par les Yakusas, des mafieux.
Plus de 70000 thaïlandaises sont forcés de se prostituer au pays du soleil levant. es membres de l’INEB – parfois des moines – se rendent dans les bars à prostitution où ils essayent de sensibiliser les jeunes femmes en se faisant passer comme clients. Lorsque le contact est établi et que l’une d’entre elles manifeste le désir de s’échapper, ils organisent son enlèvement. Opération difficile et dangereuse, les bars se trouvant sous la surveillance étroite des gangs. Ils débarquent en grand nombre et dans la confusion, l’enlève. Quelques dizaines de Thaïlandaises ont ainsi pu être délivrées au cours des dernières années.
Véritas… pour vous…
Voici quelques extraits de « Bouddhisme et Christianisme », histoire, confrontation, dialogue,(pages 667 à 676) par Michael von Brück et Whalen Lai (ISBN 2-7067-0245-1)
Thich Nhat Hanh et le mouvement « Bouddhisme engagé »
« [b]Mouvement bouddhiste qui, en collaboration avec des groupes chrétiens du monde entier s’est fixé pour objectif de venir à bout des causes de l’ignorance, de l’égocentrisme, de la violence et de la guerre. »[/b]
…
« Et avant tout on peut apprendre à porter le regard au-delà de soi-même pour voir le bien supérieur de la communauté lorsque dans le consensus de tous un jugement a pu être accepté.
Tout ceci se révèle important pour l’édification d’une communauté inter religieuse. Ainsi le « village des Pruniers » est devenu un des centres les plus importants du dialogue entre chrétiens et bouddhistes sur le plan d’une spiritualité concrète et Thich Nhat Hanh peut désigner Jésus comme son « ancêtre spirituel », ce qui correspond à ce qui fut pour lui un long processus pour arriver à ce point de vue, parce que l’histoire coloniale de la France « chrétienne » s’interposait. L’Ordre de Thich Nhat Hanh ainsi que l’Unified Buddhist Church of Vietnam fondée par lui – aussi en collaboration avec les chrétiens – tentent de soutenir des léproseries, des orphelinats et des programmes de formation au Viêtnam. Thich Nhat Hanh prend part aux conférences de dialogues organisées par des chrétiens comme, par exemple, en Allemagne au cours d’une session très importante de l’académie évangélique de Tutzing en octobre 1991. Le nombre de ses membres chrétiens est loin d’être négligeable. »
je rejette le boudhisme, est-ce clair ?
LE BOUDDHISME, C’EST DE L’ ORGUEIL CARACTERISE:
…
C’est l’homme qui veut s’élever à la hauteur des perfections de Dieu !
…
Pour les disciples de Nietszche, aucun problème !
…
mais les vrais chretiens, régénérés par l’Esprit de Christ,
ne veulent pas de cette soupe humaniste !
Très bien, c’est tout à fait clair et ça l’a même toujours été. Je ne cherche pas à vous convertir. Chacun fait ce qu’il veut, maîtrisez votre colère.
[b]et ça l’a même toujours été.[/b]
vous reconnaissez ainsi votre mauvaise volonté, N.M.
Il faut changer vos voies et je le dis pour vous !
car pour moi , maintenant , no problem .
Lol ! Je ne vois pas en quoi je reconnais 1 mauvaise volonté. Ne prenez pas votre cas pour 1 généralité Véritas !
commencez par apprendre à écrire correctement !!!
Conte de Paulo Coeho : Où est le parapluie ?
Au boout de 10 ans d’apprentissage, Zenno croyait pouvoir accéder au grade de Maître Zen. Un jour de pluie, il alla rendre visite au célèbre professeur nan-In.
A peine était-il entré que celui-ci lui demanda :
– « Avez-vous laissé votre parapluie et vos chausures dehors ?
– Bien sûr, répondit Zenno. Comme le veut la bonne éducation. J’agirai de la même façon en n’importe quel lieu.
– Alors dîtes-moi : avez-vous posé votre parapluie à droite ou à gauche de vos chaussures ?
– Je n’en ai pas la moindre idée, maître.
– Le bouddhisme Zen est l’art de la conscience totale de nos actions, répondit Nan-In. Le manque d’attention aux petits détails peut détruire totalement la vie d’un homme. Un père qui sort de chez lui en courant ne peut jamais laisser un pignard à la portée de son petit garçon. Un samouraï qui ne regarde pas tous les jours son épée finira par la trouver rouillée au moment où il en aura le plus beosin. Un jeune homme qui oublie d’offrir des feurs à sa bien-aimée finira par la perde ».
Zenno comprit alors que, malgré sa bonne connaissance des techniques Zen sur le plan spirituel, il avait oublié de s’en servir dans le monde des hommes. »
Un autre conte : Cadeau d’insultes (toujours de Paulo Coelho)
« Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendant que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroïtre sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux maître accepta le défi.
Ils se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues – y compris à ses ancêtres. Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
Dépités d’avoir vu le maître accepter autant d’injures et de provocations, les élèves questionnèrent le maître :
– « Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
– Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
– A celui qui a essayé d ela donner, répondit un des disciples.
– Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui le porte dans son coeur. »
il y a plus de joie à donner qu’ à recevoir !
Même si c’est des insultes Véritas ?
VOUS NE PENSEZ QU’AU MAL !
pourtant d’apres ce que vous dites , le bouddha devrait vous conduire au bien !
…
à moins que vous ne me disiez, que les insultes sont une bonne chose :
en effet avec vous, NM, je m’attendà tout .
…
Remettez les choses dans l’ordre avec Jésus-Christ !
c’est possible, c’est une réalité éprouvée .
Jésus-Christ : « il y a plus de joie à donner qu’ à recevoir ! «
Véritas, vous m’avez répondu cette phrase juste après le conte sur le cadeau d’insulte.
Bien sûr qu’il y a plus de joie à donner qu’à reçevoir. Mais reçevoir aussi peut-être joyeux. Un sourire, rien qu’un sourire, qu’est-ce que c’est bon !