Les yeux jaunes des crocodiles Katherine Pancol
Les yeux jaunes des crocodiles est le premier roman d’une trilogie. Celui-ci est sorti en 2006 et a obtenu le prix maison de la presse. Il fait suite à plusieurs romans déjà appréciés du grand public, notamment Moi, d’abord, Les hommes cruels ne courent pas les rues, Un homme à distance pour n’en citer que quelques uns. Les deux autres romans attachés aux yeux jaunes des crocodiles sont La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi .
661 pages d’une histoire à dévorer
Le roman débute sur une opposition entre deux personnes, d’une même famille, sur deux familles. Iris et Joséphine sont soeurs. Iris est une belle femme, grande, classe, fortunée de par un beau mariage. Joséphine, elle n’est pas très jolie, pas très gracieuse, son mariage a échoué et elle subit la vie plus qu’elle ne la vit. Joséphine devient très vite l’anti-héros de ce roman. Une femme qui par les péripéties qui vont arriver dans sa vie et les malheurs qui vont s’acharner sur elle va devenir une femme forte malgré elle. Et ce anti-héros bourru et terne du début du roman devient au fil de l’histoire un être qui prend de l’assurance et va petit à petit découvrir l’accomplissement de soi. C’est un beau parcours, et une belle quête de soi dont témoigne en partie ce livre. En partie, car celui-ci va bien au-delà. Les familles, les personnages et les histoires s’entremêlent, et s’entrechoquent parfois aussi, pour nous offrir une véritable aventure, avec des rebondissements, de l’émotion. Un voyage au travers des yeux jaunes des crocodiles, un voyage qui peut paraître effrayant mais qui s’avère éclairant, lumineux.
Un très beau livre, vivement recommandé, en attendant de lire le tome 2 ou La valse lente des tortues.
Bonne lecture !