Après les nombreuses polémiques diffusées par les medias sur l’utilité de la fessée dans l’éducation des enfants, voilà ce sujet revenu dans l’actualité, avec la nouvelle campagne télévisée mise en place par la Fondation pour l’enfance à l’occasion de la journée internationale du 30 avril, contre les violences éducatives en France.

Vous avez probablement vu ce spot vidéo où une petite reçoit une gifle de sa mère parce qu’elle a renversé son verre de jus de fruit sur la table.

La grand mère présente à ce moment là, murmure « pardon » et un message défile sous cette vidéo disant : « Les parents qui battent leur enfant ont souvent été des enfants battus ».

Cette campagne pour la défense de l’enfance, veut faire réfléchir chaque parent sur l’utilité de la gifle ou de la fessée que l’on donne aux enfants.

Elle veut aussi démontrer qu’au travers de ce geste ordinaire de la vie quotidienne, il existe une véritable violence qui n’est pas tolérable.

Des spécialistes de l’enfance et de la protection maternelle précisent que 80 % des français reconnaissent frapper parfois leur enfant pour lui faire connaître les interdits et 45 % voient encore dans la fessée un outil d’éducation.

Face à un tel constat, ils affirment  que les punitions physiques ne servent à rien et que l’enfant ne comprend pas le geste qu’on lui donne. Pour eux, la seule chose que l’enfant retient c’est que la violence est légitime et qu’un grand a le droit de taper sur un plus petit.

Même si une petite fessée bien justifiée n’a jamais fait de mal à un enfant qui transgresse des interdits, il est possible d’éduquer et d’affirmer son autorité sans systématiquement utiliser  la violence.

Il faut savoir tenir bon face à l’entêtement des enfants et leur expliquer que ce ne sont pas eux qui commandent.

Il est possible d’utiliser d’autres moyens tout aussi efficaces face à des caprices ou des grosses colères, comme les mettre au coin pour les plus petits ou bien pour d’autres, les punir de façon ciblée par rapport à ce qu’ils aiment faire.

L’essentiel c’est de leur montrer que ce ne sont pas eux qui ont le dernier mot, qu’il y a des règles de vie à respecter et qu’ils doivent apprendre à se soumettre à une autorité quelle quel soit.

C’est vrai que c’est un travail de longue haleine qui commence dès le plus jeune âge de l’enfant et qu’il faut à tout prix maintenir pendant toute l’éducation de l’enfant, en prenant le temps d’expliquer les choses.

Même si plus tard ils se souviennent de ces moments de frustrations, ils vous en seront reconnaissants.